Peña Telera 9 août 2015

Le 09/08/2015 0

Peña Telera, grande et belle ascension en ce dimanche. Ce sommet est situé assez loin au-delà du Pourtalet, il faut gagner le village de Piedrafita. Voici longtemps que je n’étais allé en ces lieux et, à présent, la piste montant sur le plateau s’étirant au pied de la Sierra de Partacua, est fermé à la circulation automobile ; ce n’est que mieux, même s’il faut faire un bout de chemin supplémentaire à pied.
La météo avait vu juste et le ciel était entièrement dégagé au-dessus de la Peña Telera. L’arrivée à l’Ibon de Piedrafita, permet de contempler ce sommet, qui semble une immense forteresse imprenable, colorée et striée de couloirs, qui, en hiver, en font un spot pour les glaciéristes.
Pour gagner le col ouvert à gauche du sommet, il faut gravir un très haut couloir d’éboulis, sur 400 mètres de dénivellation. Le soleil commençait à darder ses rayons, mais le couloir resta constamment dans l’ombre. L’effort est constant et ce couloir finit par devenir fatigant. Au col, le vent soufflait fort et était froid. Après quelques recherches, un endroit idéal fut trouvé pour prendre un peu de repos, dans l’attente de la suite des réjouissances.
Il faut traverser un assez long passage horizontal, dominant des abîmes impressionnants, et qui demande seulement 5 minutes d’attention. Cette promenade horizontale est très belle, constituée de rochers adhérents et un petit sentier est tracé sur cette corniche aérienne, qui conduit bientôt à un petit cirque qu’il faut escalader assez commodément.
Le reste de l’ascension est rude, mais le sommet se présente bientôt, livrant au regard un panorama splendide. La sierra de Partacua, toute proche, est magnifique ; la Peña Collarada est très belle, mais n’oublions pas la vallée de Tena et ses lacs, le Balaïtous, les pics d’Enfer, le Vignemale, la Tendeñera, le Cotiella, la Sierra de Guara... Indiscutablement les efforts sont rudes, mais ils sont bien récompensés par la vue qui s’offre au regard.
Il ne restait plus qu’à rentrer par le même chemin et, si l’ascension avait demandé 3 h 55, la descente ne demanda que 2 h 20. Merci à Stéphane, à Greg, à Nicolas et à Greg, de m’avoir accompagné dans cette course que je n’avais pas faite depuis 20 ans.

Photos de la course : cliquer ici

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