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Randonnée montagne
Le 05/12/2023
Le mont Adi en ce dimanche 3 décembre. Il se trouve que ce sommet est pratiquement au bout du monde. Pour s’y rendre, il faut prendre la petite route qui conduit en Espagne, au-delà de Saint-Étienne-de-Baïgorri. Le sommet s’élève au-dessus des Aldudes et d’Urepel et se trouve en limite du Quinto Real (le Pays Quint). De vastes forêts ceinturent le mont Ahadi et on trouve dans le Pays Quint d’énormes disques en pierre qui le délimitent de place en place. Il se trouve que nous sommes dans une zone de pâturages indivis entre la France et l’Espagne. Un article très complet de la revue Pyrénées (revue numéro 183 de 1995) fait le point complet sur cette situation particulière.
Chercher midi à quatorze heure
Le 09/02/2023
Samedi 4 février 2023, le ciel était tout bleu, la température négative, la neige au sol dès la descente des voitures. Quant au soleil, il sera présent dès que l'on sortira du bois de la Bouchouse soit environ 3 heures après notre départ depuis le village des Eaux Chaudes alt 660m. La neige ne nous a pas lâché d'une semelle de godillot et à partir de 800m elle fut continue. Vers 1110m on chaussa les raquettes dont pour certains s'étaient la première fois ou presque. On pu aussi admirer de magnifiques sculptures de glaces sur les falaises chemin faisant. Sur ce parcours versant nord-nord ouest donc bien à l'ombre, la neige fut un régal puisque celle ci ne fut que très peu modifiée, sèche et poudreuse comme à ses premiers jours. Enfin la cabane de Cambeilh, 1600m, apparue dans son écrin blanc et fut atteinte enfin (je le répète, enfin) parce qu'il était 14h et pensez donc que le premier travail fut d'ouvrir nos sacs et de se jeter sur tout ce qui était comestible. Après une petite heure de pause, l'instant d'entamer le retour sonna à 15h et la descente fut rondement menée . Les voitures furent atteintes à 17h30.
Merci à toute l'équipe (18 personnes) pour leur bonne humeur contagieuse, leur silence irréprochable et leur patience du fait de l'heure du repas tardive. Que voulez vous, on ne refait pas Denis, si parfois il chasse son naturel, souvent il revient au galop. Un grand merci tout particulier également à Roland, Marisa et Jean Marc pour avoir effectué la trace dans ce beau manteau blanc où personne à part quelques animaux n'était passé avant nous sur la moitié du parcours. Quelques chiffres supplémentaires, 17 kms dont 10 en raquettes et 940 m de D+.
Irubelakaskoa – Gorramakil – Gorramendi.
Le 20/12/2021
Une belle randonnée en montagne en ce samedi 18 décembre. Dénivellation gravie, 1 300 m, durée de l’ascension jusqu’au premier sommet, 2 h 30, durée de l’ascension des deux autres sommets et retour à la voiture en 4 h 40.
Le Belchou méritait bien un baiser
Le 28/11/2021
Le mois de novembre est idéal pour explorer ce massif forestier. Les arbres ont déjà pas mal perdu leurs feuilles offrant ainsi un peu de visibilité et surtout l'absence de neige au sol étant cruciale pour éviter de nombreux pièges .
Belchou et Zabozé, 2 enfants de Pyrène que tout oppose, pourtant se tenant par la main. Le Belchou aime se faire admirer de loin avec ses formes généreuses et verdoyantes. Le Zabozé très discret, préfére se cacher dans la forêt des Arbailles (qui soit dit en passant est un admirable terrain de jeu pour l'autre enfant de Pyrène que je suis), qui avec son versant nord et sombre nous permettra d'atteindre son sommet repère des vautours aimant s'élancer coté versant sud abrupt permettant de contempler cette forêt de hêtres. Aller au-delà ? C'est se perdre corps et âmes dans le royaume des Laminak et Sorginak. Donc à partir du Zabozé la rando ne ressemblera à aucune autre jusqu'à ce que l'on trouve une piste qui nous permettra de retrouver à nouveau la lumière et la civilisation. Parcours très différent, souvent à vue et avoir un bon sens de l'orientation où il faudra rester groupé. Itinéraire parcouru maintes et maintes fois et toujours différent. AVOIR UNE AME DE BARROUDEUR ET D'AVENTURIER SERAIT UN PLUS car ne comptez pas sur ces petits êtres surnaturels pour vous sortir de cette vieille et originelle forêt encore intacte.
Le 07/11/2021
Je ne savais pas ce que l'on allait y chercher mais j'avais la certitude de ce que l'on allait y trouver.
Pourquoi démarrer du parking de Sansanet alors que depuis le site fantomatique des Forges d'Abel on pouvait agrémenter notre sortie de 200m de dénivelé positif en plus à ce groupe élitiste qui composait cette équipe du CAF d'Orthez et qui ose parfois, tout en ayant payé sa licence, le droit de déclencher de mémorables batailles de boules de neige.
Allait on nourrir des regrets une fois la journée passée ou bien être envahi d'inquiétudes par le futur et espéré bon déroulement de celle ci car elle était là, timide d'abord puis craquante sous nos pas. La météo semblait bonne, tout juste brumeuse et le fond de l'air était froid. Il nous tardait de sortir de la forêt communale d'Urdos où celle ci s'était fait un malin plaisir avec ses innombrables hêtres et autres feuillus de faire disparaitre le sentier sous un tapis de feuilles mortes rendant le parcours glissant en raison de l'humidité ambiante et ainsi faire apparaitre quelques incertitudes de trajectoire pour mon grand plaisir .
La vigilance était de mise, il fallait avoir un bon pied et un bon œil. Enfin une éclaircie, la clairière d'Anglus devrais je dire avec sa coquette cabane en attendant la suivante et toujours une cabane , Escourets. Puis s'en suivit un joli cheminement au milieu des bois et prairies, traversant la frontière curieusement tracée à cet endroit là, où la neige se faisait plus présente (20cm par endroit) et où de nombreux isards furent observés où nous même fûmes épiés par de vieux mâles gardant un œil sur leurs hardes et l'autre sur de bipèdes un peu empruntés par la nature du terrain, aux pas quelques peu hésitants. Arrivé à un petit col sous la Mujer muerta qui gardera tous ses mystères puisque toute emmitouflée de la tête et au delà, jusqu' aux pieds par un épais manteau et voile blanc, surgit enfin la récompense mais de courte durée : le lac d'Estaens apparut.
Le repas fut brièvement pris sur quelques rochers émergeant au beau milieu de ce paradis blanc mais glacial quand tout à coup au moment de lever les fesses, instant magique et éphémère, la lumière du ciel vint à nous. Que ce fut court, bon et beau. Le chemin du retour fut entrepris avec de belles images en couleur dans la tête malgré le brouillard présent et pour agrémenter le parcours de quelques hectomètres à ce groupe élitiste qui composait cette équipe du CAF d'Orthez et qui ose parfois, tout en payant sa licence, le droit de déclencher de mémorables Dance Party et ainsi de conserver la jeunesse éternelle avec parfois c'est vrai, quelques douleurs articulaires et musculaires mais très vite oubliées. Magnifique retour par le bois de Sansanet, itinéraire longeant le gave au fond de la vallée d'Aspe.
Ce premier blanchiment ne fut pas là pour nous déplaire déclenchant des regards d'enfants émerveillés. Quant à d'autres b... je vous laisse d'abord imaginer et ensuite libre de juger. HI HI HA HA.
Point de regret et d'inquiétude. Seulement des moments présents aussi éphémères qu'ils soient et qu'il fallait saisir au vol comme cet instant où le temps suspendait son cours quand enfin dame Pyrène a bien voulu nous faire la grâce de nous dévoiler ses charmes hivernaux vêtue de sa belle robe blanche et le soleil de réchauffer nos corps refroidis après la pause déjeuner.
IT'S JUST A QUESTION OF TIME.
Grand merci à Didier, Evelyne, Fabienne, Marie Jo, Nathalie, Nicolas, Sandrine, Sylvie, Véro.
Merci +++ à Jean Marie et Noelle pour leur confiture à la pastèque, Sandra et Jean Marc pour le chocolat et Josiane pour sa pate de pomme car comme vous le savez tous, je suis un grand gourmand.
Rando au Balaitous le 10et 11 juillet 2021
Le 10/08/2021
1:Parking Caillou de Soques "1390m" ( -915m )
2:Cabane pastorale d'Arrious "1775m"
3:Col d'Arrious "2259m"
4:Lac d'Arrious "2285m"
5:Croupe après le Passaged'Orteig "2305m" ( +915m / +40m )
6:Refuge d'Arrémoulit "2265m" ( -40m / -183m )
7:Col d'Arrémoulit "2448m" ( +183m / +218m )
8:Lacs d'Arriel "2230m" ( -218m / -914m )
9:Gourg Glacé "2404m" ( +174m )
10:Abri Michaud "2698m" ( +294m )
Bivouac Abri Michaud : environ 6h depuis le Caillou de Soques.
Départ le dimanche vers 5h30 et arrivés au sommet vers 7h15.
11:Balaitous "3144m"( + 446m )
Stèle Georges Ledormeur:
né à Rouen le 12/09/1867 et décédé le 22/05/1952 à Tarbes puis inhumé à Gavarnie.
Départ Abri Michaud vers 9h ,pause casse croute au refuge d'Arrémoulit et retour au Caillou de Soques vers 15h.
Aller - Retour :environ 26 kms.
Samedi: / Dimanche:
1308 m de dénivellé réparti: / 1308m de dénivellé réparti:
+1566m / -2012m
-258m / +704m
Info: une table d'orientation dessiné par Georges Ledormeur se trouve à Tarbes"Chemin de l'Ormeau".
Inaugurée en mai 1960 et réhabilitée en février 2016
Le 22/02/2021
Dimanche 25 octobre 2020. Les pics de Gar et Saillant en Haute Garonne en cette saison c'est l'assurance de voir de belles couleurs automnales en raison de la présence d'un immense massif forestier parfois dense mais très propre propice à des divagations vagabondes à qui aime arpenter ces lieux. Le Pic Saillant véritable forteresse visible depuis les rives de la Garonne, a fière allure, nous interrogeant et intriguant sur le chemin à suivre pour accéder à son sommet. Le départ se fit depuis les communes jumelées de Bezins-Garraux et plus précisément de Garraux. Un ancien chemin couvert de dalles était là pour notre entame du parcours un peu raide parfois mais très bien tracé. On se paya même le luxe d'un guide à quatre pattes au cas où le moindre doute s'installerait. Ensuite, un large sentier horizontal nous amena en direction de la fontaine de Garraux, source captée alimentant le village puis au niveau du ravin de Labo en changement de cap s'effectua pour emprunter un nouveau sentier. Mais quel sentier, tout simplement génial. Le génie de ceux qui l'ont tracé, amoureusement sans aucun doute, enlaçant les flancs sud sud-ouest du Pic Saillant permet de rejoindre le Pic du Prat Dessus dominant le Col de Matet d'une verticalité de 400m sous nos pieds. Les 650m de D+ sont passés comme une lettre à la poste sans le moindre effort, la moindre fatigue. La suite du parcours se fit sur un terrain à découvert sous d'imposantes falaises d'un coté et sur une vue plongeante de l'autre. L'accès au col séparant les 2 pics quant à lui se fit sur un terrain herbeux. Le Pic Saillant surmonté d'un calvaire permet d'avoir une large vue à 360° notamment sur la vallée de la Garonne amont et aval et cerise sur le gâteau sur les 3000 Luchonnais. Très bel endroit mais un peu venté où tout de même notre salle à manger fut installée. La digestion se fit sur les pentes voisines du Pic de Gar. L'heure du retour sonnait alors quoi de mieux qu'un sentier à Denis pour la descente, bien raide et se perdant au milieu des roches, cailloux, éboulis genre ballast pas très commode , pas très génial pour les chevilles mais pour le coup d'œil c'était plutôt bien. Plongeant entre les falaises de 2 pics où coups de cornes retentissaient pour rester maître de son territoire. De beaux spécimens d'Isards se jouant de la vericalité nous offraient un bien joli spectacle. Revenus sur un parcours plus conventionnel, le col de la Caube fut atteint. Restait plus qu'à se laisser guider au milieu de ces géants des forêts et d'écouter le silence qui nous entourait et enveloppait. Rendre conscient son inconscient, c'est construire son havre de paix au bon endroit. Quant à ceux qui ont bu l'eau de ce torrent vivront ils cent ans ? L'avenir nous le dira. Pour apprécier ces beaux paysages et couleurs : Roland, Fabienne, Marie Christine, Sophie, Marie Jo, Jean Marc, Marisa, Véronique ont accompagné Denis.
4 saisons dans la journée au lac d'Isaby
Le 19/02/2021
Presque toute l'année il a fallu faire avec les caprices de dame nature et de ma bien aimée Pyrène. C'est à l'Homme de s'adapter à la nature et non à la nature de s'adapter à l'Homme puisque nous en faisons parti. Une fois de plus, ce qui devait être une boucle autour des lacs d'Isaby, de Couey Sèque et d'Ourrec ce fut un simple aller et retour au lac d'Isaby mais quel aller et retour . Les 4 saisons furent rencontrées tout au long de notre parcours avec ses contradictions comme pour mieux mesurer la chance de se retrouver là et ne sachant pas encore ce qui allait nous tomber sur la tête pour la deuxième fois dans cette année 2020 quelques jours après.
Samedi 17 octobre. Première saison, l'été avec des températures glaciales certes mais avec ses couleurs fétiches comme le vert pour les bois environnants, le bleu azur pour le ciel et le jaune oranger pour un soleil omniprésent au départ du joli hameau d'Ortiac encore décoré de ses jardinières fleuries. Ensuite en s'enfonçant dans un bois où dévale le torrent d'Isaby, on découvra dans un écrin de verdure, l'imposante mais timide et surtout discrète abbaye ruinée d'Orens. Puis changement de décor au lieu dit La Prade, prairies et granges où des bètes à cornes s'y trouvaient encore. Un peu plus loin une atmosphère automnale fut rencontrée en rentrant dans le bois d'Isaby avec ses magnifiques couleurs dorées. A la sortie du bois à nouveau une nouvelle ambiance fut découverte, hivernale cette fois ci et bien sûr pour le plaisir des yeux et que nos godillots avaient déjà senti les prémices de cette nouvelle saison dès 1300m en foulant les premières neiges. L'hiver était bien là tout autour de ce beau lac d'Isaby regorgeant de soleil avec ses sommets dépassant les 2400m comme le Léviste, l'Arrouy, et le Lascours mais aussi et pour le bonheurs de tous avec des températures douces et printanières où quelques fleurs faisaient encore de la résistance comme si le printemps n'avait pas dit son dernier mot. Beaucoup d'images en couleurs furent à n'en pas douter gardées dans la mémoires des personnes qui m'ont accompagné ce jour là car pendant les semaines qui suivirent nous en fûmes privés.
Denis.
Pas de Big Bag mais rando à Bag Big
Le 18/02/2021
Le festival Big Bag en ces 19 et 20 septembre à Bagnères de Bigorre n'a pas eu lieu mais cela on s'en doutait par contre le week-end de rando à Bag Big lui a bien tenu sa place malgré une météo très incertaine. Il est très rare que j'annule une sortie alors un week-end pensez donc !
Samedi : lac de Peyrelade et Cap de Labasset.
Sitôt posé les valises dans un petit hôtel de cette ville thermale et bu un café avec chocolatine (et oui à l'époque on le pouvait encore ) on pris la direction de la vallée de Lesponne puis l'interminable route forestière de l'Aya jusqu'au lieu dit des cabanes ruinées d'Ardalos. Là, nous attendait 2 heures plus haut et 7 hectomètres de D+ le lac de Peyrelade sous un ciel nuageux et menaçant mais n'accrochant pas les sommets alentours sauf peut être le Pic du Midi de Bigorre tout proche. D'ailleurs les nuages lâchaient quelques hydrométéores faisant croire à notre pécheur Roland qui avait prévu lui de faire un week-end de pêche que les truites venaient moucher à la surface augurant une belle partie de pêche. Donc j'avais quartier libre avec ces dames et après avoir laissé nos sacs et affaires près d'un rocher bordant les rives du lac me voila parti avec Fabienne, Gisèle, Sophie et Véro gravir le Cap de Labasset dominant le lac de 100m et offrant de jolies perspectives notamment sur les eaux émeraudes de celui ci. De retour auprès de notre pêcheur qui rentra bredouille pour l'occasion, la pause repas s'invita puis on entama la descente tranquillement faisant le tour du sommet visité sous un soleil enfin retrouvé.
Dimanche : le Casque de Lhéris.
Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir arrosé la soirée avec quelques boissons dépassant le 0° d'alcool et mangé un peu plus que d'habitude, mes jambes n'étaient pas au rendez-vous ce dimanche matin pour effectuer l'ascension du Casque de Lhéris. Le club Alpin Féminin que j'accompagnais puisque Roland était parti taquiner les truites, ne semblait pas souffrir du même mal que moi mais bon tant pis, j'étais obligé d'honorer mon contrat avec ces dames un brin taquines. Direction les cols des palombières et de Bernadaus en voiture sous un ciel bleu et un soleil rayonnant et matinal. Puis dans cette magnifique région que sont les Baronnies couverte d'une épaisse forêt, nous partîmes vers le Casque du Lhéris en traversant successivement les bois de Luzerna, de Tournarisse et enfin de Labouche où quelques clairières jalonnèrent notre parcours histoire de mettre nos têtes hors de ce couvert végétal omniprésent et parfois dense. Enfin le col de Lhéris fut en vue et c'est par une petite grimpette sur le versant ouest que le sommet fut atteint permettant un joli coup d'œil sur les alentours et me rappelant mes débuts d'encadrant au CAF en surplombant un petit coin de paradis ; la petite Amazonie des Pyrénées à laquelle j'y avais adjoint la Jamaïque. Retour par le même itinéraire et les retrouvailles avec Roland le pêcheur qui du coup n'était pas bredouille se comportait en parfait gentleman en offrant sa pêche à Gisèle notre courageuse doyenne.
Un bon week-end certes sans festival et musique mais avec de très bons moments, des rires, de l'amitié et de la complicité . Il fallait bien en profiter. A l'année prochaine du moins je l'espère.
Denis.
Le 12/02/2021
Mercredi 9 septembre 2020. Enfin une fenêtre météo intéressante pour réaliser la traversée intégrale des Orgues de Camplong, véritable joyaux de la vallée d'Aspe. Après l'avoir effectué en solo au mois de juillet, je m'en serai voulu de ne pas avoir pu la réaliser au sein du club avec quelques adhérents. Depuis le refuge de Labérouat, 3 options se présentent pour cheminer sur ces Orgues et peut être ressentir le souffle de Pyrène. Soit passer par une faille ou une brèche. Même point de départ avec une arrivée au sommet différente par une montée il faut le dire un peu brutale. Soit, celle que je préfère et qui est beaucoup plus longue, il aura fallu tout de même 11h pour la réaliser, par la cabane du Boué située au sortir de la forêt d'Anitch et en se faufilant et en profitant d'une faiblesse de cette muraille entre les Orgues et la crête du Mié. Ensuite petit passage au milieu des pins sur un terrain avec pas mal de dévers qui permet d'accéder au Plaa à Barbe immense pierraille située sous le Mail d'Aygarry . Lieu facilement reconnaissable depuis le bas de la vallée d'Aspe où se nichent 7 villages et hameaux. Trop nombreux peut être, trop bruyants sûrement nous n'avons pu voir la colonie d'isards qui y séjourne régulièrement. Puis par une courte et facile escalade on accéda enfin à l'envers du décor. Jusque là, beaucoup de paysages différents. Encore un bon petit effort physique au milieu d'une forêt de pins puis de pâturages et le changement de décor s'opéra pour se retrouver dans un jardin. Un jardin au dessus d'une abime. La suite du parcours qui jusque là était surtout physique devenait entre le Pic Oueillarisse et le Pic des Tourelles plus sentimentale et spirituelle aidé de quelques cairns disséminés çà ou là. Contrée peu courue, peu ou pas de présence humaine ou tout simplement animale. La progression se fait lentement en raison d'un terrain très accidenté, un coup vers la droite, un coup vers la gauche mais pas trop, ça monte et ça descend faut bien éviter ces failles et gouffres. Le dénivelé positif ne se compte plus puisque au départ 1400m et au point le plus haut 2038m il n'y a que 638m mais au bon du compte cela a fait 2 fois plus tellement le relief est tourmenté. Et que dire de ce petit bijou de la nature, une arche . Elle est là comme pour nous dire que l'on est bientôt sauvé et que le Pic des Tourelles tout proche signe la fin de la traversée des Orgues de Camplong avec son déluge de terrain calcaire. La suite n'est que descente, mais quelle descente sur le Pas d'Azuns avec une grosse dose d'attention, notre regard était partagé entre nos pieds et la beauté des lieux avec en toile de fond le Soum Couy et le Pic d'Anie. Plus bas, la cabane du Cap de Labaitch est là pour remplir nos gourdes car ne comptait pas trouver ce précieux liquide qu'est l'eau dans ce jardin à moins de s'y aventurer plus profondément et au détour d'un impressionnant gouffre d'y dénicher des névés au fond de ceux ci comme j'en avais fait l'expérience l'année dernière au mois d'août.
A défaut d'avoir pu ressentir le souffle de Pyrène du haut des Orgues de Camplong, j'ai pu sentir le souffle d'un quadrupède à cornes en voulant peut être à la partie la plus charnue de mon anatomie dans le bois du Braca d'Azuns sous le regard de mes compagnons d'un jour qui soit dit en passant "au dessus de ces falaises" se sont très bien comportés. Chapeau à Marie Pia, Cécile, Marie Christine, Marisa, Sylvie, Jean Marie et Noelle.
Le 10/02/2021
Raquettes a la cabane Castillou (Bénou)
Le 17/01/2021
SOUM CASTILLOU.
C'est sur ce petit surplomb dominant légèrement "la cabane Castilou",de ce petit plateau peu connu,mais bien fréquenté durant les Estives..!,que nous avons "ouverts" nos sacs pour profitter pleinement de cette première journée de raquettes a neige,sous un soleil radieux,un vent absent,et une température ambiante,presque indécente pour l'occasion...
Dire que j'ai faillit annuler a l'annonce du 1er ministre,proclamant le couvre-feu a 18H.
Nous avons tous bien profités de cette rentrée Raquettes,aprés une année bien compliquée,alternée de périodes incertaines.
J'ai eu plaisir a revoir certaines personnes,a accueillir de nouvelles,et comme toujours, a partager d'agréables moments de vrai convivialité avec tout le monde.
Je remercierai seulement tous les gens qui me font confiance,et qui une fois de plus me témoignent leurs plaisirs par de simples Merci...
Je dirai aussi Merci a Luc Dupouy, dont nous avons "groupés nos "effectifs" pour cette sortie,et a Luc Ball, pour son aide et sa présence parmi nous...
Merci également a ce trés sympa groupe,que je vais citer comme a chaque fois;
Cathy,Mariza,Evelyne,Diane,Gisele,Bernadette,Marijo,Marijosé,Marie...et Luc D,Luc B,Didier,et Raphael..(Bravo a lui,et a Bernadette..!)
Les "vraies" valeurs humaines, sincères et réelles en amitiés, se retrouvent sur le "terrain", auprès de personnes unies et volontaires...!
Qu'ils en soient tous et toutes remerciés encore une fois.!.
Les photos seront ci-contre. Photos "mixées" avec celles de luc Dupouy...
A bientot.
Joseph
Course aux sommets : Adarza mais pas que.
Le 10/01/2021
En ce 1er week end de 2ème déconfinement et la dernière journée avant que l'hiver calendaire et météorologique ne s'installent, rien de tel qu'un petit tour au plus beau pays du monde : le Pays Basque. Alors que pour certains c'étaient l'occasion d'aller faire la course aux cadeaux de noël, pour nous , Nono, Soso, Véro, Roro, M. Jo, Didier, Eve, et une nouvelle recrue Bernadette déjà habituée à avaler les kms, peut être moins les D+ mais cela reste à confirmer et à prouver, c'étaient la course non pas à un sommet mais à 6 , certes modestes mais avec plus de 1000m de D+ et comme toujours dépassant allègrement les 15kms. Nous laissâmes les voitures au col d'Aharza mais avant de prendre une direction sud vers le point culminant de la randonnée, une séance d'échauffement sur le pic d'Oylarandoy bénit nos membres inférieurs, décongestionnant nos poumons, dilatant nos artères et ainsi on a pu faire le point de nos vieilles carcasses rouillées suite à ces semaines de disette pédestre. Ce sommet coiffé d'une petite chapelle fut l'occasion dans la plus grande discrétion d'effectuer une petite prière pour que ce virus nous laisse tranquille pour des siècles et des siècles. Retour au col et armés de nos bâtons et moi de bonnes intuitions car connaissant pas ce petit secteur sur les flancs boisés du Munhogain, pas questions dès la reprise d'amener mes camarades sur des sentiers hasardeux que par contre moi j'affectionne. Quelques sentes tout de même dont j'ai le secret nous permirent d'atteindre le second sommet de la journée. Ensuite, sous un ciel bleu et des températures plus que douces pour la saison, (pour preuve ces dames étaient de sortie en tee shirt manches courtes s'il vous plait), en enfilade, l'Urdiakoharria, le pic d'Arrolakoharria se présentant comme une forteresse imprenable face à nous, furent pris d'assaut sous le regard moqueur et rieur d'un groupe de chèvres paisiblement installées au soleil et sous la protection d'un bloc rocheux de quelques bises venant du nord. Restait l'Adarza. Celui ci nous obligea à tirer des bords et de louvoyer sur ses pentes nord où quelques piteux névés subsistaient pour atteindre son éminence vers 13h. Pause repas mais avec un accueil un peu frileux. En effet petit cumulus qui devenait grand n'avait d'autre idée que se placer entre soleil et notre salle de piquenique. Les uns préférant poursuivre jusqu'au Mendimotcha, le 6ème, les autres ne désirant pas continuer et moi ne voulant surtout pas que la réfrigération ne se transforme en glaciation de mes camarades repus, un replis stratégique s'opéra. Perte de quelques hectomètres pour gagner quelques degré celcius réjouissait enfin de compte tout le monde. Retour par le même itinéraire sauf que pour éviter la remontée du Munhogain , un petit sentier bordé d'ajonc fut pris obligeant certains d'entre nous à lever les mains au ciel comme signe de victoire ... sur nous même bien sûr. Le caddie était plein on pouvait rentrer à la maison la tête pleines de belles images en couleurs.
Le 27/12/2020
En ce 26 décembre, Jean nous a emmenés (David, Marie-Madeleine, Jean et Marcelle, et moi) en forêt d'Iraty pour gravir le Biskartze.
L'état des routes nous a contraints a prendre le départ 3 km avant la station.
Nous chaussons les raquettes à la station et rejoignons les crêtes menant au Biskartze.
Le paysage est magnifique et la neige est idéale. Nous sommes contents de profiter de cette randonnée en raquette.
Le temps froid et venteux nous a contraint à nous arrêter au col du Bizkartze (température ressentie - 10°).
Le retour se fait par la forêt, sous un décor de carte de Noël avec les arbres enneigés.
Nous partageons notre pique-nique au retour à la station d'Iraty.
Merci à Jean pour cette belle sortie raquette, nous sommes tous ravis d'y avoir participé. Si la météo nous a contraint à ne pas atteindre notre objectif, c'est la loi de la montagne.
Le 23/12/2020
SOUM de MUSTAYOU et SOUTUROU – sortie du 20/12/2020
Bien que modeste par leur altitude dépassant 1200 m, ces deux sommets offrent un panorama impressionnant sur les pyrénées occidentales et sur les vallées des gaves. Depuis le village de Issor, à l’entrée de la vallée d’Aspe, on atteint le col de Boucoig point de départ de la randonnée à 637 m d’altitude. Une piste forestière dans le bois de Bigurne se prolonge dans le bois de Boucoig puis un sentier plus escarpé permet d’accéder au col entre les deux sommets. La cabane de Napatch s’y dresse à 1065 m, elle peut servir d’abri n’étant pas fermée. Du parc à bestiaux avant la cabane, le sentier mène à la crête escarpée du Mustayou en traversant des champs de lapiaz calcaire finement ciselé parsemés d’une herbe légèrement humide que l’on foule avec prudence. Au sommet, la vue est une merveille, sur le pic d’Anie, l’Arlas, les sommets du Benou, le pic de Ger au-dessus de Gourette. On peut apercevoir jusqu’à la Rhune à plus de 80 km. Nous admirons les volsl harmonieux d’un milan royal puis d’un vautour qui profitent du soleil généreux . Nous amorçons la descente en direction du col pour remonter vers le soum de Souturou et ses 1183 m qui nous rapproche du Trône du Roi tout proche. La descente vers le point de départ sera réalisée aisément. Orlando et Amaya venus spécialement de Pampelune étaient accompagnés de Cathy, Floriane, Marie Madeleine et Nicole.
Le 25/10/2020
Petite sortie hier, bénéficiant d'une superbe fenêtre météo.
A 9h tout le monde est au micro parking face au lac de Fabrège.
Nous sommes venus, pour certains du moins avec l'intention de voir des isards, la quantité de voitures déjà sur place nous laisse entrevoir que ça sera difficile.
Effectivement, la montagne est pleine de monde, ces amateurs de grands espaces ont bien raison de profiter du beau temps comme nous, mais quel besoin ont il de parler si fort, voire de crier, j'avoue que ce mystère me dépasse...
Montée par la foret qui arbore de superbes couleurs d'automne.
Petite halte à la cabane, en voie de restauration, les volets sont neufs, la porte de nouveau étanche, les lits superposés sont opérationnels.
Reste le problème du poêle, ceux qui ont dormi là haut et on tenté de survivre une fois le Bigourdan allumé comprendront de quoi je parle.
On repart vers la crête Lavigne Chérue, il n'y a plus de neige alors qu'il y a 4 semaines tout était blanc.
On verra quelques isards dans la montée, mais il y a trop de dérangement.
Au sommet, le repas est le bienvenu, on ne traine pas trop à cause d'un vent fort, mais on admirera deux illustres inconnus qui redescendent de l'Ossau, au niveau du rein de Pombie.
Je ne sais pas quelle épaisseur de neige ils avaient, mais d'un commun accord, nous avons convenu que ça n’était pas des débutants
Retour en continuant la crête est, moins fréquentée, on croise 6 isards, 3 femelles suitées en fait.
Puis on rentre par la foret comme à la montée.
Merci à Géraldine, Evelyne, Florence, Nadine, Henriette, Marie Jo, Joseph (le bougon), Luc, Didier,Hervé que ça nous a fait plaisir de retrouver pour leur participation.
Une fois de plus, je vais tenter de mettre des images, mais si ça ne marche pas je mettrai ça plus bas.
https://photos.google.com/album/AF1QipOk_NSKMTMjSGpSYwbXXKkjHigKK0ViKFSc-1bm
Le 06/09/2020
Chacun de nous se souvient de cette série télé,intitulée;"UN GARS...UNE FILLE'.
Imaginez un peu une autre série que l'on pourrait appeler "UN GARS...SIX FILLES"...
Eh bien,non,ce n'est pas une nouvelle "fiction" de nos chaines télé,mais bien du vécû.!...et je l'ai vécu.
Bon,certains d'entre-vous doivent se dire;"Ouahh,la chance!qu'il a", ou me plaindre..!, ou bien encore "prier" pour que..ça ne leurs arrives jamais.!...et encore.
Au final,la journée a été trés agréable,chacun (es) ayant eu pas mal d'efforts a fournir,a eu fort a faire a gérer son souffle.
Loin d'être anodine,la montée vers le "Lac Isabe"se gagne largement..avant d'atteindre ce bijou naturel,dans son écrin calcaire.La montée le plus souvent en sous-bois,avec ses 1000 m de dénivelé,dont 600 est trés soutenue.
Le sentier le plus souvent caillouteux et roulant,se fraie au milieu de framboisiers ,de myrtilliers sauvages,et d'autres multiples plantes hautes,n'est pas aisé..
Un petit "ressaut"apparaît aprés une bonne heure trente de montée,"exposée au soleil,nous arrivons sur un replat herbeux,annonciateur,par sa couleur verte,que l'eau n'est plus trés loin..
Le bruit de son déversoir trahi aussi la présence de ce magnifique lac...turquoise,frais,mi-ombragé a 1925 m..Naturellement préservé dans son environnement calcaire gris, il y a foule aujourd'hui.
Les "connaisseurs" ne se sont pas trompés,malgrés quelques personnes,il y règne un calme et un bien-être récupérateur..!la pause pic-nic est bien venue et appréciée.
Ce lac,au creux d'un "cirque" de roches, formé par la prestance de ces Pics; de la Ténebre, d'Isabe,ou encore de Sesques semble être comme "protégés" par ces géants..!
C'est sur,les efforts sont bien mérités et vite oubliés devant cette beauté.Le ciel est d'un bleu royal,malgrés quelques brumes de chaleur qui commencent a déborder des sommets,annonciateurs d'un changement de météo.
Qu'importe..! nous aurons largement le temps de descendre,et même de longer "les gorges du Bitet",avec son canyon,et son torrent tourmenté.
Agréable journée,ou chacun aura apprécié les passages en sous-bois d'Isabe. Magnifiques et autres "géants" de la nature,en ces hêtres centenaires,couverts de mousse verte fluo,et arborants par endroits un feuillage qui sans se tromper,annonce un changement de saison prochain...
Revenons a ces "Dames"...Exemplaires tout au long de cette randonné exigeante (fayot..!),elles méritent mes remerciements et un peu (un peu) mon admiration.
Ainsi,Merci et Bravo pour leurs courage a : Marie T ,Marie-madeleine ,Marie S ,( on va arrêter avec les Marie (s)...Je rappelle que "joseph" est mon prénom,et que je ne suis pas Charpentier...a moins que ce soit Menuisier..!) Cathy ,Julie ,et Béatrice...
Avant de vous quitter momentanément,je me permet de saluer mon ami Claude Carrasse (je sais qu'il se tient régulieremment informé et lis tous nos articles...Alors;
SALUT CLAUDE, portes-toi bien et salue nos amis "des cigalons" et les cadres de ma part..et on espere vous revoir aprés cette merde de covid..!
Vous aurez les photos...quelque-part par içi
Le 16/08/2020
Le Lac du Montagnon d'Iseye,comme chacun le sait maintenant,a cette particularité d'être en forme de coeur.En fonction de son niveau d'eau,la forme du coeur est plus ou moins évidente.
Encore faut-il prendre de la hauteur au sommet du Pic Montagnon,pour bien s'en rendre compte.
Cette année,les contours du lac sont un peu confus ça,mais ne nous plaignons pas,on devine le sens de cette empreinte....
J'été décidé de ne pas faire de commentaires,ni d'article sur cette rando,mais même si le sujet est "traité" chaque année (2017,2018,2019),il n'en demeure pas moins que les participants changent,et les occasions de bien s'amuser méritent bien quelques lignes et photos...
Donc,pour être bref et complet,nous devions monter "un bivouac" autour du lac,mais les mauvaises conditions météo prévues pour ce week-end,nous auront contraints a ne faire qu'un Aller/Retour dans la journée.
En tous cas,au final,on ne s'est pas mouillés,et on a bien ris... j'ai même appris un nouveau mot: Monozygote.Quel rapport avec le lac Montagnon...me direz-vous avec raison.?
Ben,! justement,il n'y en a aucun...! mais ça m'a bien fais rire...!
Si vous voulez en connaître le sens,deux options; Soit vous ouvrez votre Dico,Soit vous demandez a votre navigateur préféré, Soit,plus simplement vous demandez a M.José Reckebusch,quand vous la verrez...(Mariejo...,si tu me lis...!)
Voilà,encore une belle équipe trés sympatique,pas nombreuse mais de qualité (comme souvent!) qui aura pris plaisir a gravir les quelques 1200m de dénivelé pour admirer ce phénomene. ( Je parle du lac,pas de Marijosé....quoique dés fois..!).
Remerciant comme d'habitude les membres de ce dynamique et joyeux groupe; Fabienne,Véronique,Sophie,Marijosé,et Roland,Denis et bibi.
Les photos(les miennes et celles de Sophie) ci-joint.
Une trilogie réussie par une nouvelle encadrante
Le 09/08/2020
Les Catalans diront que les Pyrénées naissent et surgissent du Golfe du Lion, les Basques diront plutôt du Golfe de Gascogne et moi, je dirai que cette jeune dame âgée de 40 millions d'année aime bien se tremper les orteils et faire sa balnéo tantôt dans les eaux calmes de la grande bleu, tantôt faire sa thalasso dans les flots agités de l'océan atlantique pour continuer à se rafraichir. Car elle savait déjà qu'un jour, demain peut être, en voyant tous ces bipèdes que nous sommes s'agiter à ses pieds et dont quelques uns considérés par le commun des mortels comme des conquérants de l'inutile aimant gravir ses enfants ramenant ainsi des trophées, Pyrène serait privée de sa belle robe hivernale blanche. Pour le coup, pas besoin d'essayer d'échapper à l'attraction terrestre et d'atteindre l'altitude 3000 pour découvrir de beaux et nouveaux paysages. Pour cela il fallait quelqu'un du coin, quelqu'un visiblement aimant et connaissant parfaitement cette belle région entre ciel et mer où le bleu et le vert se marient très bien et de se laisser guider avec une touche de féminité qui plus est en espérant ne pas rendre jalouse ma maîtresse. Puisque que c'était sa volonté de nous offrir en ce début de mois de juillet une rando en trois actes, les Paramoudras au pied du Jaizkibel (magnifiquement relaté par Joseph), les 3 couronnes ou Pena de Haya et l'emblématique Txindoki ou Larrunarri dans la Sierra de Aralar si adoré par son peuple.
Donc après le fabuleux site des Paramoudras et son altitude 0 - 5 m avec leurs formes curieuses voire extra terrestres et un parcours rappelant parfois une ile française située dans l'océan indien, une autre curiosité attire le regard : les Pena de Haya ou Aiko Harria communément appelées les 3 Couronnes qui en y regardant de plus près et sous un angle différent on en trouve 7. Ces demoiselles aux doux noms et évocateurs à l'orthographe aussi changeante que l'altitude mentionnée sur les différents topos et cartes, même nos appareils de mesure n 'arrivaient pas à s'accorder. Dans l'ordre de passage : Erroibide la plus majestueuse, Lizartako Gaina la moins connue, Txurrumurruu la plus délicate, Irrumugarrieta la plus facile, Pustako Gana la morpionne car empêchant de visualiser les 3 majeures, Muganix la plus discrète et Arribelzta la plus timide.
Le départ se fit du col d'Elurretxe, classique me direz vous et une fois n'est pas coutume et pas pour me déplaire, histoire d'éliminer en douceur quelques toxines gouteuses, salées, sucrées et alcolisées absorbées la veille au soir à la terrasse d'un resto face à la mer et de se remémorer une bonne soirée passée en compagnie de Sophie, Bertrand, Fabienne, Roland et Véro où comme toujours dans pareil cas peu de choses suffisent pour piquer de bons fous rires (il est où le kiki et une leçon météo sur le vent du lendemain suivant l'aspect du ciel la veille au soir)., c'est par une descente que l'on débuta, le tout dans une magnifique forêt de chènes et de hêtres. Les choses commençaient à devenir un peu plus sérieuses après avoir traversé le couloir de Bocamina séparant 2 des principales éminences ainsi qu'au niveau du passage à gué du ravin Erroilbide. Le parcours changea de physionomie. Une bonne montée toujours à l'ombre commença à réchauffer l'organisme, puis on longea la crête Larraundi sur un terrain découvert permettant d'avoir une vue dégagée sur la côte. Sophie sentant que nos membres supérieurs manquaient d'entrain et d'échauffement, nous dégotta un petit passage pour nous mettre dans le bain annonçant les joutes futures mais éminentes. C'est par la face ouest puis nord ouest et nord pour finir, austère, sombre , humide et par un petit sentier raide mais bien tracé tantôt sur de la terre noire, tantôt sur du granit que la première des couronnes, Erroilbide fut gravie. Véro se demanda qu'est ce que qu'elle faisait là. Pour le coup d'oeil pardi. En effet, vue magnifique sur la retenue d'eau d'Endarra-San Anton Urtegia mais aussi ce jour là en raison d'une ambiance limpide sur le golfe de Gascogne dans toute sa grandeur et splendeur ainsi que les monts de Gupuizcoa, de Navarre, la Rhune, l'Orhy, l'Anie... ETC ETC. Vous vous rappelez du kiki, et bien on l'a retrouvé chemin descendant de la première couronne non pas dans le dos de son propriétaire mais dans les bras de son maître. Petite pause puis s'en suivitl le passage de Lizartégana où l'échine fut tout juste courbée de quoi humer cette terre Basque. Tout allait bien jusqu'à la présentation devant nous de la véritable seconde couronne Txurrumurru. On demanda à la maîtresse des lieux de nous faire une démonstration du passage de la seule difficulté qui s'avèra en fait d'un véritable tour de passe passe de Sophie tellement avec légèreté, aisance, habileté et grâce que cela paraissait pour moi et Véro les néophytes du jour évident. Sophie nous guidant, Véro en second qui passa cette cheminée de 8 m tel un père Noel, moi tout juste derrière suivit de près d'Evelyne et Didier. Ensuite il n'y avait plus qu'à se faufiler puis attendre que le parcours se dégage car affluence il y avait, 2ème petite cheminée puis un passage en dévers avant de gagner le sommet et d'effectuer la photo de groupe. Midi se trouvant là et avant d'attaquer l'Irrumugarrieta, c'est sur son flanc boisé que l'on effectua l'ouverture des sacs suivit d'une petite sieste. L'ascension de la 3ème véritable couronne fut une simple formalité malgré nos estomacs remplis. Pustako Gana, Muganix et Arribeltza furent passées sans encombre à l'inverse d'une pauvre et malheureuse dame qui pas assez vigilante nécessita l'intervention des secours ainsi que l'utilisation de moyen aérien pour venir la récupérer. Le retour et la descente dans la fraicheur de la forêt furent bien appréciés ainsi que le verre de l'amitié où Véro et moi même furent nommés chevaliers du Pays Basque et couronnés bien sûr par notre valeureuse encadrante et guide à la fois.
3ème acte : Le Txindoki. Voila un nom de montagne qui sonne bien. Mais pas que. Petit retour en arrière ou grand bon dans le passé. An 1977, voila l'année qui me permit de me diriger en direction du sud. Enfourchant d'abord mon solex, puis un peugeot 102 et pour finir une motobécane, les montagnes et les sentiers de Soule et de Basse Navarre étaient enfin à ma portée. Au delà, seuls les guides d'Olivier et de Miguel Angulo me permettaient de franchir cols et sommets lointains et ainsi d'avoir une vision plus grande de cette montagne. D'ailleurs, c'est ce dernier, M. Angulo qui me fascina pour cette montagne par sa description. Je cite : " Le Txindoki est le sommet le plus caractéristique et le mieux individualisé du massif d'Aralar. Sa face nord abrupte domine Amezketa de près de 1200m. Par sa situation géographique, son altitude et sa morphologie, le Txindoki est la montagne la plus célèbre du GUIPUZCOA. Le panorama prodigieux que l'on découvre de son sommet justifie son appellation de balcon du Guipuzcoa" A l'époque je ne connaissais par des récits que le Cervin, l'Eiger et les Grandes Jorasses qui présentaient une telle face nord. Cette montagne si proche et lointaine devenait un mythe et elle est mythique et adorée de son peuple. Comme tout se joue à l'âge play school, âge que je ne quitte que très rarement, un rêve d'enfant se réalise forcément. C'est en discutant tout naturellement avec Sophie que le nom de cette montagne est ressortie. Elle la connaissait, moi j'en rêvais depuis une quarantaine d'année. AVE SOPHIA.
Sortie courte avec tout juste un peu plus de 900m de dénivelé, initialement prévue le 15 juillet, c'est en parfaite encadrante que Sophie avança d'un jour celle ci en raison d'une météo bien plus favorable. Beau temps au départ de l'ermitage de Larraitz (400m). Les chevaux de courses Marisa, Luc, Evelyne et Didier complété de Véronique, Fabienne, Roland, Sophie bien sûr et moi même étaient lancés et permirent d'atteindre vite le col d'Egurral (1160m). De ce point en moins d'une demi heure par une bonne et franche montée le sommet (1348m) était atteint. De ce balcon , jolie vue à 360° où quelques cumulus et brumes souvent présentes dans la région venaient apporter un peu de fraicheur. Le repas sera pris à quelques mètres du sommet à l'abri du vent. La descente peut être un peu moins rapide que la montée avec une pause à la ferme Beltzulégi se fit toujours dans une bonne humeur.
MILESKER Sophie pour ta gentillesse et ta disponibilité, de nous avoir fait découvrir des coins originaux, connus et méconnus de nos belles montagnes pyrénéennes.
Fin du confinement. Enfin, quand les enfants de Pyrène nous apparaissent (de près) à nouveau.
Le 20/07/2020
J'offrais en 6 jours 4 sorties à ceux qui voulaient bien me suivre, un menu copieux voire gargantuesque à la vue de nos estomacs rétrécis par 2 mois de disette et de famine pédestre. Encore fallait il avoir retrouvé de l'appétit mais là aucun doute, le servietton autour de la bouche, le sourire caché mais trahi puisqu'il montait jusqu'aux oreilles car content de nous retrouver et que dire de nos jambes, elles pédalaient dans le vide comme si nous étions juchés sur des chaises hautes. De véritables bébés attendant leur pitance et moi le premier. Etaient présents autour de la table Didier L, Serge D, Sylvie G, Jean Marc B, Marie T, Marie Jo et Luc, Cathy P, Véro J pour ce repas de famille. Au menu donc, les gorges d'Ejuharré situées comme chacun le sait en Haute Soule, moins connues que ses voisines mais restées authentiques et sauvages. Ce premier plat qui s'avéra une bonne entrée (en la matière) était composé d'une soupe tantôt un peu fraîche, claire et peu consistante mais aussi grasse, épaisse et collante aux godillots ainsi qu'aux fessiers. Ce potage dont certains clients très affamés jugeant nécessaire d'y incorporer une bonne partie de leur corps, les pieds dans le plat ne suffisant pas fut repris 6 ou 7 fois tant que l'on était au fond du pot (gorges). Le chef de rang que j'étais s'aperçu très vite qu'il n'était pas dans le coup, laissant son regard suivre certaines serveuses se trompait de salle. Le métier de chef de rang ne s'improvise pas, pas question de faire visiter la cave par un escalier brinquebalant et glissant. Donc je repris très vite les commandes couteaux et fourchettes en mains. Pour le hors d'œuvre je décidais d'y incorporer fruits et légumes, le tout dans une ambiance vert concombre s'accommodant parfaitement avec la couleur de nos joues rouge tomate cuites à la vapeur à la vue des gouttes de sueurs sur nos fronts dès les premières raideurs de pentes. Pas question de ramener sa fraise et de se prendre le choux, on était là pour en baver et savourer. Pas question également d'appuyer sur le champignon tant que le plafond de la salle était gris et bas. Nous avancions en rang d'oignons dans cette forêt de hêtres droit comme des asperges et assaisonnée d'ails des ours. Une petite pause s'imposait au sortir des gorges, la grotte Molerse, petite salle annexe, histoire de faire les poireaux devant nos appareils photographiques et de trouver un coin à l'abri du vent pour continuer notre repas, le vrai. Enfin le mont Uruso se présentait devant nous, pas question là non plus de couper la poire en 2 et de raconter des salades, armés de nos bâtons comme des couteaux et des fourchettes, il fut avaler. Pour certains les carottes étaient déjà cuites mais de là, annoncer que c'était la fin des haricots, pas encore. Sous nos pieds 400m de vide, hauts comme 3 pommes on en menait pas large, c'était pas le moment de tomber dans les pommes. Là, nos cœurs d'artichauts mis en émois devant la beauté des lieux faisait oublier que l'on était qu'à la moitié du repas, la descente restait à faire. Cette descente à peine entamée me voila emporté par la foule (Véro) qui nous traine, tous les 2 coudes et genoux à terre, qui m'entraine, écrasés l'un et l'autre, nous ne formions qu'un seul corps. Et le flot sans effort mais non sans douleur nous pousse, enchainés l'un et l'autre, et nous laisse tous les 2 épanouis, enivrés et heureux mais grimaçant. Bon pour ce remettre de ces émotions, le beurre dans les épinards était le bien venu pour entamer officiellement la descente après cette cette farandole un peu folle. D'abord sucrée et légèrement acidulée il a fallu vite se mettre à l'évidence qu'avec la verticalité des lieux elle allait finir par être salée et amère pour quelque uns d'entre nous, gare aux chutes. Bon dans un souci de ménager la chèvre et le chou, d'accord pour ne pas finir sur un sentier que j'affectionne particulièrement, mais plutôt sur une bonne piste. Laisser ces dames sur le bord du chemin c'est pas très sympa mais si c'est pour la bonne cause... voila que 3 galants hommes pas encore rassasiés partirent chercher les voitures avec juste ceux qu'il faut de piquant pour ne pas faire chou blanc Au final personne n'a mangé les pissenlits par la racine. Voila une rando qui ne comptera pas pour des prunes, il fallait bien avoir la pêche et la banane pour remerciements. L'addition, j'en conviens peut paraître salée : 1100m pour 7h30 de marche pour une reprise.
Comme l'appétit vient en mangeant, la rando vient en marchant. Le premier plat à peine digéré, c'est Sophie qui se chargea de dresser la table sur sa chère terre Basque dans la province du Labourd du coté d'Itxassou. Pour ce repas en tête en tête sans chandelles mais avec un soleil omniprésent, le menu était composé de 3 pièces de choix, roties et dorées à point : le Mondarrain, le Gorospil et l'Artzamendi fumant encore à peine sorti du four. Une voiture laissée au pas de Roland, l'autre au col de Légarré notre point de départ. Le pic d'Escondray semblant trop indesgeste pour une heure si matinale pour être consommé sur place et trop saupoudré d'herbe de fougères fut évité par sa gauche et c'est depuis le col d'Amezketa que l'on entama la dégustation du Mondarrain quoi que sa montée assez directe et son sentier tracé telle une entaille faite au couteau bien aiguisé. Ensuite s'en suivit une longue mais appétissante course de crête en enchaînant pic d'Ourezti, mont de Bizkayluze et pour finir le Gorospil avec sa garniture de Digitale que ce jour là, un point commun entre Sophie et cette fleur existait (voir photo). Tantôt un pied en France tantôt un pied en Espagne nous permettaient d'atteindre le col des veaux et le col d'Iguzkielégui. Ensuite, on a beau tourner l'assiette dans tous les sens, il faut avoir encore faim pour l'avaler celui là. L'Artzamendi fut chipoté, pâturé, grignoté et englouti avec une pause au col de Méhatché et en prenant un petit supplément d'exercices physiques et acrobatiques le long de la clôture de l'enceinte coiffant le sommet. La descente vers le lieu dit Laxia fut une simple régalade sur un sentier que me faisait découvrir Sophie sous le pic Malda. Restait à trouver une petite note sucrée et acidulée, ce qui fut fait lorsque de magnifiques cerisiers regorgeant de cœur de pigeon bordant notre chemin final se présentaient à nous et surtout nos papilles gustatives. Il n'y avait plus qu'à ce servir en levant les bras. Ne croyait pas que la nappe fut dressé dans ce lieu qui ne manque pas de coin de verdure, les 1000m de déniv furent dépassés pour 8 h passés dans dans la nature. Par contre quelque chose me dit que ce lieu peut convenir très bien à une rando resto. A suivre.
Bon un repas sans dessert n'est pas un véritable repas, et comme le dessert parfois se mérite, direction le cirque du Litor au fond de la vallée de l'Ouzom, entre Aubisque et Soulor, entre Basses et Hautes Pyrénées. Seuls quelques uns d'entre nous ont pu le déguster car il a fallu le chercher. Je vous rassure tout le monde a eu sa part de douceurs sucrées. Les moins gourmands se sont contentés du "Turron" de Saucède avec 700m de dénivelé dominé par l'imposant Pic de Gabizos, une véritable pièce montée soit dit en passant en cheminant par le col de Soum et son lac, le Cap d'Aout et le col du Soulor. Alors pour 300m de plus, qu'elle était donc cette délicieuse gâterie qui, non pas aller réveiller nos papilles et faire baver nos babines mais plutôt dilater nos pupilles ? Harponnés pour certains, couchés pour d'autres ou à cheval pour quelques uns sur la pointe de Surgatte dominant de 800m la vallée d'Arrens, c'est bien le Balaîtous tout juste sorti du réfrigérateur hivernal dégoulinant de crème glacée qui fut apprécié et admiré. Le retour allait se faire sous une température chaude en ce jeudi 21 mai avec quelques petites surprises que n'apprécient pas nos molets et cuisses surtout en fin de journée et après 18kms tout de même dépassant allègrement encore une fois de plus les 1000m de déniv. Pour ce banquet furent présent Véro, Marie S, Marie T, Denise F, Didier L, Marie José, Roland, Fabienne, Sophie, Henriette, Maïté, Marie Jo, Jean Marc, Marisa, Géraldine, Denise T, les 2 minots Margaux et Christophe et mes lieutenants du jour que je remercie qui sans eux tout ce petit monde n'aurait pas pu sortir et se retrouver Luc y Luc et Joseph. Merci donc à eux ce qui a permis de scinder le groupe mais pas d'éviter les remarques d'un "nain" de jardin de Pyrène un tantinet comptable et grincheux.
Manquerait il pas un plat me diriez vous ? Le poisson me semble t'il ? Tout juste. Donc le lendemain du dessert, revenir au salé pourquoi pas. Puisque cela était son désir, c'est avec plaisir qu'un nouveau tête en tête m'était proposé toujours sans chandelle mais en espérant ne pas en voir 36 sur les flancs nord de cette montagne. Ce jour là c'est avec Marie Christine, encore une Basquaise mais sur des terres béarnaises cette fois ci, que ce poisson en forme de montagne (avec un peu d'imagination et surtout sans limite) que nous débarquions tous 2 frais comme des gardons au port de Castet. Après avoir traversé le bois de Séques le plat se trouvait devant nous . Au menu le Moulle de Jaut. Une montée assez directe en direction du col de Lallène puis s'en suivit un tricotage et décorticage plus alpin de son arête centrale ou crête de Coos parfois en équilibre ou bien sur les fesses jusqu'à son point culminant 2050m. Là haut pause repas puis c'est par la voie la plus directe et parsemée de petites arêtes rocheuses qu'il ne fallait pas avaler de travers du coté de la face nord que je ne connaissais pas et dont je remercie M. C. relevait encore plus la sauce qui jusque là n'avait pas manqué de piquant. Une rando qui ne se contenta pas que de sueur mais où il a fallu avoir du cœur et toujours une petite fleur des Pyrénées à offrir en l'occurrence à Marie Christine. 1250m de dénivelé mais surtout du bon temps comme toujours là haut.
L'APPETIT VIENT AUSSI EN MARCHANT
Lac et pic d'Er, les pierres gravées en prime
Le 18/07/2020
ce 18 juillet, 16 vaillants cafistes se retrouvent en dessous de Gabas pour attaquer une montée soutenue.
Frédéric, le plus toulousain des Corses, à moins qu'il ne soit le plus corse des Toulousains nous attend déjà sur place.
Le temps est splendide, assez frais, c'est parfait car le pourcentage sans être abominable est respectable.
La traversée des deux clairières nous offre un panorama fleuri, entre autres de superbes lis martagons.
Petit arrêt au dessus du lac, puis ça repart, il reste 500 m à grimper jusqu'au pic.
Sous la rassurante conduite de Joseph, toujours galant malgré son incessant bougonnement, quelques unes de ces dames vont sagement vers la cabane d'Er, nous sommes 10 je crois à monter jusqu'au pic.
Dire que la pente est douce ne serait pas vraiment conforme à la réalité!
Repas là haut puis descente par la crête qui va vers le pic d'Aule, prudence, car la moindre glissade se payerait au prix fort.
On se retrouve ensuite pour la chasse aux pierres gravées, on en trouve 8 ou 9, j'avoue avoir perdu le compte.
C'est toujours aussi émouvant à lire.
La plus ancienne qu'on trouvera date de 1891.Personne n’était né dans le groupe. Étonnant non?
Enfin, une longue descente nous amène au pot de l'amitié, bien mérité.
Superbe journée en compagne de copains extrêmement sympathiques.
Merci à Gisèle, Nicole, Julie, Henriette, Géraldine, Noëlle, Marie Jo, Marie Jo, Didier, Didier, Luc, Joseph, Renaud, Jean Marie, et Frédéric d'avoir été là.
Les photos, en esperant que ça marche...
Le 05/07/2020
PARAMOUNDRAS....! "Quésako".?
Si ce nom ne vous évoque rien, moi non plus..,jusqu'a hier.!
Alors,NON ,ce n'est pas le dernier long métrage de Disney..,ni un nouveau vaccin anti-Covid.., ni une nouvelle destination tendance de vacances....encore que..! Grace a notre aimable et charmante Sophie,(jeune recrue parmi les encadrants) au C.A.F, certains de nous se serons couchés "un peu moins ignares" ce Samedi soir...
Sur le littoral Océanique,le long de la côte Basque-Espagnole,en partant de Fuenterabia (Guipuzcoa),et visible uniquement par marée basse,nous avons découvert ce site d'étranges "sphères de grés".
"Formations rocheuses régulières et symétriques.Boules et cylindres de grés durs dans des grés tendres.Parfois localement bombées en "Poire",ou en forme de "tonneau" .
PARAMOUNDRAS du massif de Jaïkibel,en forme de boules...(Selon Wikipédia).
Voilà,pour le "coté" scientifique" de la chose. Sur un plan (plus humain),l'accés a ces curiosités,demande,outre de connaître les horaires de marées,et ne pas craindre "les épineux".
Vous voila prévenus,les sentiers qui menent au bord de l'océan,sont relativement fournis en fougères hautes, jeunes Genets, et autres branchages "piquants"...aîe..!..Ouille!..
Sophie aussi,nous avait prévenue et déconsellée le port du "short",malgrés cette belle journée estivale et la proximité de l'Océan...Que Nenni.! gare aux mollets..!
Mais ces petits instants urtiquants,"n'ont en rien altérés la curiosité des 14 participants. Certe,le massif du Jaïkibel est connu et fréquenté pour la belle balade jusqu'au sommet,ou culminent des antennes-radars,mais bon nombres d'entre-nous ignorent la présence proche des Paramoudras.
Coté "pratique",sur le terrain,a ceux qui sont habitués a cotoyer;Cimes,Cols et Sommets Alpins,le contraste est saisissant et sans comparaison.
Le "vert" des Alpages,laisse place a un "Bleu"aux multiples nuances..,les Roches grises,ou blanches de neige,se changent içi en "Ocres" vifs et bigarés..!
Au raz de l'Océan, autre symbole de notre beau département avec le Jean-Pierre, mon altimetre affichait "3"Metres..( Bonne occasion de le parametrer)..
Sophie,pour sa 1ere Rando en "qualité d'encadrante",a su organiser et maitriser avec "brio"cette journée.Elle connait bien les lieux,pour habiter a proximité (Hendaye),mais cele n'enleve rien a ses qualités de guide,et c'est en toute confiance que le groupe a suivi..
J'ai eu un grand plaisir cotoyer et l'entourer dans ses "premiers pas"d'accompagnatrice,mais,pour avoir fait de multiples randonnées avec elle, , je n'avais aucune crainte sur le déroulement de la sortie..
Faut dire aussi,que le groupe présent ce Samedi,n'avait rien de "débutants",et encore une fois,en mon nom, je tiens a souligner l'importance; d'une bonne convivialité dans chaque groupe, de moments d'humour,de partages et surtout d'entente parfaite, et de cohésion pour passer une agréable journée et conserver de beaux souvenirs...
Je remercierais enfin;Toutes les charmantes et amicales participantes a commencer par Sylvie,Véronique,Noelle,Caroline (de retour),Fabienne,Marisa,Valérie (C-D) et bien entendu Sophie.
Les "Mecs" charmants aussi,(mais sur un autre plan);Jean-Marc,Denis,Jean-Marie,Roland,Julian (C.D)..
A bientôt pour d'autres articles sur nos belles randonnées,Alpines ou non..!
Le 26/05/2020
3ème sortie en 8 jours.
1100 m le 17/05, 1200 le jeudi suivant, 1300 dimanche 24, les restrictions virales n'ont pas entamé l’enthousiasme des troupes!
Dimanche donc, départ à 7 h au désormais célèbre pêcheur de Susmiou.
A la demande générale de Joseph, on fera le chemin par Aubise, encore que je trouve le trajet par Espelunguere plus joli, mais il n'aurait pas permis la boucle.
Montée tranquillou dans les nuages qui se déchirent au niveau de Banasse.
Le 28/03/2020
Bonjour a vous tous.
Vraiment désolé pour le retard de publication de cet article,mais j'ai eu des soucis de connexion Internet...
C'étais (probablement),notre derniére "Randonnée Raquettes" de la saison,car non seulement l'hiver 2020 aura été trés déficitaire en enneigement...mais une autre mauvaise nouvelle nous attendais,au lendemain de cette MAGNIFIQUE journée ensoleillée a souhaits.
En effet,la rumeur disais que la France serai touchée par l'arrivée d'un virus venu de Chine...mais cela nous semblai loin encore...
Dés lors,insouciants que nous étions,nous avons bien profittés de ce terrain grandiose du secteur d'ANAYET (aprés la frontière du Pourtalet).
Malgrés quelques soucis de fixations de raquettes que l'une d'entre-nous a rencontrée,et mis ma patience a rude épreuve....d'autant que j'avais bien précisé les jours avant; "de bien régler vos raquettes chez vous..!."( comme quoi,c'est utile de faire de la prévention)...!:(...Hein M-A......nous avons pû effectuer une belle boucle originale a proximité du Grand ANAYET,et non loin de son Lac.
Malgrés un peu de retard,dû aux nombreux arrêts "techniques de sangles" de raquettes défectueuses,nous somme arrivés finalement sur un "sommet-crête" au Pied du "Grandiose ANAYET""ou nous avons déjeunés paisiblement sous un soleil radieux....
Trop tard pour aller au bord du Lac d'Anayet,alors,nous descendons le long des pistes de ski (fermées pour cause de début d'épidémie en Espagne),dans un calme inimaginable pour une station de ski,qui nous appartenais entierement ce jour là..
Sans le savoir,mais en le redoutant un peu,nous étions les derniers randonneurs, avant un confinement général a l'ensemble des Pays Européens....et Mondial aujourd'hui..
Depuis,le confinement s'est endurci....mais çà,je ne vais pas vous en parler (d'autres le feront mieux que moi....OU PAS!)..
Voiçi quelques photos prisent,entre deux "bricolage de sangle",et qui refletent une trés belle journée avec des amis...(es),avec un manteau neigeux déjà "trés limite"...
Merci et Bravo aux filles et aux garçons. (je vous laisse les reconnaitres sur les photos...
Les " 3 Mousquetaires" qui m'ont "agréssées lachement",a coups de boules de neige..! alors que je les attendais sur le bord de la piste......ca m'apprendra a être attentif aux derniers....!
Ma vengeance sera ....a la hauteur de leur "humour et sympathie".....:)
BON COURAGE A TOUS EN CETTE PERIODE DE "CONFINEMENT".! Surtout,soyez prudent et prennez bien soin de vous...!
joseph
XXL, Le sentier interdit, le chemin de la peur, la sente perdue au coeur de Pyrene
Le 26/03/2020
C'était le dimanche 15 mars, le jour d'avant, le jour avant que le ciel nous tombe sur la tête nous les randonneurs de France et du monde entier, amoureux de grands espaces et de liberté. Mais cela n'est rien comparé à ceux qui iraient lutter pour sauver leur vie et ceux qui lutteraient pour sauver des vies au prix de la leur à cause de ce virus.
Alors cette rando toujours gardée secrètement dans un coin de ma tête il fallait la réaliser puis leur dédier. Très peu de dénivelé, peu importe mais souvent suspendu entre terrain, falaise et vide. Peu importe ce qu'il pouvait m'arriver, ce que j'allais découvrir. Il fallait la faire un point c'est tout. Grandiose, une véritable pépite celle là.
Le ciel pouvait me tomber sur la tête, d'ailleurs l'orage menaçant se faisait entendre mais des jours meilleurs reviendront, de nouvelles fleurs apparaitront.
Atxuria : Euskal Herria spot. This was the place to be.
Le 26/03/2020
Pourtant chemin faisant rien ne prédestinait, sauf les prévisions météo encore une fois justes, cette journée d'une admirable beauté par ses paysages, couleurs et conditions de randonnée. En effet, plus on se dirigeait vers l'ouest, vers l'océan, plus les nuages étaient nombreux. Ceux ci, appelés cumulonimbus, surmontés de leur coiffe blanchâtre ne laissaient présager rien de bon d'autant plus que la température de l'air au niveau de Biarritz n'était que de un degré. Arrivés au pied de l'Ibanteli, quelques gouttes de neige fondue et reste d'averses de grêle n'emballaient pas trop ces dames à sortir des voitures. Tant pis, notre premier objectif l'Ibanteli et ses modestes 698m encore pris dans un épais brouillard se présentait devant nous. Après quelques cheminements et errements sur les contreforts nord et boisés parsemés de palombières, la vue se dégageait petit à petit, le brouillard laissait sa place à des trouées bleues de plus en plus larges et permettait enfin à l'équipe d'admirer la verte plaine et blanchie par divers hydrométéores encore présents autour du village de Sare et de contempler le seigneur de la province basque où nous nous trouvions : La Rhune. Dès 200m d'altitude la neige faisait son apparition atteignant même une dizaine de centimètres au sommet. Neige froide et sèche, d'une légèreté étonnante et très agréable à fouler rendant les paysages d'une beauté rare à cet endroit car rappelons le, nous nous situions à peine à quelques kilomètres de la côte Atlantiques. Une fois au sommet, une petite surprise nous était réservée, de nouveau pris dans les nuages mais cette fois ci avec une averse de neige d'une durée de 20 minutes rendant encore plus hivernale cette sortie et cela n'était pas pour nous déplaire. La descente vers le col de Lizarrieta 441m se fit dans une ambiance bon enfant en marchant, galopant dans la neige, roulade sur des meules de fougères et diverses batailles de boules de neige furent vite improvisées. De ce col vers la base de l'Atxuria où le repas de 13h fut pris, le parcours se fit soit par la piste forestière soit par la crête frontière. De la borne frontière 54, il s'agissait de gravir les pentes de la Pena Plata puis de contourner la base de sa muraille et d'arriver à atteindre la crête là où une faiblesse se présenterait devant nous. Changement de décor une fois après avoir atteint l'arête, le versant nord recouvert de neige plutôt dure voire glacée, inspirait plutôt méfiance et il fallait faire attention où l'on mettait les pieds. De là, la montée en direction du sommet se fit avec prudence et quelques passages avec les mains ne décourageaient personne et firent même le bonheur de Marie, Sonia et moi même adeptes de la SAE. Brève mais jolie pause au sommet, 756m, histoire de garder en mémoire ces paysages enneigés mais déjà 15 h sonnait, la descente fut attentionnée, sage et retenue. Avant la remontée vers le Saiberri, il fallut trouver un gué pour traverser le ruisseau venant du col des 3 bornes non sans mal. Premier sur la liste et aidant les suivants à le franchir, cela me valut lors de la traversée de Marie, un joli coup de coude involontaire au visage de sa part et du coup la perte inévitable et inexorable de ma paire de lunettes. Le Saiberri passé, il était déjà 17 h. Restait à entamer la dernière descente vers les véhicules en traversant une forêt ainsi qu'un champs de palombière, la randonnée pouvait se terminer dans la bonne humeur sous un soleil plus que couchant puisqu'il était 18h passé. Un peu plus de 8h de marche et un dénivelle affolant les gps de certains (1400m) corrigés par notre ami Frédéric à 1250m tout de même. Un grand merci à Marie Christine pour sa première sortie menée d'une main, pied et tête de maÏtre et j'espère pas la dernière en tant qu'encadrante que je me fit un plaisir d'aider dans sa partie finale. Groupe sympa composé de Marie, Didier, Bernadette, Frédéric, Sonia, Marie Christine et Denis qui s'en est sorti à ramener tout le monde à bon port sans ses lorgnons où je n'oublierai pas le coup de coude de Marie comme j'ai oublié mes lunettes.
WHERE YOU HAD TO BE. QUITE SIMPLY.
Entre ciel et Terre, Curé et Notaire, Aspe et Ossau
Le 25/03/2020
A l'heure où je composais, décomposais, recomposais et disposais de 4 jours pour enfin réaliser un vieux rêve d'une trentaine d'année, je décidais de me poser dans ce jardin de Pyrène où ses enfants se tiennent par la main pour réaliser et relier le col de Marie Blanque au col du Somport en suivant le plus possible la crête séparant la vallée d'Aspe à sa voisine la vallée d'Ossau. Quatre jours donc mais en sachant avant le départ que le deuxième jour allait gâcher cette expédition. Je savais que le jeudi, celui où on fête les Marie (très nombreuses au CAF) allait être médiocre coté météo. Pire que médiocre puisque la première nuit, au col des Arques, et oui les premières fois c'est fait pour ne pas oublier, (ma première nuit à la belle étoile en 43 ans de randonnée) fut copieusement arrosée. Le petit bivouac se transforma vite en baignoire, je dirai même en marre aux canards. Attendant que la pluie cesse au petit matin, il n'était pas question de bouger le petit orteil de peur de perdre le bénéfice du peu de chaleur apporté par l'eau de pluie réchauffée au contact de mon corps. Donc ce jeudi dans le brouillard fut perte de temps, improvisation, plus question de suivre les crêtes. Descente à la cabane d'Ibech pour prendre le petit dej plus un acompte du repas de midi et ensuite suivre le GR en essayant de ne pas trop le perdre pour se rendre à la cabane d'Arrioutort qui fut la bienvenue pour se mettre au sec, se réchauffer avec un feu de cheminée. Les 2 jours qui suivirent se passèrent sous un ciel bleu, et furent menés tambour battant (12h de marche chaque jour) avec un bivouac à 2500m d'altitude sur la face sud du Pic de Sesques car il fallait bien respecter l'horaire du bus que je devais prendre au col du Somport à 20h qui devait me redescendre au village d'Escot. A 19h30 je foulais la RN 134 à son point culminant.
Donc vu que l'intégralité du parcours initialement prévu ne put être faite pendant ces 4 jours, il fut quand même réalisé quelques jours plus tard sur 1 ou 2 jours avec là aussi une jolie nuit à la belle étoile. Et comme les belles histoires se terminent en chanson ou en musique plus précisément, le festival HD2O de Gourette venait à point nommé pour clôturer mes vacances. Ambiance électro, pas besoin de fumigène puisque le brouillard, encore lui, venant du fond de la vallée prenait des allures de Purple Haze avec les derniers rayons d'un soleil couchant sur les sommets alentours. D'ailleurs n'entendait on pas une fois dans l'obscurité le Capéran de Tortes tout en se rapprochant de la Pène Sarrière ces quelques mots :"Tu cherches, tu ne me connais pas, tu fais quoi ce soir, tu cherches quelque chose, je le sens, je me découvre par toi, personne n'a besoin de voir…"
Hike, Climb, balneo, Music and cool attitude to Bagnères de Luchon.
Le 14/03/2020
After a coffee at home …. , nous voila tous les 5 partis sous un ciel couvert, pluvieux à l'approche de la vallée de la Garonne et neigeux à l'entrée de Bagnères de Luchon. Pas de quoi mettre des cafistes dehors mais voila, il fallait se parer de beaucoup d'optimismes. Se fut notre tenue de rigueur le jour, la nuit on pouvait s'en libérer et laisser de coté quelques couches. Une fois le camp de base installé à l'hôtel du petit train, notre première activité fut une promenade dans les rues, les avenues et les boulevards de Luchon, histoire de repérer quelques restos pour le soir et de boire un coup avant la surprise du Week end. La seconde activité se voulait bien plus sportive bien sûr. Saint Mamet, commune voisine est dotée d'une bien jolie salle d'escalade. Mes compagnons du jours tous novices se sont prêtés au jeu et ainsi faire leurs premières longueurs dans cette SAE (structure artificielle d'escalade) avec une mention très bien à Fabienne. Ensuite, crêpes bretonnes et cidres additionnés d'un délicieux dessert enveloppé de crème fouettée (il n'y a pas dehors qu'il y en avait) furent notre réconfort après 2 heures d'efforts. Après direction le casino qui fut notre refuge durant une bonne partie de la nuit . Le festival électro pouvait distiller ses premières notes de musique le tout dans une atmosphère bon enfant. Il est vrai que l'ambiance qui régnait à l'intérieur contrastait avec celle de l'extérieur. D'un coté foule, chaleur, du gros son diffusé par les platines des DJ montant jusqu'à 150 bpm et de l'autre quelques brebis égarées, fraîcheur, silence et légèreté avec ces gros flocons abandonnés ici ou là s'accrochant aux branches des arbres ressemblant à des notes de musique sur une portée musicale et hivernale. Le retour au camp de base vers 4h du mat était le bien venu, il ne restait plus qu'à attendre l'heure de l'after sous la couette et l'éclaircie providentielle tant espérée déclenchant la rando raquettes du samedi. Après quelques hésitations concernant le lieu, la sortie big foot se passa du coté du village d'Artigue et on devait passer par la cabane du plan de Bose, rejoindre le village de Gouaux de Luchon et revenir sur Artigue. Seulement… ON DEVAIT. Manque de bol ou plutôt de sommeil, une piste pourtant évidente fut manquée à un carrefour il est vrai à 5 directions. La mauvaise fut prise bien sûr, de bonnes pentes, des embranchements douteux et hasardeux n'amenant nulle part furent notre menu mais le tout dans un beau décor enfin hivernal doit on dire. Une bonne couche de poudreuse craquait sous nos pas, la forêt de sapins recouvert de neige régalait nos papilles gustatives et pupilles oculaires. Petite pause casse croute à 15h mais le froid qui commençait à nous caresser l'échine nous obligea à écourter celle ci et d'apercevoir la voiture vers 16h30. Pour nous réchauffer une seule solution, les Thermes de Luchon et ses eaux chaudes et sulfureuses, bains bouillonnants et vaporium pour se détendre et se remettre des efforts de la journée car elle était loin d'être finie. La soirée commençait au resto, entrecôte, pizza et camembert cuit au menu puis deuxième nuit au casino avec une ambiance folk, pop, rock, hip hop et latino avant qu'elle ne devienne électro et techno jusqu'à 4h du mat. Bref passage sous la couette puisque pour le second after un autre décor nous attendait les bras ouverts, a big room atmosphere to lake d'Oo. La rando du dimanche se passa sous un ciel entièrement bleu azur, la neige dans les basses altitudes avait disparu, l'accès au lac par son chemin d'habitude noir de monde l'été, était glacé et nous promettait un retour des plus prudent. Mais la température douce et printanière devait faire fondre tout cela et moi, comme un singe en hiver, de ne trouver rien d'autre que de me vautrer au milieu des branches d'un sapin couché sur le sol. Peu de monde dans cet endroit magnifique, la cascade faisait doucement entendre ses chuchotements de quoi faire une bonne pause et sieste n'est ce pas François. 3 jours et 2 nuits bien remplis de multi activité du coté de Bagnères de Luchon. Furent présents et dans l'ordre d'apparition au milieu des matinées : Fabienne, Roland (ou Roland et Fabienne), Véronique, Denis et François.
Le 24/02/2020
Nous étions 9, en ce dimanche 23 Février 2020, à nous élancer du village de Gaillagos (à 950 m d’altitude) vers le Col de Couret atteint après 1H30 de montée assez soutenue. Le temps est magnifique, la vue superbe sur les sommets du Cabaliros, du Balaîtous, du Palas, des Gabizos et du plus modeste Pic de Bazès tout proche.
Nous nous trouvons sur le sentier du tour du Val d’Azun et ce qui est exceptionnel en cette saison, c’est l’absence de neige en-dessous de 1900 m d’altitude. Nous gravissons la crête rocheuse qui mène au soum de pene (culminant à 1616 m)où nous parvenons après 3 heures de marche.
A la descente, nous effectuons la boucle par le soum du Laya et le col de Liard, rejoignons le village de Arcizans Dessus puis empruntons sur quelques centaines de mètres un pittoresque chemin qui nous ramène à notre point de départ. Le groupe était composé de Albert, Christian, Gisèle, Jean Marc, Marie Françoise, Marie Germaine, Nicole, Raphael et René.
Le 23/02/2020
Nous avions prévus Luc Ball et moi-même d'amener un groupe d'Amis randonner autour du Pic de Bareilles en passant par la Cabane d'Ibech, mais ce matin là, en arrivant au village de "Bilhere en Ossau", une barrière nous barrait la route d'accés, suite a un éboulement routier....
Dés lors,il faut vite s'adapter et trouver un "plan B",a ce groupe de 20 randonneurs aguèrris et désireux d'en découdre avec les sommets et crêtes pyrénéens...!
Les "crêtes de sède de Pan" par les "cabanes desbordes et crambots" furent approuvées par l'équipe. D'autant que sur ce secteur de Bielle / Chapelle de Bénou, ce n'est pas le nombres de randonnées qui manquent...
Sur l'ensemble de la journée, rien de particulier a dire,si ce n'est qu'en ce 22 Février, nous aurions dû chausser nos raquettes a neige, mais depuis la mi-novembre, aucunes chutes de neige,n'est venue blanchir durablement nos belles vallées pyrénéennes et sommets....
Donc,c'est en chaussures de rando "estivales" que nous avons parcourus ces belles crêtes de Pan, déjeunant au pied de "Mail et du Montagnon", sous un soleil d'été, température de 15°.
Un sous-groupe de "11 affamés" a eu "des fourmis aux mollets juste aprés le casse-croute, et la vue et la proximité du "Rocher d'Aran" les a motivés a partir pour faire cette ascension, sous l'accompagnement expert du "blouuuu". (leblou pour les intimes...)
Nous nous sommes regroupés au niveau du "Col d'Aran" un peu plus tard, et avons entrepris la descente aux voitures.
Trés agréable journée, même si les conditions n'étaient pas naturelles pour la saison, nous nous sommes retrouvés entre Amis, entre Copains,et au final c'est ça l'essentiel....non???
Je profitte, pour remercier Luc B de m'avoir assister dans cette journée ( un peu éprouvante pour moi..!) mais qui a quand même permis de nous retrouver si nombreux...
Je reconnais que, c'est difficile de limiter a un petit nombre de participants, et de se priver du contact et d'amitié que l'on retrouve chez la plupart d'entre-eux....
Je ferai un "effort" la prochaine fois.....OU PAS..!
Bon, plus sérieusement,! je remerçie tous le monde pour nous avoir accompagnés et fais confiance.
Il y a beaucoup de monde a remercier,mais ils le méritent....Alors,je vais commencer par les "mecs" (une fois n'est pas coutume)
MERCI ; Jean-marc B (toujours dans les bons coups), Roland N , Jean-Marie L , Luc..B..et ( Luther).
les FILLES ; Henriette L, Marie-josé R, Cathy C, Sylvie G , Fabienne N , Noëlle L , Evelyne R (avec un i) , Marie-Madeleine T , Géraldine L , Marie S , Anne-Marie I , (encore une marie...!) et Marie-André L , Christiane S (infatiguable...) , Marisa P, Diane M..
Voilà, je vous dit "a une prochaine rando" ...
Joseph.
PHOTOS; Quelque part par içi......ou là ; https://photos.app.goo.gl/3AivbqL7rmPKF7XT8
Le 17/01/2020
Listo, hameau paisible et tranquille, de belles histoires s'y sont passées, racontées, écrites mais aussi dramatiques et meurtrières.
Ce mercredi 1er janvier qu'allait il nous réserver ? Que de bonnes choses à coup sûr. Le goût des 12 participants de prendre un bon bol d'air frais était évident. Le désir de prendre la vie du bon coté semblait incontestable, indiscutable, incontournable. L'envie de prendre de bonnes résolutions seul chacun d'entre nous pouvait en son âme et conscience en sentir, ressentir le besoin.
C'est au pied de la piste menant au col de Louvie que se fît entendre la voix de la sagesse de notre doyen. Celle ci, du coup, stoppant net nos véhicules. Donc, une fois n'est pas coutume, c'est par le plat de résistance que nous commencions notre randonnée avec une piste fort raide mais très praticable, presque un tapis rouge se déroulait devant l'avancée de nos pas mais tellement pentue que tout bon marcheur éprouve le besoin de courber absolument l'échine et de rapprocher son nez au niveau du sol comme pour mieux s'en imprégner, de s'enivrer. En ce qui me concernait, il raisonnait dans ma tête une mélodie maintes et maintes fois écoutée , savamment orchestrée et distillée par M.I.K.E. "plastic boy - chocolate infusion" à consommer sans modération me permettant déjà d'être au dessus de ce ciel gris et couvert de nuages bas, de brouillards descendants, de brumes montantes, tout ceci bloqué par les massifs imposants que sont Ger, Gourzy et Sesques. et d'apercevoir l'astre solaire qui allait se montrer très généreux avec ses rayons éclatant de mille feux, apportant douceur voire chaleur pour la saison, illuminant ce ciel devenu tout bleu, d'un bleu pur azur même. Les premiers hectomètres ont eu vite raison de nos nombreuses couches de vêtements et à voir les gouttes de sueurs, les excès "nocifs" alimentaires de la veille qui aime bien se nicher dans les recoins de nos organismes et parfois si difficiles à s'en séparer n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Le hameau de Listo pour l'avoir connu quand j'étais plus jeune, si fantômatique montre aujourd'hui des allures de petit quartier montagnard abritant quelques âmes. Celui ci est atteint en moins d'une heure et la fierté de ses habitants une heure de plus. Le pic de Listo, avec son apparence de petit pic du midi d'Ossau, son ascension fut entreprise par une cordée de 10 conquérants parfois appelés de l'inutile sous les regards bienveillants de Denise et de Fabienne au cas où des secours furent nécessaires. C'est avec nos 4 membres armés de bâtons pour certains et de leurs fesses (à la descente) pour d'autres qu'il fut gravi et ainsi nous permettre de scruter dans ses moindres détails les parties secrètes et intimes de cette éminence. Ensuite avec ce diable de Denis qui en a jamais assez, aimant les montagnes russes et partant du principe que tant qu'il y a de la montée il y aura de la descente, direction le Plaa d'Auzu qui devait et sera notre salle à manger . Il n'y avait plus qu'à dresser la table et jeter le couvert pour festoyer, trinquer et célébrer le 1er jour de l'année dans un cadre que seul Pyrène en a le pouvoir. Un peu d'ivresse non pas du à l'altitude mais à cette boisson pétillante de circonstance doublé d'un vin cuit très généreux en arôme et en degré faisaient vite oublier les efforts de la montée et cette halte pouvait ainsi permettre à chacun d'entre nous de profiter de 2 heures de repos, de bavardage, de rire, d'échange et de contemplation devant les massifs de Ger, Sesques, Moulle de Jaut et j'en passe. Mais bien vite des fourmis dans les jambes me prirent, alors accompagné de Marie Pia, Jean Marc, Nicole et j'en oublie quelques uns peut être Roland ? (désolé le champagne à du passer par là) le petit sommet d'Auzu fut visité donnant une autre perspective sur la vallée d'Ossau. Au retour, que vit on assisses et adossées au mur de la cabane d'Auzu ? Une brochette avec des morceaux de choix (Fabienne, Marie Josée et Véronique) qui commençaient à être à point au vu des couleurs rougeâtres sur les joues de visages enjoués donnant l'impression de prendre la vie du bon coté. D'ailleurs à la vu du tableau, Marie Pia ne s'y trompait pas, elle s'y est invitée et pour compléter la composition. Mais comme un crève cœur, j'annonçais l'heure du retour, il était 15h, en montagne, comme tout ce qui se trouve en haut un jour doit redescendre (pas si sûr, voir plus loin) et avant que celui qui a permis (moi je n'y suis pour rien je vous le rappelle) de passer une agréable et sympathique journée ne décline et ne disparaisse derrière les hauts sommets alentours, la descente fut entreprise. Quelques petits sentiers remarqués à la montée furent pris histoire de dérouiller et réveiller un peu les articulations endormies par la longue pause puis chemin faisant, dessinant un cœur sur la neige, oubliant même une sente que l'on retrouva un peu plus bas, je vis sur ces pentes herbeuses, dangereuses, avalancheuses et meurtrières un arbre et une pierre. A première vue, l'arbre retenait celle ci mais à y regarder de plus près c'est grâce à la protection de cet unique rocher sur ce versant que ce jeune feuillu a pu naître, pousser, s'enraciner et grandir. J'espère que l'action humaine n'entachera et n'endeuillera leur histoire qui deviendra à coup sûr une histoire d'amour lorsque ce roc sentira l'écorce se déposer sur lui comme un baiser et finira par l'épouser. Ils vivront longtemps et avec un regard d'enfant et un peu d'imagination on peut penser qu'ils auront des enfants. L'arbre deviendra grand et fort et ça sera alors à lui qu'appartiendra la protection de vieux devenu cailloux avec le temps et l'empêchera de finir ses jours au fin fond du ravin et de se briser. Solidarité, affection, union dans ce milieu parfois hostile, c'est une règle à retenir, mais dame nature à celui qui ne sait l'observer, l'écouter, la contempler et de rester humble devant elle, un jour, elle sera vous le rappeler. La montagne est belle mais parfois cruelle. S'adonner à elle plutôt que vouloir tout lui prendre. Vouloir la partager plutôt que vouloir se l'accaparer.
Un grand merci à : Fabienne, Véro, Joseph, Henriette, Jean-Marc, Nicole, Denise F. Roland, Sylvie et les Maries : Pia et Josée de m'avoir accompagner et de passer un bon moment.. Merci à M.I.K.E qui m'a aidé à l'écriture de se commentaire.
Votre serviteur Denis.
P.S. Je suis retourné là haut 4 jour après uniquement pour une et seule photo et m'a permis de retrouver et de boire une bière avec deux cafistes très sympa. Je vous laisse la chercher et attend votre réponse.
Le 16/01/2020
Désireux de passer la nuit avec et chez elle en ce Week end de solstice d'hiver sous ma modeste maison transporté sur mon dos, tel était mon objectif de longue date et aussi celui d'agrémenter ma sortie sur les hauteurs du Pays Basque au fin fond des Aldudes. Mais il a fallut bien vite renoncer à ce projet, se résigner à l'idée que la place était déjà prise et d'accepter que le ménage à trois, avec Pyrène et ce diable de Fabien, ce jeune fougueux et tempêtueux mais court et bref évènement météorologique n'allait pas être de tout repos. Toutes sorties du CAF étant annulées, je décidais quand même en mon âme, conscience, connaissance et sur les conseils de Maud d'effectuer une sortie non plus au Pays Basque sur des crètes orientées Nord-Sud, c'est à dire vent de face mais plutôt en vallée d'Aspe du coté du Pic Hèche Lestrez par le vallon suspendu d'Aran dirigé Ouest-Est plus à l'abri des fortes rafales prévues. L'arbre qui s'était constitué, moi le tronc et les adhérents inscrits au préalable les 6 branches, au final il ne restait plus que le tronc et une branche : Marisa. La tempête avait déjà fait beaucoup de dégâts dans les esprits je précise. Tant pis, nous voila partis sur la Coste de Gey dès 8h30 étonnamment peu ventée, heureusement car l'arête étroite et effilée par endroit demanda prudence et attention puis dans le bois d'Aran sur son versant Nord, abrupt et sombre par un vieux sentier qui n'a pas pris une ride mais qui a disparu des cartes IGN. A la sortie du bois du bois on a pu constaté les dégâts, bien réels ceux ci, sur l'ancienne cabane de Salies. Est ce Elsa la petite sœur de Fabien, qui avait décoiffé nos crêtes pyrénéennes dans la nuit de jeudi à vendredi, détruit ce vestige du pastoralisme qui m'est si cher et objet de nombreuses parties de cache-cache sur ce territoire ? Allez donc savoir. La remontée du vallon d'Aran depuis la grange Poursiouque jusqu'à la cabane ruinée de Rigassou se fit tout en douceur, légèreté et admiration. Le col d'Aran arborant un large sourire se présentait devant nous sous les regards amicaux et malicieux car dénudé de manteau blanc versant sud oblige, de quelques enfants de Pyrène tels que l'Ourlène, l'Ourlénotte et le Rocher d'Aran. Le seul regret que nous pussions avoir, étant donné que le soleil très bas niveau de l'horizon, (je vous rappelle que l'on est en plein solstice d'hiver) est que nous marchâmes toujours à l'ombre, ses rayons nous narguaient de quelques mètres seulement au dessus de nos têtes. Changement de direction et de décor ensuite, notre destiné nous amenâmes sur des pentes plus raides d'abord recouvert de végétations rases , genévriers en évitant pour ceux qui s'en rappelle une surconsommation de soupe trop relevé voire piquante à leur goût du coté d'un certain pic si loin (Soulaing pardon) et de rhododendron puis, sur un terrain enneigé parsemé de dolines dès 1350m. La progression se fit plus lentement, hors sentiers bien sûr mais sans altérer l'engouement de Marisa et bonne conseillère en plus à l'approche de ces petites cuvettes masquées par l'épaisseur de la couche de neige. Conseillère car outre la rando sa spécialité c'est la spéléologie. Le repas de midi fut pris vers 1650m bien au dessus du pic convoité à l'abri du vent mais pas des rayons du soleil enfin sous le sommet de Bars. La vue dégagée permettait de voir loin, le mur de foehn impressionnant sur la crête frontière et les rideaux de pluie descendant sur la plaine toute proche sous de nuages sombres et frigides empêchaient tout désir d'aller plus loin mais le plaisir fut pris en cette journée tourmentée et cahotique. La descente fut agréable et bonne enfant sur des pentes enneigées mais il restait une inconnue. Eole allait il nous surprendre en franchissant la porte de la Coste de Gey et devenir la porte de l'enfer ? Entre l'altitude 1000m - 700m le vent soufflait vigoureusement, nous obligeant parfois de stopper notre progression, de courber l'échine et de poser mains et fesses au sol sur l'arête menant au point de départ . Passé ce petit coup de tabac, à 15h30 la voiture était en vue et surtout n'avait pas bougé. Très joli parcours, peu couru menant originalement et royalement certes long au Mailh Massibé. Ces premières hauteurs donnent rapidement un joli coup d'œil à l'étendue de cette magnifique vallée, ma préférée.
Entre Elsa et Fabien il y avait donc bien de la place pour mettre son nez et ses chaussures dehors.
La Montagne du Rey un festival de couleurs
Le 13/01/2020
Parti faire une reconnaissance de cette montagne depuis le Port de Castet, je ne m'imaginais pas en faire une petite sortie CAF totalement improvisée. Arrivant en voiture au niveau du village d'Ogeu les Bains, mon téléphone se mit à sonner sur le coup de 08h09, un message disait : "hello Denis, tu fais quoi aujourd'hui ?" . C'était Marie Pia d'Arudy. Je lui répondis : " la Montagne du Rey pardi. Alors ok, rendez vous au village de Castet" . Après de belles lueurs matinales, la journée s'annonçait magnifique, ciel bleu, léger vent de sud sud-est juste de quoi nettoyer l'humidité ambiante de ces jours derniers et c'est peu de le dire au lendemain du déluge du vendredi 13 décembre. Le parcours commençait par une piste desservant des granges, puis par un sentier montant directement et franchement, franchissant une petite zone rocheuse, traversant une zone boisée et des pentes herbeuses en direction de la crète menant au Soum de las Picarras. Avant d'atteindre ce sommet, petit coup d'œil au niveau de l'extrémité ouest de cette crète surplombant de 900m le fond de la vallée d'Ossau offrant une jolie vue sur celle ci, sur ses villages et aussi sur quelques sommets dont l'inévitable Pic du Midi d'Ossau. Ensuite, direction est en suivant le fil de l'arête surmontée d'une magnifique girouette au niveau du Soum de las Picarras, point culminant de la Montagne du Rey, puis pour échapper à une zone un peu confuse, légère descente versant nord un peu exposé en faisant attention où l'on mettait les pieds (parfois les mains furent nécessaires), pour enfin retrouver le soleil une fois juchés sur la crète. Pour rejoindre le col Deus Coigt une recherche permanente, continue et perpétuelle s'engagea en suivant + ou - la crète des Garrocs pour dénicher d'éventuelles traces de sentes, cairns et balisages. Marie Pia se payant même le luxe d'une partie de cache cache. Arrivés vers 13h aux cabanes Deus Coigt, l'ouverture de nos sacs sonnait l'heure du repas. Pose d'une heure puis retour au Port de Castet où le carrosse nous attendait. Le parking s'était copieusement garni.
Une reco en solo c'est bien, mais à deux c'est mieux. Merci Marie Pia.
Soum des Lits - Soum de Trézères
Le 30/12/2019
En ce dimanche ensoleillé de mi-décembre, nous nous retrouvons à 10 au village de Ousté situé à 15 km au sud de Lourdes près de Juncalas.
Ousté, fort de ses 27 habitants, surplombe la discrète et pittoresque vallée de Castelloubon sur la rive droite du gave. Départ de la randonnée près de la fontaine du village à 630 m d’altitude.
Le sentier est bien marqué et nous conduit au Pla d’Artigues, puis après une première halte près d’une cabane de berger à 950 m d’altitude, atteinte après 45 mn, nous suivons la crête qui mène vers le Pic et la station de Hautacam, parallèle à celle du massif du Pibeste sur notre droite.
Le 29/12/2019
Seconde édition;
"RANDO-RESTO", organisée cette année encore au "Col d'Ibardin".
Ce col est habituellement connu pour ces multiples "Ventas Espagnoles", ou l'on trouve de nombreux articles détaxés....Alcool,Tabacs,carburants..etc....etc...et ou parfois,certains usagers sont frappés d'un mal mystérieux ....
Le fameux "M.A.M" n'y est pour rien, car du haut de ses 320m d'altitude, on ne saurrait souffrir d'un tel mal... NON, je dirai plutôt une sentation d'enivrement,un état d'ébriété ...qui frappe certaines personnes...On surnomme aussi cet endroit, "La montagne qui saoule"....allez comprendre...pourquoi.!!? En tout cas, nous n'avons pas été atteinds....quoique...!
Mais c'est aussi un magnifique belvédere sur le littoral Océanique Franco-Espagnol,sur de nombreux sommets proches (Jaizquibel,Rhune,et autres Pena de Haya...),sans oublier la côte Basque et par grande visibilité celle des Landes.et d'une Mer de nuages....magnifique .!!
Toujours est'il que nous avons profités d'une belle journée ensoleillée,même si un peu fraiche, pour cette boucle.Nous démarrons du dernier parking du haut(370m),par une petite montée d'une trentaine de minutes (idéale pour nous réchauffer),pour nous mener au sommet du "Mandale" (575m) (ou Mantalé),suivant l'accent...
Puis nous redescendons bien vite au "Col des Poiriers" (220m),croisement de nombreux sentiers de randonneurs et vététistes,lieu trés fréquentés pour ces grandes possibilités de circuits.Nous nous élevons sur le sommet de la journée...le "Xoldokogaïna" ("xoldok" pour les locaux...Merci Sophie).Même s'il ne s'illustre pas par sa modeste altitude,(490m),il représente néanmoins un trés beau balcon ...
Qelques minutes de pause,..un petit café,...un chocolat(C'est de saison...) et nous repartons au Nord,pour une longue descente,bien tracées de genets (trés piquants) et de fougères fanées...pour rejoindre une piste bitumée qui nous permettra de joindre le Lac (ou barrage) Xoldokogaïna,ou lac d'Ibardin. S'en suit une belle "remontada"de prés de 300m,pour revenir aux véhicules.
Pour les puristes des chiffres apprécieront; 11Kms /630m de déniv/ et quasiment 4h00 de marche / 2h40 a table....! et quelle table...!!!
Mais l'important n'est pas là...!.Le plus important,a été de se retrouver entre amis randonneurs (je m'excuse pour ceux que je n'ai pas pû emmener faute de place au resto...),pour une journée symbolique,chargée d'amitiés,de jovialité et de sourires, a l'occasion de cette fin d'année...2019
Certes, si la pratique de la montagne requiert une bonne aptitude physique et parfois du courage,il n'en demeure pas moins ; qu'une amitié sincère, un bon esprit de groupe, "alpin ou non",une confiance réelle et partagée, et une volonté a bien faire, sont de multiples gages de réussites et de plaisirs...qui comptent énormément..
Il me faut nominer les élus (e),et les remercier une fois de plus trés cordialement ; Marie-Jo / Noëlle / Evelyne /Henriette /Véronique /Evelyne B ( a qui je souhaite un prompt rétablissement) / Christiane / Marie-Madeleine et Sophie (notre locale de l'étape..) et les Boys...; Didier /Jean-Marie /Jean-Marc / Denis....et le bab boy's.!
Voilà,avant de quitter cet article,et de vous souhaiter de trés Bonnes Fêtes de fin d'Années et de bons Voeux de santé a tous (presque tous),je tiens a faire un "Clin d'oeil amical et complice" a mon ami Claude Carrasse...(je sais qu'il lis quotidiennement tous les articles du club...
EXCELLENTE ANNEE 2020 A VOUS TOUS...
Photos içi...ou pas ; https://photos.app.goo.gl/6bFVbJueaRX62aBf6 (noircir Clic Droit, et cliquer sur "Acceder ...+
Joseph.
Rando Raquettes au "Pic de Canaourouye"
Le 08/12/2019
Pour cette première journée en montagne hivernale,nous avions choisis le site du "plateau d'Anéou",proche de la frontière Espagnole au Col du Pourtalet.
Ce choix,(pas évident a faire) a été décidé en fonction de l'enneigement des massifs....
Initialement prévu,nous devions aller "Tater la neige" avec nos raquettes au Soum d'Andorre" (secteur du Pibeste) entre le petit hameau de SALLES et ARGELES-GAZOST,mais le gros redoux des températures et les longues journées pluvieuses de Novembre,ont mis a mal les premières couches de neige.
Donc,le choix du site d'Anéou, a plus de 1700m d'altitude,semblait évident.De plus les prévisions météo étant idéales,rien n'a découragés nos vaillants randonneurs a se lever de bonne heure,ce samedi là .
Départ 7h00,de notre célèbre" Plaçotte de départ"(eh oui,c'est son vrai nom !),pour une arrivée prés de la "Cabane Araille" vers 9h10.
Aprés s'être équipés,nous avons foulés notre première neige,un peu glacée au matin et a l'ombre, dans un bruit typique de raquettes....(un peu bruyant par moments),d'autant que nous n'étions pas les seul a être venus apprécier le calme et la beauté des lieux...
Durant un peu plus de 2h30,ce groupe homogène et décidé,a arpenté les 650m (env) de dénivelé, pour atteindre finalement le "cairn"du Pic Canaourouye, en subissant des passages ,tantôt relevés.....tantôt plus aisés.....avec a tous moments, une " bonne ambiance", pour contempler l'immense panorama de 360° de nombreux sommets environnants....tant Français,qu'Espagnols, sous la " bien-veillance de notre majestueux "Jean-Pierre" ...
Soleil radieux (malgrés un petit voile nuageux en préparation)...pas de vent...,température trés agréable...voilà tous les ingrédients d'une magnifique randonnée.
Nous avons pris nos "pic-nics"dans cette ambiance,et ensuite nous nous sommes occupés a faire quelques "recherches "et "exercices pratiques" d'utilisation des D.V.A. Tous le monde a participés joyeusement dans un intéret certain...
Certains se seront coucher le soir avec quelques connaissances en plus sur le role et l'éfficacité de ces appareils ..
Je ne pense pas me tromper en disant que tous, avaient une "large banane" aux visages, contents ,satifaits de cette belle journée réussie...avec un groupe (une fois de plus,trés sympa),et qui mérite d'être souligné (voilà,c'est fait !), et je peux le dire également,,,moi aussi..!.
Je remerçie largement ; Sophie,Marie-Christine et Béatrice....qui se sont levées un peu plus tôt que nous...et les autres, avec ; Gisèle,Evelyne,Sonia,bernadette et les "mecs" Didier,Jean-Marc,Fred,et bibi...
Voilà,reste plus qu'a attendre d'autres précipitations neigeuses abondantes sur nos massifs pour cet hiver....et en attendant d'en retrouver quelques'uns a mes prochaines sorties,..je souhaites aux autres de "bonnes fêtes de fin d'années"...
Le lien pour les photos ; https://photos.app.goo.gl/GNk2SzQF2X8PcCr37
Joseph
Cabanes, col et Pic de Lurdé. Lieu où elle s'est invitée.
Le 07/11/2019
Dernière journée aux couleurs et horaires d'été dont c'était la quasi découverte du passage de la fameuse corniche de Alhas sauf peut être pour Fernand. Quelques recommandations d'usages au départ et surtout à la vue du panneau annonçant le danger de cet itinéraire. Alors un pied devant l'autre et surtout lever ceux ci bien haut. Seuls les regards vers la gauche en montant et vers la droite en descendant sont permis.
Grandeurs et ascendances. Les deux font la paire.
Le 19/10/2019
Au programme de ce samedi 5 octobre : 2 Pics Acherito et Larraille, 2 lacs Ansabère et Acherito, 2 ambiances végétale et minérale, 2 pays France et Espagne, 2 itinéraires avec sentier et pas. Tout ça pour 3 dents et transformer des randonneurs peu habitués au milieu alpin en petits alpinistes le temps d'une sortie. Météo peu engageante, bruine et couverture nuageuse jusqu'au fin fond du cirque de Lescun. Le temps de quitter ma peau de nounours et d'enfiler sweat, pantalon, chaussettes, chaussures, d'arrimer le sac sur le dos et de franchir le pont de Lamary vers 9h voila que les premiers coins de ciel bleus apparaissaient pour ne plus nous quitter en attendant les rayons de soleil nous réchauffer la nuque au niveau d'un petit plateau à la confluence du gave d'Ansabère et du ruisseau de Pédaing. Là, un petit point topo fut établi puisque les aiguilles d'Ansabère et les 3 Dents ainsi que le Pic de la Chourique se dévoilaient enfin devant nous à l'entrée de cette clairière dans le bois de Landrosque sous la montagne d'Escoueste dominée par le magnifique ensemble Pic des 3 rois et le Dec. De Lhurs bien entendu. Ensuite petite pause au niveau de la "villa des privés d'amour" communément appelé cabane d'Ansabère avant la montée vers le col de la Chourique, un hors d'œuvre mais déjà un plat de résistance pour certains d'entre nous. A l'approche du col il a fallu faire un choix. Soit prendre un passage à mouton, versant nord raide herbeux et humide ou un passage à isard, versant sud encore plus raide mêlant herbe cailloux rocher mais sec où les 4 membres sont mis à l'épreuve. Ce choix laissant perplexe et presque sans voix mes fidèles randonneurs, je décidais donc seul de transformer la RM2 en alpine. Arrivés au col de la Chourique encore à l'ombre sous les 3 dents du même nom, le souffle de Pyrène commença à se faire sentir, la vue sur cette langue d'éboulis descendant du Mallo de Acherito montre toute l'étendue calcaire du site. Ayant pris le temps et la peine de déloger une quinzaine d'isards, dans ce fameux couloir ressemblant à un entonnoir, la voie pouvait être libre pour inspecter l'état de ces dents . Alors caries ou pas ? Avec nos bâtons (sauf moi), l'ascension se transformait en un véritable détartrage de celles ci, région calcaire oblige. Au sommet d'une des 3, juste de quoi poser les fesses, la vue due à la verticalité des lieux sur l'ensemble Mallo de Achérito, Pico Sobarcal ou Pic de Pétragème et Pico de Petrechema ou Ansabère faisait apparaitre sur nos visages des regards d'enfants émerveillés comme si nous étions devant une vitrine d'un magasin de jouets à l'approche de noël. De là, les 100 derniers mètres de dénivelé furent vite avalés pour atteindre le sommet du Pic de la Chourique 2084m vers 12h30. L'horloge estomacale se faisant entendre donc pause de la mi journée d'une heure bien méritée. Ensuite pour une remise en route toute en douceur, un itinéraire de crêtes composé de montées et descentes s'ensuivirent jusqu'au lac de la Chourique sans oublier de saluer au passage le petit lac d'Ansabère. A mon grand étonnement, l'esprit du groupe qui était montagnard jusque là devenait comptable à la vue de la dernière difficulté de la journée il est vrai déjà bien remplie. Les 300m de montée qui se présentait devant nous affolaient les comptes (eurs). On entendait parler de bilan altimétrique, de balance, allait elle nous faire plonger vers la cabane d'Ansabère ou le Pic Larraille. En tant qu'ancien gestionnaire et comptable et avec cette jeune et formidable équipe on ne pouvait que se diriger vers le point culminant, c'est à dire le deuxième sommet 2147m avec encore un terrain alpin et petites escalades offrant de magnifiques vues tant coté français qu'espagnol. Quelques expressions se faisaient entendre dans les rangs comme : "vin dieu, peuchère, boudiou" ou encore comme "oh la vache". La descente, 1000m d'un pet bien que raide et caillouteuse laissait place à un terrain bien plus souple et reposant pour nos pieds. Retour aux voitures vers 18h30. Merci à toute l'équipe d'avoir pu mener à bien cette sortie et d'avoir oui je le dis et je le répète donner de la satisfaction à son encadrant.
Denis
Le 22/09/2019
Le "Lac Montagnon" (2005m), en Vallée d'Aspe, est classé parmi les grands sites des pyrénées béarnaises, a comtempler absolument.
Situé au delà du petit village d'AYDIUS, ce lac en forme de Coeur est une beauté de la nature.
A chacune des saisons, ce plateau élevé du Montagnon, est riche de beautés et de panorama environnants...
Pour ceux qui veulent apprécier au mieux le contour de ce lac, ils leurs faudra prendre un peu plus de hauteur...jusqu'a un petit col, face au lac, a une petite dizaine de mêtres en plus, situé entre les deux sommets culminants que sont les; Pic Montagnon (2180) a droite,et le Pic Mardas(2188) a gauche...Nous,nous choisissons de partir a droite d'abord, au sommet du Montagnon et c'est de la haut,qu'on se rend bien compte de cette merveille...!
Cette journée commence sous un ciel trés incertain, menaçant et assez venteux. Nous étions tous au courant du risque de devoir mettre "la bache" sur nos sacs, et nos vestes de pluie....mais au final tout s'est bien passé.
La pluie nous a épargnée, le vent a "plaqué" les nuages gris et lourds sur les versants Espagnols, et même le soleil s'est montré par moments...
Ca monte assez raide dans un bois rendu humide par les précédentes pluies,mais aprés 35mn,on débouche sur des pentes ouvertes, herbeuses et moins relevées.On devine déjà le Col de Taillandère (1855) au fond,mais avant,nous faisons une nouvelle pause aux abreuvoirs des cabanes "Cure det cam"(1580),avec une bonne eau de source qui désaltère le bétails présent (chevaux,vaches... et autres randonneurs) a l'occasion...nous compris.!
Le col...! aprés 1h40 de petits efforts,ou nous voyons mieux la barre rocheuse qu'il nous faut gravir pour atteindre le lac.Une ascension sur un terrain d'éboulis de pierres,de gravier instable et glissant, le tout dans une pente trés relevé, un sentier étroit, pénible a monter et soutenu....mais la "récompense",comme souvent,est au bout..! et se mérite.
Sommet du Montagnon, aprés un peu plus de 3 heures depuis le parking, je constate avec plaisir que "le" groupe a bien marché !
Nous prennons le temps de quelques photos,aprés avoir "checkés"au sommet..
Hélas,le panorama est assez bouché, on peut difficilement reconnaître les Pics alentours....Ossau, Anie,Trois rois, "Hans Abère".....etc...etc.! Nous ne pouvons rester plus longtemps en haut....le vent souffle trop fort et froid pour pouvoir dejeuner, et nous glace les membres...Alors,nous descendons en suivant la crête vers le Pic Mardas (2180),que nous atteignons 15mn aprés, que nous dépassons, pour, quelques mètres plus bas, nous poser au creux d'un petit col (sans nom), pour poser nos sacs,et ouvrir nos gamelles...
Un bon moment de repos, a l'abri du vent, agrémenté de quelques apparitions du soleil, et surtout, pour " avoir bû un trop bon café" apporté par mes soins", "bibi", avec aussi quelques "patisseries" et douceurs , amenées par de gentilles randonneuses, c'est "CA".! qui donne du "baume au coeur", cet esprit de groupe, cette notion de partage, de convivialité, de petits plaisirs, de délicates attentions,de rires,....ET si c'était ça, le fameux...Esprit Alpin ?..en tous cas,c'était bien sympa.!
Il nous faut maintenant songer au retour,qu'il est "dur..dur" le réveil pour ceux qui ont profitter d'une petite sieste réparatrice...
Nous regagnons nos voitures en milieu d'A/M,sous un ciel a présent clair et lumineux....NOUS AUSSI...!
Avant les (coutumiers mais néccéssaires) remerciements, souhaitons d'abord ; " Bienvenue" a ANABELLE,qui vient d'intégrer notre club, et qui vient de Mt de Marsan...
Vraiment MERCI a cette équipe dynamique , sympatique, volontaire,et soudée...! MERCI donc a ; Anabelle, Sylvie, Henriette, Noëlle, Evelyne, Marie-jo, Géraldine,Marie-André.... qui par leurs agréables présences féminine, ont mis un peu de douceur dans ce "monde de brute", et les gars, dont ; Didier, Luc, Serge, Jean-marie, et Luc "alias" leblou.!
A bientôt...!
Joseph
Photos ...ci-contre...non,ici.!
Soum d'Ypy 1743m et pic d'Aygarry 2099m. Les Pyrénées à l'état sauvage.
Le 15/09/2019
Préférant décaler le départ d'une demie heure après un samedi passé du coté des 3 Sœurs , du Capéran de Sesques et du Soum de Mondaut ainsi que du coté du Casque de Gavarnie pour Sonia, c'est donc à 7h30 que le rendez vous était donné à la Plaçotte pour René, Sylvie, Akri, Sonia et moi même. Sébastien, quant à lui, était récupéré à l'épuisette au rond point du pêcheur à Navarrenx. Grand beau temps au dessus de cette magnifique vallée d'Aspe encore verdoyante mais des prémices de couleurs automnales se faisaient voir ici ou là. Seule, une rue de nuages qui semblait se dessiner au dessus du Deck de Lhurs, Billare, Lescun, Oelharisse jusqu'au Layens masquant le Pic d'Anie , coloriait de blanc un ciel totalement bleu. Le Soum d'Ypy puis le Pic d'Aygarry sont 2 sommets peu voire très peu visités (d'ailleurs personne rencontré, ceci semblant être très apprécié des vautours) car situés à l'ombre du seigneur de la région : le Pic de Sesques mais qui ne manquent pas d'intérêts autant visuel que sportif. 9h, enfin on pouvait lâcher les chevaux sur un bon sentier d'abord, puis sur ce qu'il en reste par endroit diront les amateurs de GR mais suffisant, au dessus du village d'Etsaut. Il se faufilait en premier lieu sur des pentes raides dans un bois sous le col de la Coundre que l'on atteignait après avoir dérangé quelques belles demoiselles à cornes et leurs petits dans un champs de fougères puis vint la rencontre avec la cabane de Lucharry et la cabane ruinée d'Ypy. Ensuite le parcours se fit sur une crête parfois boisée, parfois effilée, en corniche juste de quoi mettre les pieds voire un seul sous le Soum d'Ypy qui fut atteint en mettant les mains. Là, pause repas vers 12h30. Le restant de l'ascension se fit toujours sur une crête, en restant vigilant quand même, plus ou moins horizontale séparant les secteurs de Yèse et de Narbèze-Anchet. La montée d'abord sous puis sur l'arête ouest du Pic d'Aygarry demanda un bon coup de cul. Les 4 membres étaient mis à contributions. De là haut, vue magnifique sur l'amphithéâtre de la montagne d'Ourtasse cernée par les crêtes d'Ourtasse, Permayou, Isabe et Sesques rappelant certains bons souvenirs passés. La descente demanda beaucoup d'attentions tout en contemplant au détours d'un des nombreux virages les villages d'Etsaut, Borce, Lescun, Eygun et Cette. Le retour aux voitures était tout aussi apprécié que le verre pris au bistrot du village d'Etsaut. Un peu plus de 9h était passé dans une nature très sauvage et très apprécié par l'équipe.
Le 03/09/2019
Las Penas de hayas,ou familièrement appelées "3 couronnes" reférences aux couronnes dentaire....certainement,mais vues d'en bas.!
Pour cette deuxième édition notre petit groupe de 10,n'a pas eu la chance d'apercevoir l'Océan,ni son littoral,comme nous l'avons eu l'année derniére...(photos sur le site du C.A.F)
Qu'importe,nous avons eu suffisament le temps d'accomplir cette boucle en partant du Col elurretxe (490m).
Si la longueur et le dénivelé sont de peu d'importance,il n'en est pas moins des passages techniques,de deux derniers sommets que sont;l'Erroilbide et le txurrumurru (a vos souhaits...!).
En effet,quelques petits moments de prises de "mains et de pieds",neccessitent d'être vigilants et appliqués..
Ce fut le cas pour l'équipe,dont notre doyenne Gisele,et une nouvelle future recrue Anabelle,ont trés bien gérées ces moments là..
Ce parcours,même s'il est classé "N2" en rando montagne,permet malgrés tout de se "mesurer" a la paroi,pour connaître ses possibilités dans divers terrains qui pourront venir dans d'autres randonnées.C'est un bon "terrain de jeu",et d'apprentissage.
Bien sur,le meilleur apprentissage d'escalade,reste encore la pratique de la S.A.E,mais sur le terrain,les 3 couronnes,....c'est bien..!.
Comme a chaque fois,un énorme MERCI au groupe;Gisele,Anabelle,Sophie,qui ne manqueront pas de revenir nous voir...,Evelyne,et Didier,Jean-marie,Benoit,Christian,et Leblouuuuu,qui m'a bien aidé.
Les photos ;https://photos.app.goo.gl/9MZrXXhQTBhDNFeCA
Soum de Héougade et Tuc Arrouy
Le 03/09/2019
Nous sommes 6 au départ de la randonnée du Cambasque au-dessus de Cauterets à 1341 m d’altitude. Nous suivons le tracé du GR1 jusqu’au lac d’Ilhéou à 1.988 m d’altitude. Montée au Col de la Haugade en franchissant des éboulis.
Le col comprend un premier replat à 2.311 m d’altitude puis sa partie supérieure à 2.378 m qui surplombe la vallée du Marcadau. Nous y parvenons en 2H40 depuis le départ.
Nous quittons le col en suivant une crête sur la gauche qui s’élève jusqu’au sommet du Tuc Arrouy à 2.404 m d’altitude.
Après avoir profité d’un beau panorama offrant notamment une vue sur le massif du Vignemale, nous descendons jusqu’au replat du col à 2.311 m et nous empruntons un sentier bien marqué pour monter au sommet de la Heougade qui se dresse à 2.419 m d’altitude.
A la descente, les plus téméraires d’entre nous s’offrent une baignade dans le lac d’Ilhéou avant de rejoindre le parking de départ.
Merci à Céline, Christian, les 2 Didier, Evelyne et Serge pour avoir partagé cette belle journée ensoleillée marquée par un dénivelé positif de près de 1.200 m.
Christian
Le 15/07/2019
Du 8 au 14 Juillet dernier,un groupe de 10 randonneurs,dont je faisais partie a accompli la totalité du "Senda Camilla".
C'est quoi la Senda Camilla"?; Un peu d'histoire...
Le sentier de Camille (Ours Camille) est un parcour en boucle de 104 Kms, qui vous permet de découvrir l'intégralité du "Parc Naturel des Vallées Occidentales" à savoir le versant "Aragonnais des Pyrénées" et le "Parc National des Pyrénées Francaises" en vallée d'Aspe...
Au cours de l'histoire malgré la frontière qui les sépare, les hommes ont créé des chemins pour partager les Estives en montagne.
Ils les utilisaient aussi pour faire "du troc", contrebande, chasse, chercher du travail, se protéger pendant les guerres, ou rendre visite à des parents immigrés....
De nos jours,ces chemins nous conduisent dans un milieu naturel et sauvage, dont les Ours des Pyrénées comme "Camille" connaissait bien les "passages" et les "Cols". (Extrait tiré du livret accompagnant la carte)....Je rassure, on n'a pas vu d'Ours...!
Mais revenons à nos "braves randonneurs" qui je dois dire ont été bien vaillants pour "endurer" ces 7 jours d'efforts continus, avec un premier jour sous un orage de montagne et une pluie battante, drue, toute l'aprés midi,,,un lendemain un peu moins"arrosé" aussi, et enfin, un grand ciel bleu et une chaleur estivale mais assez supportable à ces hauteurs là...!
"Point d'Orgue" de ce parcours,l'ascension de VISAURIN (2700m) qui, même si ce n'est pas l'"Everest", a été gravi par nos "vaillantes et vaillants", avec un hommage certain à Gisèle et Marie-josée qui ont ont su aller chercher tout le courage pour arriver au sommet...et les autres aussi,moi compris...!
Quelques chiffres avant de remercier ce petit groupe...; 6380 m dénivelé positif....et 6520 M en Négatif. 8 à 10 heures de marche quotidienne et quasiment 105 kms...(Un mini GR 20),pour ceux qui connaissent.
"Merci à chacun de vous: Gisèle, Cathy, Marie-josée, Dominique, Akri, Isabelle, Marie-Pia, et Didier, pour votre courage, vos efforts au quotidien, votre bonne humeur votre convivialité, votre confiance et votre Esprit de groupe, qui a fait que ce séjour soit réussi et donne envie de continuer à encadrer bénévolement d'autres belles randonnées"
Amicalement,
Joseph
Le 18/05/2019
Juste quelques lignes pour ajouter des photos prisent lors de notre randonnée au "Pic Chérue",et pour illustrer le "Topo descriptif" que notre ami Frédéric a si gentiment fourni a notre webmaster; Jacques.
Au cours de cette rando,une peu longue et bien pentue dans une forêt dense de feuillus, notre beau groupe de "16 membres" a atteint le plateau et la "cabane de Chérue" (1810m),non sans peines pour certains...et avec un sourire non dissimulé pour d'autres...:
La récompense ne se fait pas attendre, car tout au long de cette journée, nombre d'Isards et Marmottes ,allons aperçevoir....
La Flore n'est pas encore trés présente sur ce plateau herbeux,car il faut dire que la neige s'est retirée il y a peu, laissant même encore quelques "névés" que nous avons (pour certains) eu plaisir à glisser dessus a la descente....
Non,! vraiment,une belle journée, si ce n'est que nous ne saurons jamais (peut-être), l'emplacement exact du "Pic Palas"dans le lointain ...et la présence ce "vieil Isard" , seul, dans les sous-bois...???..!
Mais l'essentiel n'est pas là....MERCI à nos "vaillantes et charmantes dames";
Cathy, Akri ,Marie-jo D ,Henriette ,Marie-madeleine ,Lydie ,Ginette (nos deux débutantes....au club! ),Marie-Josée ,Bernadette ,Géraldine,Marie-paule...(beaucoup de Marie...),Evelyne...
Et a nos valeureux gars; Luc, Frédéric,Jean-yves,..et "Bibi",pour sa patience légendaire, son immense "savoir",et surtout, sa Grande modestie !!!!....Hum,Hum..!
ALLEZ,! GRAND MERCI a tous et toutes et comme on dit par içi, Adishatz!.et d'içi là...."Portez-vous bien"!
Les photos; https://photos.app.goo.gl/azKESrddPFn7iG1b8
Le 05/05/2019
Il fallait "oser",et nous l'avons fait....et nous avons eu raison d'y aller...!
Encore une fois,difficile a prendre la décision de reporter...d'annuler...ou de maintenir cette sortie,en ces jours un peu perturbés du début de MAI.
Quoiqu'il en soit,"10"randonneuses et randonneurs ont "osés" braver les éléments de ce Samedi 4 Mai, pour gravir la "longue et continue" ascension qui allait nous mener au sommet du Pic gentiane,en passant par,le plateau de Lusque, la Cabane de Besse, le Col de gentiane,et enfin le sommet...
Dire que c'est un Pic,n'est pas vraiment le cas....on parlerai plutôt de "soum",tant la cime est arrondie et trés accessible.
Depuis le départ du hameau de Goust,une longue montée,raide... continue..., avec peu de répit pour souffler un peu...en traversant quelques "névés" et ruisseaux délicats a passer, pour atteindre la sortie d'un bois et un large" plateau" herbeux ou nul doute, que les brebis doivent êtres bien nombreuses en saison d'estives.! Nos efforts furent récompensés a la vue de ce plateau immense et enneigé.
Malgré des nuages et une brume tenace,nous avons quand même pu apercevoir quelques Pics et le panorama voisin.
Décision prise de déjeuner au sommet,au moment d'une éclaircie très appréciée,mais peu durable, laissant place tour a tour a du "grésil"....
Le retour s'est fait pas le même sentier,avec quelques précautions en plus,du fait d'une descente rendue rendue très "glissante et boueuse",par les précipitations de la veille...
Voici le moment que vous attendez tous...!!! , "les nominée...!?
MERCI par leur présence et amicale compagnie a ; Cathy,Henriette,Sylvie A, Sylvie G,Sonia ,Marie-josé (et son retour),et Nicolas, Jean-Marc,Christophe (futur adhérent)...
Voilà,retour a la civilisation,et rendez-vous a la prochaine....!
Lien photos ci-dessous.....ENFIN j'espère...
Le 19/04/2019
MATCH RETOUR...
Il y a presque un an,nous sommes partis, "11" d' Orthez et de la région Parisienne, tous "Cafistes",au Portugal, ou un accueil digne de V.I.P nous été réservé...par diverses personnes et plus particulièrement par notre hôte; JORGE. Lequel a su durant ce séjour de plusieurs jours, nous faire connaître une petite partie de son beau Pays..!
J'ai relaté ce beau séjour au cours d'un article précédent...
Nous devions cette année, "rejouer le match retour" chez nous, mais le défi semblait difficile a relever, tant ils avaient mis la "barre haute", a l'Aller..!
Néanmoins, c'est durant la semaine du 30/03 au 06/Avril dernier, que nous avons accueillis nos Amis Portugais et Cafistes pour la plupart, en ce lieu magnifique qu'est le "Cirque de GAVARNIE".Plus précisement, au "refuge du gypaète".
Tous ce petit groupe de 10 participants,a d'abord été reçu Samedi soir, par la plupart des personnes présentes (au match aller),qui, pour l'occasion avaient faits le déplacement au refuge. Gisèle,Nicole,Diane,Alain, Didier,Pat,Dominique,Luc,et moi-même, étions ravis de les revoir, et nous avons pu échanger nos sentiments devant un copieux "diner", préparé avec soins par Olivier et son épouse,dont je profite pour remercier et féliciter sincèrement pour leur sympathie,disponibilité,et bonne humeur...
Nos amis "lisboetes",avaient de multiples attentes et questions,notamment sur un besoin évident de formation aux Techniques Alpines, du fait de leurs capacités a vouloir être autonome, ou encadrer de futurs éléments au sein de leurs clubs respectifs...Cramponnage, Encordements, Corps-morts, et autres Main-courantes, de multiples techniques ont été enseignées par notre guide Pro et ami Nogue Henry,dont la dextérité,le sérieux,le professionnalisme, et la bonne "humeur légendaire" n'est plus a démontrer...au "Pays des TOYS"..!
Lundi et Mardi furent consacrés a des cours d'évolution en milieu montagnard,sous une météo relativement clémente, mais ou le manque de neige s'est fait ressentir,nécéssitant de monter en voitures a la station de ski, pour pouvoir pratiquer.
Recherches de D.V.A en conditions réelles, sous chronometrage, Arrêts avec ou sans piolet, Harnais, Noeuds, etc...etc...ont été exécutés et répétés au cours de ces journées, répondant ainsi de façon personnelle ou collective aux questions pratiques de tous...Une demande d'harmoniser les différents types de mise en sécurité étais surtout l'attente première de ce groupe.
Tant de "méthodes"et "façons de faire" que tous utilisent parfois a tort,étaient au centre de débats commun....
Ainsi Henry a su répondre a chacun, sur la necéssité d'adapter une bonne pratique des mesures de sécurité..!même si la plupart des montagnards présents,n'en été pas a leurs "premiers pas",la majorité ayant déjà pratiqués a travers plusieurs massif montagneux...Européens ou International...
Mercredi et jours suivants,ce petit groupe,encadré et accompagné de Luc,Jeff, Pat et Domi, a pu mettre en oeuvre les différentes pratiques alpines, au cours de quelques ascensions et autres randonnées locales..
Pour ma part,j'ai dû quitter avec regrets ce stage,des Mardi matin, pour raisons médicales, Mais par "les nombreux retours" que j'ai eu, je sais que nos Amis Portugais sont rentrés vraiment contents et satisfaits de ce séjour....
Nul doute que nous nous reverrons "mes Amis"...pour "la belle"...!
Amitiés et remerciements a vous tous.
Joseph.
Irubelakaskoa - Gora-Makil - Gora-Mendi
Le 14/04/2019
Une belle journée au Pays-Basque.
Durée de l’ascension jusqu’à l’Irubelakaskoa : 2 h 50. Durée totale de la randonnée : 7 h. Dénivellation gravie : 1 200 mètres.
Rien de tel que de combiner différentes ascensions pour transformer une belle journée, en une journée intense. Irubelakaskoa, Gora-Makil, Gora-Mendi sont trois sommets sur une même arête, au fin fond de la vallée de Bidarray. Ce chaînon de montagnes peu parcourues est situé entre les crêtes d’Iparla et l’Artzamendi.
En ce dimanche, la journée fût magnifique, sous un soleil resplendissant, une température idéale et un ciel sans nuage. L’ascension du premier sommet demande quelques efforts et un peu d’attention. Elle se déroule en partie le long d’une crête parfois disloquée, parfois accidentée, parfois un peu étroite, mais très belle. Les vautours étaient nombreux, car ces zones sont favorables à leur nidification, certaines parties en étant inaccessibles.
La forêt commençait à revêtir sa parure de printemps et le vert tendre des ramures, sous le franc soleil, était un ravissement. Au-delà des crêtes d’Iparla, la haute chaîne des Pyrénées apparaissait, immaculée sous le soleil. Le contraste en était particulièrement frappant avec le Pays-Basque, dont le dernier sommet enneigé restait le pic d’Orhy. Le panorama des trois sommets est particulièrement complémentaire et la vue s’étend tous azimuts, particulièrement sur le sud, versant espagnol.
Merci à Angelo pour m’avoir accompagné aujourd’hui et pour avoir tourné de belles images qui donnent une excellente idée de l’ascension réalisée.
Du dernier sommet il ne restait plus qu’à descendre dans la vallée d’Aritzacun par une piste tranquille. Une bien belle journée venait de s’écouler, les fleurs commencent à être légion, la végétation démarre pleinement et le soleil étend son influence tous les jours un peu plus.
Film : https://www.facebook.com/Lapache64/videos/707718076327430/UzpfSTYyMDg2MjY1NToxMDE1ODE3MjM0MjkzMjY1Ng/
Le 07/04/2019
Col des Moines depuis la station de ski "ASTUN"51715m) en Aragon.Espagne.
Malgré un enneigement largement déficitaire en cette saison,et l'exposition des pentes a gravir,nous avons quand même chausser nos raquettes au niveau du "Lac Escalar" 2000m).Le lac entierement gelé,au point qu'un membre de notre groupe a "braver"l'épaisseur de cette glace et a traversé ce las de part en part...se sentant (peut-être) une âme de "moïse"....quoiqu'il en soit,il a remis ça au retour aussi...! Nous,plus "sages",avons suivis les traces existantes,et contournés par le bord..
Dans une neige lourde,trés collante,fatigante,et parfois même désagréable a fouler....de vrais blocs d'amas de neige collés sous nos pointes....,voila ce qui a composé la plus grande partie de cette randonnée....
Mais la récompense arrive bien vite,quand au fur et a mesure de l'arrivée au Col,se découvre peu a peu notre Jean-Pierre...Grand, Majestueux? Immense de contraste de ses couleurs brunes sombres,dans ce paysage immaculé de blanc...C'est GRANDIOSE....carrement....!
Nous continuons a grimper depuis le Col,au sommet du "Pis d'ASTU"(2270m),pour avoir une vue a 360° , Imprennable...
Tous ce petit groupe a pû s'ébahir devant ce spectacle,se congratulant chacun pour être arrivé enfin en haut...( je brode un peu...)
Aprés une pause-repas bien méritée,sous un soleil bien généreux et quasi sans vent,nous avons entamés la descente......
Vous devinez tous la suite,alors a quoi bon la "narrer"....la descente....!
Merci donc a ; Nos deux "nouvelles" au Club,mais pas en rando....; Evelyne et Sylvie, Henriette, Denise,Bernadette, Géraldine, Marie-Paule, Cathy, et Jean-Marc,Luc, Jean-Yves,Frédéric....
OUI,je sais! la rando date un peu,mais on fait ce qu'on peu..! "On est pas aux pièces"...?
Les photos ici; https://photos.app.goo.gl/mQQWtWuDnQPMeVpe8
Le 10/03/2019
Hier,(Samedi 09 mars),il fallait être un "poil" veinard,pour "passer" dans la petite fenêtre météo calme de ce week-end perturbé....et nous...,on l'a été.!
Eh oui,!,il fallait "oser",et nous avons "Osés" se fier aux prévisions plus ou moins optimistes météorologiques.
Météo a part,c'est tout de même sous un ciel majoritairement "baché",que nous avons évolués en raquettes dans ce grandiose "Cirque d'Anéou",immense terrain de jeux,Hivernal et Estival....
Nous,cette fois,nous avons choisis de ralier le refuge de Pombie (2150m) depuis la cabane Araille 1700m).
Pas grand dénivelé,(env 450m avec une moitié de cretes Moustardé),mais une montée soutenue, avec une neige lourde,collante,ce qui nous a bien vite "chauffé" et mis en conditions nos muscles engourdis par la durée du trajet en voiture.....
Malgrés le peu de visibilé générale,lors de toute la montée, a l'arrivée au refuge, nous avons eu droit a de belles éclaicies, mais pas suffisantes et durables, pour découvrir entièrement "notre géant local" le Jean-Pierre...
Pas bien grave,l'important est ailleurs Non.? La satisfaction totale de ce petit groupe,d'une journée sympa, sans rafales de vent annoncées, sans pluie...a suffit a tous.
Tous.!...les voilà...: Babeth,Cathy, Nicole, Nadine,et René.
Pas nombreux,c'est vrai, mais parfois, il est appréciable d'accompagner un petit groupe, harmonieux,et vaillant comme ce fut le cas encore hier.!
Voici les rares photos,compte tenu du peu de visibilité,et comme chacun connait aussi ces lieux....!
Le 10/03/2019
C'est avec quelques jours de retard, (difficile parfois de gérer son planning de retraité...!),que je vais vous parler de cette journée de raquettes.
Assez brièvement,car ce n'est pas le premier article consacré à ce magnifique site au dessus de LESCUN.
"Valeur sûre" s'il en est, le superbe cirque de Lescun, et notamment les célèbres aiguilles d'Ansabère ont été le théâtre de notre balade.
Trés belle et douce journée en ce samedi 02/mars où la neige fut encore généreuse malgré ce grand redoux et les quasi trois semaines de beau temps....
Site ludique, agréable à parcourir en toutes saisons, sans grand risques, et pas trop éloigné. Tout le "monde" connait ou a entendu parler de cet endroit, et moi-même,j'aime y aller de temps à autre.
Voici donc,le moment de remercier les participants, avec pour la première fois la venue de : Marie-paule et Jean-yves qui rechaussaient des raquettes depuis fort longtempset qui ont été largement à la hauteur de cette "boucle" passant par la cabane Pédain pour rejoindre celles d'Ansabère.
Les autres membres (non moins déméritants..!); Henriette,Babeth,Marie T,Marie-madeleine,Jean-pierre,et Benoit...
MERCI à eux tous,en espérant les revoir trés bientôt sur nos pentes....
Raquettes au Col de Jaüt...en boucle.
Le 18/02/2019
Cette fois-çi,je me permet d'ajouter ce billet et ces quelques photos au nom de Pierre D, qui a été notre "Grand Maître" durant cette MAGNIFIQUE journée d'hier.
Que dire?! Nous étions 15 au total au départ du Port de Castet, 880m,(au dessus de Louvie-Juzon),en cette magnifique journée ensoleillée et douce,voire même un peu chaude pour la saison a cause d'un leger vent de Sud.
Mais finalement,personne ne s'est trop plaint,tant nous avions tous "besoin" de faire claquer nos raquettes sur une neige tant attendue...
Le topo de la rando va etre assez"succint"..,les initiés pourront toujours aller sur le web pour plud de détails..
Piste en partie seche jusqu'a 1150m ou nous avons "chaussés"..Pause a la Cabane ESCALA,(environ 1360m) aprés 3.5 kms et plus de 450m de denivelé,mais dans une pente progressive et douce .Le paysage envirronnant est impressionnant de grandeur et de beauté....
Nous repartons pour le Col de Jaüt que nous atteindrons autour de midi,soit prés de 3 heures aprés le départ du Port.
Le Col de Jäut,se présente comme un immense terrain dégagé des pentes et des sommets alentours,ne présentant ainsi aucun risque immédiat en cas de coulées ou autres.
Avec cette belle journée,nous avons déjeunés sur une pente herbeuse en partie "en terrasse",qui nous a bien plû.
Chacun profite de cette pause a sa façon (sieste,..soleil,..carto,..pour certains,.. ou farniente...tout simplement.!
Allez,l'heure du départ est donné par Pierre.On continue la boucle,qui nous fera revenir aux voitures, par; une brêche /col avant la "cabane de Lagouare",traverser en descente un trés joli sous bois,pour déboucher sur un plateau ou se situe la "Cabane Couscoulla"(1350m), et une grande descente a travers le "bois de Seque"...Ou nous arriverons enfin, aux véhicules, non sans une petite délivrance...Pas évident ces longues descentes en raquettes..!
800m environ de dénivelé, 12kms,et quand on aime,on compte pas le temps...!
Je me permet encore de remercier tous les participants,et surtout la "cadette" de l'équipe; Claire,qui nous fera encore la joie de ses prochaines présences..
MERCI donc a ; Géraldine,Nicole,Henriette,Françoise,Bernadette,Marie-André,Marie-Madeleine,Marie-Pia,et Claire (c'est déjà fait!) et David,Jean-Pierre,Frédéric,Jean-Marc,Pierre et bibi.
Photos aqui; https://photos.app.goo.gl/MeRBNaaGTxJYuHK39
Le 27/01/2019
Tres difficile de déterminer une randonnée pour ce samedi 26/01, compte-tenu des précipitations méteo passées, présentes et a venir D'autant que le niveau maximun B.R.A ( Bulletin Risques Avalanches édité par Météo-France) a atteind ce vendredi ( 5+). Avec Luc,on s'est bien concertés au cours de la semaine, attendant les ultimes prévisions,et a notre grand étonnement, nous avons eu une "fenêtre " météo idéale pour Samedi...
Direction secteur "Ansabere" pour une rando raquettes, la première de ce début d'hiver. Notre petit groupe (petit...mais costaud!) de 8, arrive au niveau du "pkg de Massoussa",car la piste demeure entièrement enneigée, même si un membre du groupe l'a vue "Noire"..!
Nous chaussons nos raquettes avec plaisir, sous un ciel bleu,sans vent, avec la promesse d'une belle journée.
Pour avancer dans les quelques 50 cm de neige fraîche,et faire la trace,nous faisons des "relais" en tête , ou tous le monde participe...C'est le meilleur moyen pour ne pas trop se fatiguer. Quelle joie de "tracer" sa route,sur une neige vierge de toutes marques...être "les premiers" a fouler cette poudreuse...!
Aprés 3 heures de plaisir, nous arrivons aux Cabanes d'Ansabère, quasiment recouvertes de neige, sous un ciel "bleu azur",et en paysage les magnifiques "Aiguilles d'ansabere","le col de pétragème",et tous les autres sommets environnants, Chourique, Crêtes,plateaux...etc..
12h20,On fait quoi?, Aprés un petit ravitaillement a la "cabane des privés d'amour", on décice de continuer la "boucle" vers la cabane Pédain, a un petit kilomètre.Mais a travers le bois, toujours dans une "neige molle" ou même avec nos raquettes, nous nous enfonçons souvent, ce qui ralenti la progression,et fatigue bien les membres...
Nous parvenons malgré tout à la cabane Pédain, qui pour le coup, est partiellement recouverte de blanc immaculé,et ou un repos bien mérité a l'intérieur a été bienvenu. Pas le temps d'allumer le poële présent, et aprés la prise du casse-croute, et un petit repos réparateur, nous voilà repartis, toujours d'entrain, sous un ciel bleu,et un soleil franc. Les pentes alentours,sont "rayées"de traces de multiplescoulées" dues en partie a l'exposition au Sud, mais aucun danger périlleux, ni imminent pour notre groupe.
Bien sur, nous avions sur nous le "kit" de randonnée hivernale et de sécurité, ( D.V.A,Pelle et sonde), pour plus de sécurité. Même si certaines personnes "rechigne"a porter ces matériel, (ce ne fut pas le cas de ce groupe) il est de la plus haute importance de l'avoir,pour soi-même, pour les autres aussi,tout en sachant l'utiliser....bien sur ! (des stages sont prévus chaque année,sans compter des "manipulations sur le terrain").
Le retour s'éffectue avec plus de facilité que la montée (c'est facile comprendre!) les traces ayant été faites a la monté..!
Viens vite le retour, le soleil décline, la lumière avec, et la fraicheur gagne nos corps..Il est bon aussi de s'assoir dans la voiture,et sentir la petite chaleur du moteur.
Un "petit verre" chez la célèbre Germaine,toujours aimable et dispo...et retour a Orthez...Au fait.!!! Merci a ; Marijoe, D, Luc D, Didier B, Philippe L,et Luc B,alias "leblouuuu"!
Les photos....bien sur.!
Le 20/01/2019
Aujourd'hui samedi 19 janvier, nous avons fait une très belle randonnée au Soum du Prat du Rey.
Nous étions douze participants au départ de cette rando depuis le parking du cap de la serre a Ségus . Nous avons suivi le GR 101 , d'abord par une large piste, puis sur un sentier un peu plus pentu. Nous avons trouvé la neige vers 1100 mètres , un peu avant le col du Prat du Rey ou nous avons fait une pause .
Pierre nous a ensuite fait la trace dans la neige , en contournant un peu pour éviter une pente trop abrupte . Au sommet, la vue est immense, autant sur la plaine que sur la montagne, avec juste quelques nuages pour le décor ...
Nous avons pu casser la croûte sous un beau soleil . La descente s'est faite assez rapidement , avec juste quelques petites glissades .
Au retour , pot sympatique à Lourdes, avec chocolat chaud et excellents petits gateaux . Merci Pierre pour cette belle journée
Le 02/01/2019
En ce 1er jour de l'année 2019, plaines et vallées ressemblaient à un corps allongé tout endormi, rien ne bougeait, l'esprit embrumé et la tête dans le brouillard, la température froide ne dépassait pas 1°. Rien d'étonnant en ce 1er janvier.
Qu'allait nous réserver le fin fond de la Soule du coté de Sainte Engrace. Un grand ciel bleu et un soleil omniprésent pardi. Il est vrai que les températures négatives du matin laissaient les endroits restés à l'ombre toute la journée, recouverts d'une fine pellicule de givre. Mais le parcours de cette randonnée bien orienté permit aux 4 courageux dès que la bouilloire se mit à bouillir et dès que la nature nous offrit une magnifique tarte mi citron mi orange tout juste sortie du four, de faire l'ascension en tee-shirt manches courtes pour les uns et manches longues pour les autres.
Les gouttes de sueur à l'approche du sommet sur la crête aérienne du pic Jaura se transformèrent vite en un petit vin blanc doux apporté pour l'occasion et dégusté sans modération. 12H30 il était déjà l'heure de redescendre dans la vallée où brumes, brouillard et nuages bas n'avaient pas quitté la plaine. Merci à Sébastien, Jean Marc et Mireille de m'avoir accompagné.
Bonne année 2019 à tous.
Le 30/12/2018
Aujourd'hui, dans cet article, peu ou pas de commentaires de ma part....Vous verrez les photos,et comprendrez de vous même.!
Mais quant même, un léger descriptif de cette rando :
Départ sommet du "Col d'Ibardin",en compagnie de "9" cafistes d'Orthez et rejoint par "3" amis Landais, et sans oublier "Luther" qui s'est bien donné..!
Nous avons fait une boucle de 13 kms avec prés de 1000m de dénivelé...cumulé et mis environ 5h.
Journée dans l'ensemble agréable, hormis quelques nuages nombreux et petites apparitions du soleil trés timide, mais conforme aux prévisions météo...
Comme annoncé plus haut, je ne vais pas relater cette sortie,même si elle s'est faite dans un esprit trés amical et convivial.Donc,je vais remercier les participants (es) et leurs souhaiter " bonnes fêtes de fin d' année",ainsi qu'une trés belle "ANNEE 2019"....
J"allais oublier le plus important...cette "rando",c'est achevée dans un petit resto,sympa,pas cher,copieux et bien servis,autour d'une "jolie tablé",dont vous verrez les affamés....
Merci donc à ; Henriette,Cathy,Akri,Isabelle,Cristiane,Noëlle,Jean-marie,Didier,David....et nos amis des Landes ; Marie-dominique,Christelle et Philippe....Sans oublier " LUTHER"
Qui a dit qu'un bon repas avant la rando ne feraient pas bon ménage ?
Le 30/12/2018
La dernière rencontre victorieuse contre Pyrène méritait bien une 3ème mi temps.
Le 24/12/2018
J'avais mentionné sur mon texto envoyé aux 9 inscrits de cette rando Alpine,de prendre les raquettes, crampons et piolet ou bâtons.En fait,nous n'avons utilisé que les crampons...
Départ "Pont de la Sagette" (lac fabrège), pour une ascension assez relevée et soutenue, durant prés d'une heure et demie, pour gravir,dans une forêt dense les quelques 600m de dénivelé, avant d'atteindre non sans plaisir, la "Cabane Chérue"a 1830m env.
Match de rugby sur les crêtes d'Iraty
Le 13/12/2018
Le XV du CAF d'Orthez était de sortie en ce dimanche 2/12/2018. Ayant subit une cuisante défaite sur le terrain d'Iraty le mois dernier, le match retour s'annonçait plus équilibré du fait de l'absence dans les rangs adverses de Béatrix.
Le 19/11/2018
Compte tenu du "mouvement de contestation" des gilets jaunes,et craignant plusieurs blocages et retards sur le trajet, cette randonnée prévue samedi a été reportée au lendemain Dimanche 18/11...dommage,car il a fait une superbe journée Samedi.....mais bon.!
Néanmoins, ce Dimanche,nous avons traversés les "quatre saisons" en une seule journée.!. Départ en voiture, sous la grisaille automnale et arrivée sous un ciel dégagé et lumineux.
Randonnée depuis la "maison LAMOURANE" prés de Borce, à 1115m altitude. Déjà au loin,sur les hauteurs, on aperçoit quelques sommets partiellement enneigés, promesse d'une journée fraiche...voire froide.
La météo prévoyait, outre une matiné peu perturbée avec quelques averses éparses, et une limite "pluie/neige" autour des 1600,1700 m.
Et une fois de plus,la météo était "fiable"...Au fur et a mesure de notre ascension, les quelques gouttes de pluie se sont transformées en légers flocons,sous forme d'averses sans importance. Ce qui a permis au groupe de 11 randonneurs(ses) de gagner le refuge d'Arlet au environ de 12h20,soit prés de 3 heures aprés le départ.
Les "montagnards" sont restés au refuge,dans la salle ouverte à l'année (trés agréable et bien aménagée),tandis que le reste du groupe Alpin gravissait le sommet du Pic Aillary et ses 2215 m.
Le vent et la température négative,n'a pas retenu ce groupe trés longtemps au sommet...le temps de prendre quelques photos, et redescendre vite rejoindre nos autres marcheurs, et d'ailleurs les flocons de neige ont repris de plus en plus gros et fort, tant et si bien que durant notre "frugal pic-nic" un tapis blanc avait recouvert le "vert" des pâturages alpins..spectacle magique de la nature..
Mais déja il faut songer au retour à la descente avant que les conditions s'aggravent et ne viennent compliquer le retour du groupe.
Finalement, la neige a laissé place à une pluie de plus en plus faible lors de la descente, pour finalement stopper et laisser entrevoir de timides éclaircies en soirée.
Ce petit groupe doit être remercié pour ses efforts et sa sympathie;
Géraldine, Cathy, Gisele, Sonia, Maripia, Denise T "dont je tiens à saluer les efforts", Denise F, Marie-josée "également pour son come-back",,,et les "mecs"; Luc "leblou", et Didier.
Voila,c'est fait. A une prochaine rando...!
Joseph
Le 17/11/2018
A l'écoute de ce qu'il se passait au dessus du village, il me vint l'idée d'écrire ces quelques lignes.
Pas de quoi péter les … mais ils en fusaient pas mal au dessus de nos têtes alors il valut mieux ne pas y aller avec des chaussures de … Avec tous ces chemins jadis en terre et maintenant goudronnés, il fallut mieux avoir du … dans la tête et au vu de la forte raideur de la première pente, pas question d'avoir des jambes de … ,seulement, certaines personnes montraient déjà quelques signes de faiblesse, avaient t'ils du … dans l'aile ?
Mais tout ceci allait vite rentrer dans l'ordre dès que la pente s'adoucit et surtout aussi, dès que les premiers rayons de soleil se mirent à nous caresser le visage et permirent d'enlever bien vite une voire deux couches de vêtements. Bon c'est vrai ce n'était pas un soleil de … en ce 4 novembre mais quand même, cette douceur dès les premières heures de la journée allait permettre à cette équipe de joyeux randonneurs composée de Serge, Marie, Babé, Anne Marie, Didier, Géraldine, Joseph, Gisèle, Denise, Akri, Sonia, Jacques, Isabelle et François de passer une journée au grand air et ça c'est peu le dire surtout à l'approche du sommet et éviter qu'une chappe de… s'installe.
Alors avez vous trouvé le mot manquant signalé par … ? Facile pourtant. Voici un indice plutôt difficile : je suis 82 ème au classement figurant dans le tableau périodique des éléments chimiques.
Denis.
Le 06/11/2018
Juste ces quelques mots pour vous dire que l'équipe était très sympa, jeune, voire des post ados, une parure des saphirs et d'émeraudes ce coin de montagne . Le charme des photos vaut bien le silence des mots. Alors SILENCE.
Rando au Tuhou de Cloutou
Mission impossible au Grand Tapou
Le 07/10/2018
Au vu des inscriptions et ce dès le début de la semaine, rien que des pointures venaient remplir la fiche de sortie. Il ne m'en fallait pas plus pour appeler cette équipe : IMF Impossible Mission Force. Excusez du peu mais les rôles ont vite été distribués, à savoir. Le capitaine James Denis Phelps pas toujours très actif sur le terrain, Barney Joseph Collier le spécialiste de l'électronique, des explosifs et des contrefaçons, ancien de l'US Navy, Willy Didier Armitage le costaud de l'équipe, Rollin Luc Hand le spécialiste des maquillages en tout genre et enfin, une femme blonde de préférence mais une brune ferait aussi très bien l'affaire, soit disant fatale dans la série, Cinnamon Marie Christine Carter. Ces 5 personnes composant l'IMF avaient servit de stimulateur aux randonneuses et randonneurs désireuses et désireux d'affronter ce beau 3000 situé admirablement entre le massif du Vignemale et le cirque de Gavarnie, totalement inconnu des participants qui se comptaient au nombre de 17. 4 en rando montagne Gisèle, Philippe, Bernadette et Denise conquis par les lacs du Montferrat et 12 plus le capitaine en rando alpine voulant approcher les étoiles et ça c'est si peu de le dire, sentir l'odeur des nuages et prendre un bain de vapeur d'eau allongées et adossées contre le cairn sommital du Grand Tapou (n'est ce pas Marie Jo et Nathalie) sous les flashes des paparazzis.
La mission, enregistrée comme toujours sur une bande magnétique, et qui une fois écoutée, l'enregistrement de celle ci s'autodétruira dans les 5 secondes disait ceci : "Bonjour Mr James Denis Phels, votre mission, si toutefois vous l'acceptez , consiste à conduire avec 4 de vos agents les 8 autres personnes de l'expédition à savoir Philippe, Gérard, Marie Jo, Géraldine, Isabelle, Cathy, Evelyne et Nathalie au sommet du Grand Tapou et de contrecarrer les plans de Gisard et de ne pas le laisser finir sa course seul. Vous ou l'un de vos agents à qui il arriverait quelque chose et ne serez pas en mesure de poursuivre sa mission ou de la mener à bien, le département du CAF d'Orthez nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Bonne chance Mr James Denis Phels.
Le rendez vous de 6h à la plaçotte semblait bien matinal pour certain au vu des déformations voir des démantibulations de mâchoires, les 2h15 de route amenant à Gavarnie puis à la cabane de Milhas par la RD 128 longeant le gave d'Ossoue étaient nécessaires pour terminer le cycle de sommeil de quelques uns ou unes. L'itinéraire passant par l'Espugne de Milhas surplombant le ruisseau de la Canau permet d'atteindre rapidement le secteur de la cabane de Lourdes. Puis le survol du ruisseau de Lécadé, le passage sous le pic Rond, le contournement du pic Pointu permet d'atteindre le 1er lac de Monferrat. Mais Gisard connaissant parfaitement la région, commençait à montrer quelques signes de marcheur solitaire refusant de nous suivre sur l'itinéraire amenant vers le Port du Pla d'Aube qu'il n'était pas question du tout de rejoindre en fait. Là nous laisserons nos 4 randonneurs montagne tout en leur montrant le parcours pour accéder aux lacs suivants, les autres continuant leur périple vers la haute montagne. Mais vers 2500m d'altitude, en ce qui me concerne, tous les voyants passaient au rouge malgré la pâleur de mon visage, c'était la panne sèche, défaut d'alimentation, les jambes ne suivaient plus, manque de vitamines A, B, C, D, E, K, ou PP ? Que sais je ? Par contre sur le terrain des pépées il y en avait, de véritables étoiles filantes. J'avais déjà atteint les cieux, les étoiles me tournaient autour de la tête. A la 3ème pause, le groupe se scinda en deux. Le 1er sous la houlette de Gérard continua à progresser sur l'arête est en direction du sommet. Quant au 2ème et à moi donc quelques munitions alimentaires furent prisent. Oh pas grand chose, 2 croûtes de fromage, un tros de pain et une compote ont suffit à recharger les batteries et ainsi j'ai pu finir l'ascension vers 14h30 alors que le 1er groupe y était depuis un moment. Le grand Tapou était vaincu, certains d'entre nous avait gravit leur 1er 3000, 3150 m pour être précis. Du sommet on pouvait admirer les hauteurs de Gavarnie, le glacier ou plutôt les bris de glace du Monferrat, le Montferrat avec ses belles faces est et ouest verticales et juste au dessus de la crête Pic Central-Monferrat la Pique Longue et le Clot de Hount. 15h il fallait penser au retour et entamer la longue descente mais avant, cerise sur le gâteau (moi qui ne pouvait rien avaler, elle m'aurait fait du bien celle la) un 2ème sommet à plus de 3000 s'offrait à nous, le pic du Milieu 3130 m et là on pouvait tous chanter en cœur : le Tapou, c'est tabou on en est venu à bout. La descente s'effectua au rythme de chacun pour retrouver enfin nos 4 RM auprès des voitures à 19h où une bête à cornes avait reniflé sous ma voiture que l'herbe sûrement meilleure y était plus tendre et plus grasse. Elle avait laissé sa signature sur la carrosserie. Bref ce n'était pas ma journée. L'équipe de Mission Impossible avait remplit son contrat. Merci à toutes et à tous.
Si j'étais magicien j'en ferai un collier de pierres précieuses.
Le 09/09/2018
- "Pas douleur mais des images de lacs scintillants au soleil qui persistent…. Est ce grave ?"
- "Dur...dur en sortant du lit mais après le démarrage, tout fonctionne avec de superbes images dans la tête… surtout le Vignemale dans toute sa splendeur et en plus pas de tique ! Merci encore !"
-"Bonjour Denis. Grand merci pour ce week end si réussi. A refaire, là ou ailleurs. Merci à ta femme de t'avoir libéré. Adischatz."
-"Bonjour Denis, pas de douleur mais je suis un peu au ralenti, je pense surtout aux personnes qui ont repris le travail ce matin. Merci encore pour ce superbe Week end. A bientôt."
-"Salut, le retour à la civilisation est très dur… Après avoir profité de ce superbe spectacle tout au long du Week end, je te souhaite bon courage pour la reprise. Ca ne doit pas être évident. A bientôt pour de nouvelles aventures. Bises ensoleillées."
-"Tu es trop choupinou !! les jambes vont biens mais j'aurai pas aimé travailler ce jour. Très bonne journée à toi avec pleins d'images de montagne dans la tête. Gros bisous et merci encore."
-"Bonjour Denis. Remise de la fatigue et même pas courbaturée. Vais m'occuper des photos. Merci pour ce beau tour dans nos Pyrénées."
Voici les commentaires du lendemain de quelques personnes qui m'ont accompagné tout au long de ce Week end. Je pense que beaucoup de choses sont dites à son sujet. La randonnée se voulait d'abord énigmatique, le lieu avait était gardé secret d'où son intitulé, puis ensuite merveilleux tout au long de son parcours, plusieurs types de terrains et de paysages furent rencontrés et traversés, parfois aériens et sportifs. Je remercie les 11 personnes qui m'ont fait confiance puisqu'une seule avait trouvé la destination, et rend grâce au soleil et au ciel bleu, pour qui avec eux, la journée de dimanche pouvait se passer dans les meilleures conditions. Quant à moi je n'étais là que pour vous mettre sur la bonne voie et vous servir.
Samedi un départ à 9h de la plaçotte suffisait sous le soleil mais déjà, une perturbation nuageuse (annoncée un peu pluvieuse) pointait son nez du coté des Landes alors que celle de la veille finissait de s'avanouir sur le piémont et les fonds de vallée. Direction Cauterets, la vallée du Lutour et arrêt au lieu dit "La Fruitière". Les préparatifs allaient bon train, un petit café à l'hôtellerie de la Fruitière car certains venaient de loin : Saint Jean de Luz et même de Donostia. et nous voila donc partis, le sac bien arrimé sur le dos à 11h40 en direction du refuge d'Estom Soubiran que l'on atteignait vers 13h où le repas de midi fut consommé en plein air, sous le soleil jouant à cache cache avec les nuages. Après avoir fait connaissance avec Patricia la gardienne du refuge, une petite ascension par un sentier bien sympathique fut entrepris jusqu'au lac de Hount Hérède qui avait pris un air de Loch écossais. En effet, la couverture nuageuse s'épaississant lors de la montée, nous nous retrouvâmes juste sous la base des nuages une fois arrivés au lac. Avant de s'installer pour grignoter, papoter et cueillir des myrtilles (n'est ce pas Marie Pia), quelques points de repères furent visualisés car les traces de sentes se faisaient rares dans le secteur. De retour au refuge vers 18h, un brin de toilette pour les uns et une douche pour les autres furent pris, puis l'heure de l'apéro sonnait. Notre ami Didier que je remercie tout particulièrement pour sa "presence safe back gard" nous sorti une bouteille de sangria. Le repas pouvait être servit dans la bonne humeur et les rires, où une expédition nocturne en cette nuit de pleine lune fut évoquée au col de "l'utérus" mais les conditions météo en décidèrent autrement. Donc tout naturellement passé 21h comme des poules (remarque elles ne manquaient pas), dodo.
Dimanche matin, réveil 6h30, petit dej 7h, et 7h30 tout le monde était dehors devant le refuge, les premiers rayons de soleil commençaient à illuminer les plus hauts sommets et enfin il était l'heure de prendre connaissance du fameux collier de pierres précieuses. Pour cela, il suffisait de suivre le collier (sentier) depuis son pendentif, le lac d'Estom, et, en enfilade, émeraudes et saphirs (lacs) se présentaient un à un devant nous dans leur écrin. Lacs de Labas, des Oulettes d'Estom Soubiran, Couy, Glacé, Petit Lac du Col, Gentiane, d'Aspé, de Mailh Arrouy et autres laquets ou lacots couronnés de pics approchant les 3000m pouvaient laisser en nous de magnifiques images qui au fur et à mesure que le temps s'écoulait se transformèrent en réminiscence scintillantes. Quelques passages délicats seront franchis avec prudence comme l'arête descendant du pic Labas, l'accès au lac Glacé par son déversoir et la raillère provenant de pic d'Aspé. Mais que dire à l'approche du col des Gentianes. Le massif du Vignemale se dévoilait peu à peu avec ses 3000 légendaires : Grand Tapou, Montferrat, Cerbillona, Pique Longue, Pointe Chausenque et pour finir le Petit Vignemale encerclant le glacier d'Ossoue agonisant en cette fin d'été. Magnifique, grandiose, de toute beauté, superbe, les adjectifs "sublimitifs" manquaient pour décrire ce que l'on admirait tous. Même l'estomac avait du mal à nous annoncer qu'il était midi. La pause déjeuner s'effectua de 12h à 13h15. Quelques uns d'entre nous franchiront la brèche de Pouey Mourou et accédèrent à 1 pic anonyme que je dédie à qui vous le savez (voir mes comptes rendus précédents) que l'on appela le Pic du Fermoir du Collier de Pierres Précieuses, 2804m suivant les indications portées sur le GPS de Didier, point culminant de notre séjour permettant d'avoir une vue sur les sommets du Cirque de Gavarnie, du Pic du Marboré laissant deviner la coiffe du Mont Perdu jusqu'au Pic des Gabietous.Il restait alors à redescendre de notre nuage et les 1700m de dénivelé, heureusement les sacs à dos étaient un peu plus légers mais les têtes, tellement remplies de belles images en couleur, avaient du mal à suivre et semblaient vouloir prolonger le séjour une fois revenu au refuge d'Estom. Les voitures étaient rejointes vers 19h.
Merci à : Anne Marie, Béa, Didier, Geneu, Géraldine, Gisèle, Isa, Marie Pia, Marie Christine, Nagore et Sylvie d'avoir réaliser cette randonnée avec moi et surtout dans la bonne humeur pyrénéenne.
Lien vers les photos
Refuge de Vénasque et pic de Sauvegarde
Le 03/09/2018
31 août et 1er sept 2018.
Responsable: Pierre Dutreuilh. 6 participants.
Départ de l'Hospice de France par le chemin de l'Impératrice, très beau sentier boisé, afin de rejoindre le Cirque de la Glère. De là, une montée assez rude et sauvage nous mène au lac du Maille et de la Montagnette que nous ne verrons que le lendemain du Pic de Sauvegarde(vilain brouillard !!!). De là, nous gagnons le col de la Montagnette pour redescendre vers le refuge de Vénasque au bord des lacs de Boum, toujours dans le brouillard qui s'est bien installé! Nous aussi d'ailleurs dans ce petit refuge de 20 places, tout simple mais bien sympa, surtout son gardien! Après le repas, dodo au chaud car l'air est plutôt humide et la visibilité nulle!
Le lendemain, nous assistons à un beau lever de soleil sur une mer de nuages (ouf!) et voyons enfin les lacs!
Après le petit déjeuner,nous voilà repartis vers le Port de Vénasque qui dévoile un superbe panorama sur le massif de l'Anéto et de la Maladeta. Nous continuons vers le Pic de Sauvegarde (2738m) que nous serons les premiers à atteindre: rare car ce sommet est très fréquenté! Panorama immense sur le Perdiguère, les Posets...et sur les beaux lacs.Le retour se fera par le Port de la Picade, le Pas de l'Escalette, puis par les crètes de Crabides pour profiter au maximum des panoramas. Retour à l'Hospice de France: la boucle est bouclée.
Merci à Pierre pour cette proposition de rando, et à Michel aussi pour toutes ses connaissances. Geneviève, A.Marie, J-Pierre, et moi-même Géraldine étions ravis d'avoir participé à ces 2 jours de rando dans ce site Luchonnais de toute beauté!
TROIS COURONNES ou PENA de HAYAS
Le 19/08/2018
Pour ceux à qui le nom des "Trois couronnes" parle, ils comprendront certainement ce que nous avons réalisé hier...les autres,se feront une idée, en attendant qu'elle soit remis au programme...
Depuis le temps qu'on les aperçoit découper le ciel et l'horizon Espagnol, des premiers contreforts pyrénéens, et pour peu que l'on se trouve du coté d'Irun, ces Trois sommets là, il fallait "les faire" un jour ou l'autre...!
Ce fut fait hier, Samedi 18/Aout avec 11 éléments du CAF d'Orthez, et je dois ajouter "de bons éléments" car cette randonnée là, si elle été classée R.M par son faible dénivellé (700m), n'en demeure pas moins délicate, voire "technique", tant de nombreux passages demandent de l'adresse, du sang-froid et pas mal de courage pour ces quelques randonneurs "montagne" peu habitués à évoluer sur ce type de rocher et terrain engagé...
Le départ se fait du sommet du Col Elurretxe (490m) où nous laissons nos voitures .9h10, le groupe s'élance sur le sentier (fort bien marqué) trés emprunté par de nombreux randonneurs. Tout en marchant, aprés la sortie d'une belle forêt commencent à se dessiner les pourtours de notre destination.
Boucle effectuée en passant par la droite, avec en premier l'ascension du "Erroilbide"( 836m) et suivant; le "Txurrmurru" (826) et enfin le "Hirumuga" (806m).
Si l'approche se fait dans un cadre paisible, les discussions, ou les" blablabla" vont "bon train", les premiers "murs" à franchir laissent vite place à plus de "silence" et de concentration...Il faut reconnaître que nous sommes à la fois impressionnés et admiratif des premières difficultés...
L'emploi d'une corde, de sangles et de mousquetons va bien débloquer et rassurer certains passages "aériens"et techniques de quelques parois.
Somme toute...!,avec sagesse et attention ,le groupe parvient à gravir tous ces passages, et c'est avec une "large banane" que cette courageuse bande arrive au sommet du plus terrible des sommets, sachant que le plus dur est derrière..
On se sent fort, comblé, rêveur, bref... Heureux d'avoir surmonté de tels moments d'escalade....car c'était aussi de l'escalade pure..
Franchement, les Trois couronnes se méritent. A ne pas sous estimer...c'est de la montagne à l'état pur.
Félicitations à René, pour avoir fait preuve de courage dans cette ascension du haut de ses 82 ans sans me tromper. ( Bon,en même temps, il pouvait pas faire autrement...!)
Allez, BRAVO à cette agréable équipe et MERCI aux filles; Mariejo , Béatrice ,Isabelle ,Henriette , Martine,et aux garçons; Luc ,Didier ,J-Pierre ,J-Marie ,Guy ,et....René.
MERCI aussi à M-Dominique MARTRAY, Lorianne et Aurélien, pour leur agréable et sympathique compagnie au long de cette belle journée et à leur aide et soutien....
Mais le plus important....,ça s'est fait dans la bonne humeur....!
Voici le lien des rares photos..! Evidement, les passages compliqués ne sont pas visibles car à ces moments là, nos mains étaient plus occupées à tenir les prises que l'appareil photo...MDR..!
A bientôt dans d'autres AVENTURES...
Le 14/08/2018
C'est au fin fond de la Soule entre Sainte Engrâce et Larrau et en cette journée de canicule annoncée que 2 courageux randonneurs et 6 courageuses randonneuses prirent le départ au lieu dit Abarakia pour cette randonnée un peu spéciale il est vrai puisqu'elle s'annonçait anato alpine. Anato pour anatomie et alpine pour son effet un peu aérien sur la fin du parcours. Celle ci a débuté un peu plus haut que prévu suite à une erreur d'aiguillage de ma part ce qui réjouissait tout le monde puisque 250m de dénivelé venait d'être avalés sans effort car fait en voiture. Quelques hectomètres ont suffit pour atteindre les muscles du molet, anciennement dénommés les jumeaux externes et internes. Sur ceux ci, un point orientation est fait devant un troupeau de moutons. De là, une jolie vue se dessine devant nous, vallée du Saison alimentée sous nos pieds par les gaves de Larrau et de Sainte Engrâce, forêts des Arbailles et d'Iraty, le village de Larrau, les pics d'Orhy et d'Anie et la Pierre Saint Martin. Laissant de coté les os du cunéiforme et du naviculaire au pic Jaura 1069m et ses 5 métatarses et phalanges nommés Suhatzé, Errékabeltza, Jaura, Othoqui et Urusterry qui trempent leurs bouts des ongles dans les 2 gaves. De coté aussi la voute plantaire au niveau du col des 3 croix 998m, le talon Zagnhaguia 1240m et le tadon d'achille au bois d'Huduréta 1210m. Une fois passé les muscles gastroenémiens ou triceps sural Négumendi 1307m et otchogorria 1411m, légère descente vers l'arrière du genou au col d'Hernako 1359m. Devant nous se présente les 2 muscles de la cuisse à savoir le grand adducteur Sarrimendi 1484m et le biceps crural Izeyto 1464m. La jonction de la cuisse et de la fesse s'opérant au niveau du col de Kurutché 1383m, il restait à gravir le plus beau muscle du corps humain, le grand fessier au sommet d'Eskantola 1511m. Puis petite descente au creux des reins du coté du cayolar d'Eskantola 1444m avant de poursuivre la montée du muscle grand dorsal qui nous permit d'atteindre l'extrémité ouest de la clavicule au port de Belhay 1731m. Nous avons laissé à droite le trapèze Chardekagagna 1893m et pris à gauche la clavicule, une crête effilée et abrupte qui nous mena au point culminant de la randonnée, le Karchila 1982m et de suivre du regard jusqu'au deltoïde la Queleta avant qu'elle n'entame sa descente vertigineuse. Et la tête me direz vous ? Y'en a pas, c'était à nous d'y promener la notre ce jour là. La porte du congélateur laissait ouverte et le ventilateur tournait à plein régime. Pour preuve, la chair de cocotte sur les bras de ces dames. A 14h nous pûmes prendre le repas et contempler tous azimuts le beau décor qui se présentait devant nous. A 15h la descente pouvait s'amorcer, le pic d'Orhy avait besoin de passer chez le coiffeur, sa tête se couvrait d'une longue chevelure brumeuse du à la chaleur qui régnait au fond de la vallée. Un grand bravo à Camille, Sylvie, Anne Sophie et Carolyne, avec force, courage, ténacité, abnégation et un peu de souffrance elles ont vaincu leurs craintes du début puisque c'était un retour à la compétition pour les unes et découverte du milieu montagnard pour l'autre. Quant à Didier et Françoise rien à dire, une simple formalité pour eux. Très bonne ambiance et merci à tous. Le pot de l'amitié sous les arcades de Tardets-Sorholus était bien mérité.
Petite Amazonie des Pyrénées et Jamaïque
Le 13/08/2018
La petite Amazonie des Pyrénées, coincée entre deux forêts, la forêt des basses Baronnies et la forêt des hautes Baronnies, est nichée au fond d'une vallée où coule l'Arros sur 6 kms. Forêt dense, humide et sombre, nombreuses plantes, fougères et buis de grande taille recouvert de mousse y trouvent refuge. Une fraîcheur presque automnale nous attendait au sortir des voitures et nous obligea à mettre les manches longues. La rando commença par une piste longeant la rivière jusqu'à la gourgue d'Asque et sa grotte puis par un sentier de découverte la surplombant. Ensuite la trace se faisait de plus en plus aléatoire mais balisé par endroit dès l'entame du ruisseau de l'Artiguette jonglant d'une rive à l'autre le tout toujours dans une ambiance équatoriale. Pour atteindre la cabane de l'Artiguette il a fallu quitter le fond de la vallée, monter à travers prairies et bosquets, souvent le plus directement possible en louvoyant pour atténuer la pente parfois. Le col d'Oueil lusent et sa cabane pouvait alors montrer le bout de leur nez et ont été rejoints vers 12h30. L'heure de sortir le repas du sac sonnait, celui ci fut pris autour d'une yourte de buis où un petit vent frais asséchait la sueur de nos fronts comme si on avait laissé la porte du frigo ouverte. On se paya même le luxe d'une sieste d'une heure alors que les températures en plaine commençaient à monter. Vers 14h direction le col des Estrets où la Spugues de las Arès, grotte de taille remarquable où une chèvre telle une déesse gardait les lieux nous montrait son agilité sur les pentes de la paroi. Un magnifique sentier balisé d'une tête de loup dans une forêt de hêtres nous permîmes d'atteindre le col de Couradabat. La recherche de la croix de l'enfant ne fut pas entrepris en raison de pentes jonchées de fougères sous une chaleur qui commençait à nous envelopper, la descente nous amena dans un premier temps à la découverte du courtaou d'Artigaléou (cabane refuge) puis dans un second temps dans la coume de l'homme mort. Le chemin forestier était devenu un véritable champs de bataille infesté de taon ressemblant à des 0, Spitfire ou autres Messerschschmit nous prenant pour cible en nous fonçant dessus sans répit. Le sentier déjà peu visible qui devait nous faire découvrir la deuxième curiosité de la journée avait disparu sous des branchages suite à des travaux forestier. Le retour au fond de la vallée de l'Arros se fit avec prudence jusqu'au chemin qui nous amena voir la Jamaïque, l'histoire ne dira pas si les 6 explorateurs purent gouter une saveur typique de ce pays. Le retour au parking fut une simple formalité mis à part quelques tiques ramassées au passage d'une prairie. Quelques uns d'entre nous n'ont pas hésité à tremper pieds et jambes dans la rivière. Randonnée curieuse et particulière effectuée en basse montagne pour la saison mais qui méritait d'être réalisée et surtout appréciée par Isa, Béa, Géraldine, Denise, Gisèle et moi même.
Le 10/08/2018
Mercredi 1 août nous étions une petite brochette pour monter au lac de Migouelou par le chemin habituel, tout en lacets .Le ciel s'est ouvert sur du bleu et nous avons mangé prés du refuge .
La descente, par le lac de Touest, un peu confidentielle mais très belle se mérite .
Après le pot de l'amitié à Arrens nous nous sommes quittés , heureux .
Diane
Cabanes du Barétous. Ca sentait les vacances.
Le 08/08/2018
L'objectif de cette randonnée était de retrouver 9 cabanes, la croix des contrebandiers et en prime l'ascension du Pic d'Arlas dans le massif de la Pierre Saint Martin.
Cela devait être un cours de topographie et d'orientation mais est ce l'approche des vacances en ce 1er juillet, comme tous bons et jeunes élèves qui se respectent, au bout de 2 heures de cours, le groupe n'en faisait qu'à sa tête. La classe devenait incontrôlable, agitation, bruit, on n'écoutait plus le maître, garçons et filles se mettaient à délirer dans la cabane de Féas et même l'un d'entre eux prenait la porte et ne fut retrouvé que vers 17 heure à la sortie des cours. Voyons tout cela de plus près.
La 1ère cabane à chercher fut la cabane de Soudet non loin du col, Patou montait la garde et l'on ne s'en approcha pas car d'autres dangers existaient. J'en ai fait l'expérience il y a deux ans. Présence de Labrit montrant les crocs et proposition d'apéro (un Ricard) dès 9h du matin par le berger.
AABB Assouste, AAS, Bagès, Béost.
Le 06/08/2018
Dimanche 3 juin 2018. N'ayant pu obtenir les billets météorologiques pour effectuer notre traversée et découvrir la petite Amazonie des Pyrénées et une partie de la Jamaïque, c'est la vallée d'Ossau secteur Laruns qui nous accueilli en prenant une assurance tous risques que je nommerais l'AABB en raison du temps très orageux prévu. Rien de très engageant et rassurant en raison du brouillard et de la bruine sur la route entre Navarrenx et Buzy. Puis tempête de ciel bleu à partir d'Arudy qui nous accompagna jusqu'à 12h. Il fallait oser Joséphine.
8h30 nous empruntâmes le petit pont traversant le gave d'Ossau au niveau du quartier Pon situé sur la commune de Laruns. Passage obligé devant le château d'Espalungue où, soit disant, le fantôme du mousquetaire Aramis planerait encore et par un chemin très creux, humide et sombre, l'accès aux villages d'Assouste et d'Aas se fit assez rapidement. Le point de vue devient vite intéressant, le Cinq Mont, le Pic de Sesques et le Pic de Ger attirent notre regard où pas mal de neige notamment pour les 2 plus hauts sommets s'y trouve encore.
Nous quittâmes le village d'Aas par une petite route de montagne serpentant entre les granges enchaînant sur un bon sentier qui lui, nous amena directement à la Montagne Verte sous le regard de deux vautours peu farouches. Vu les conditions météo encore bonnes et l'heure hâtive, on se paya le luxe de faire une petite ascension vers un sommet anonyme coté 1380m qui nous permit d'ouvrir nos sacs et d'admirer les alentours depuis le Soum de Grum jusqu'à Laruns en passant par l'Aubisque, Gourette, le Pic de Ger, Eaux Bonnes, la Coume de Balour, le Pic de Gourzy, le Pic de Sesques, le Montagnon d'Iseye et le Cinq Monts.
Pendant le repas, le ciel se chargeait de nuages de plus en plus sombres et menaçants. Lever le camp devenait une obligation, retour par l'autre versant et direction Listo, du moins je le pensais car les renseignements pris suite à la rencontre avec un berger accompagné de son chien et de son troupeau de brebis nous obligea à rejoindre directement le hameau de Bagès. En effet, la passerelle sur le Canceigt n'existait plus, elle avait été emportée lors d'une crue. Heureusement puisque les premières gouttes et coups de tonnerre se firent sentir et entendre. La jonction des villages de Béost et d'Assouste se fit sous une averse orageuse. Une fois à la voiture vers 15h plus une goutte. Merci à Henriette, Cathy, Isabelle, Marie, Gisèle et Luther d'avoir osé la sortie malgré les prévisions météo plutôt alarmistes.
Le 08/06/2018
Après plusieurs hésitations dues aux incertitudes météorologiques, les vallées verdoyantes d'Oueil, du Larboust et d'Oo pouvaient enfin nous accueillir avec leurs sommets enneigés, leurs forêts de conifères sombres et épaisses et de feuillus d'un vert tendre, leurs torrents tumultueux dûs aux pluies et à la fonte des neiges et leurs 24 villages et hameaux.
B COMME BROUETTE. MERCI LES ALSACIENS.
Le village d'Oo, point de départ de notre randonnée. Direction le village de Gouaux de Larboust, puis descente vers les cabanes d'Espoujau pour entamer ensuite la courte montée vers le lac d'Oo en passant par les granges d'Astau. Grosse affluence dans le secteur du lac qui dissonait avec la première partie du parcours où seul Goupil, Félixsssssssss et Marguerittessssssssss furent observés. Le lac d'Oo, magnifique panorama avec sa légendaire cascade faisant un bruit assourdissant et ses premiers 3000 tels que les pics Spijéoles, Belloc et Quayrat. Mais le ciel s'obscurcissait et les premières gouttes commençaient à tomber vers 16h. Retour à la case départ et en chemin descendant, curieuse fut notre rencontre avec une brouette remplie de bois et de pain, tractée et poussée par 2 jeunes gens accompagnés de 5 autres personnes qui montaient au lac d'Oo passer la nuit sous la tente pour enterrer la vie de jeune garçon de l'un d'entr'eux. La soirée allait être liquide au sens propre comme au sens figuré vu les pacs de bière et la nuit pluvieuse qui se préparait. Allaient ils réussir à allumer un feu comme ils le souhaitaient avec le contenu de la brouette ou bien allaient ils redescendre ? Mysrère. L'orage avait eu la bonne idée d'éclater une fois à l'abri aux granges d'Astau, mais il fallait atteindre le village 4 kms plus bas. Alors une séance d'auto stop s'improvisait et un couple de jeunes alsaciens ont eu l'aimable gentillesse de me redescendre jusqu'à la voiture que je ramena aux granges où m'attendaient Seb, Geneu, Babé, Nagore et Monique. Il ne restait plus qu'à rejoindre le gîte de Cathervielle, La Soulan, toujours bien reçu par J François et Nathalie. Après une douche bienvenue, la soirée pouvait commencer par un petit Jurançon et savourer le repas ensuite. En se couchant, une pensée en direction du lac d'Oo à nos jeunes gens croisés en chemin car la pluie ne cessait de tomber.
B COMME BOIS. ETRE AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT.
Dimanche matin une bonne surprise nous attendait. Le soleil et le ciel bleu étaient au rendez vous. Une fois le petit dej avalé, les bagages pliés et le superflus laissé dans les voitures, la montée et la traversée de la montagne d'Espiau pouvait commencer. Le Pas des portes atteint, on pouvait deviner la longue crête s'étalant devant nous et que l'on devait emprunter, admirer les sommets voisins et subodorer seulement les 3000 Luchonnais. Mai, est le mois du début des transhumances dans les Pyrénées et c'est tout naturellement que nous fumes accompagnés par de nombreux montons gris et blancs dans la montée du sommet Honteyde. Tellement envahissant, que l'on fut pris dans un épais brouillard. Ne voyant pas la fin de cette séance de brumisation, nous n'avions plus que le choix de redescendre dans la vallée voisine d'Oueil. Saupoudrés par une petite averse de grêle, l'espoir de rejoindre la crête de la coume du lion pouvait alors s'évaporer pour de bon. Midi approchant, le casse croûte fut pris à la cabane métallique de Cirès sous le soleil alors que les dernières brumes quittaient les sommets au dessus de nous, là où tout juste 1 heure auparavant nous marchions en direction du pic du Lion. C'est ce qui s'appelle être au mauvais endroit au mauvais moment. Après le repas et pas mal de regrets, on entama la courte mais raide descente vers le village de Cirès et ainsi retrouver le gîte le Grata Pès. Débarrassés de nos sacs à dos et ayant du temps devant nous, nous décidâmes de rejoindre le village de Bourg d'Oueil situé en amont, parcours facile en remontant la Neste d'Oueil mais nous réservant quelques bonnes surprises. En effet, Sébastien remarqua dans la rivière de drôles de branches émergeant de l'eau. Il s'avérait que c'était des bois de cerf. Alors judicieusement une partie de pêche s'improvisa, mais mal équipés avec nos bâtons de marche, la pêche fut infructueuse. Peine perdue, on allait y retourner avec un meilleur équipement. Puis, un peu plus haut, sous le regard de 2 biches on a pu assister au festin d'une vingtaine de vautours s'attaquant à une carcasse de cerf. Après avoir visité le village et sa petite station de ski, descente en direction du village de Cirès par l'autre rive puis retour sur le lieu de pêche. Avec du fil de clôture et une branche, la partie de pêche pouvait recommencer et ne tardait pas à être payante mais qu'elle ne fut pas notre surprise, non seulement il y avait les bois mais aussi la tête et le corps. Coincé sous un arbre couché en travers de la rivière et la force du courant, impossible de retirer l'animal. Dommage. Les filles et Seb aux fourneaux préparant un repas gargantuesque devancé par le traditionnel apéro au Pacherenc de Vic Bilh cette fois ci déclenchait rire et bonne humeur.
B COMME BAMBI. SOUS LE CHARME DES FRESQUES DES EGLISES DE BENQUE ET DE CAZAUX DE LARBOUST.
En ce lundi de Pentecôte, sous le soleil et le ciel bleu, paysages de prairies inondées de Narcisses en fleurs et sous le regard de ces dames de la forêts partout présentes dans cette vallée d'Oueil, le retour aux voitures s'annonçait des plus paisibles. Les villages de Mayrègnes et de Benqué Dessus et Dessous sur notre chemin pouvaient dévoiler leurs charmes et dans le recoin d'un champs notre attention et admiration fut portée sur une biche et son faon. A l'entrée du village de Mayrègne sur l'autre rive de la rivière, nous avons eu droit à un clin d'œil du seigneur des Pyrénées : l'Aneto. Repassant sur la rive droite, nous pûmes apercevoir le village de Saint Paul d'Oueil ainsi que son château. L'accès aux villages de Benqué Dessus et Dessous se fit par la voie du plan où nous pûmes découvrir et visiter les 2 églises dont l'une était ornée de fresques. Pour accéder à la vallée du Larboust, il a fallut monter au Cap de la Serre où un troupeau de vaches bien alertes avec veaux et taureau nous attendaient. Ce point de vue permettant de dominer les villages de Saint Aventin, Castillon et Cazaux de Larboust, Billière et Garin. Avant de plonger définitivement au fond de la vallée, le repas fut pris sous le soleil jouant de plus en plus à cache cache avec les nuages et pour finir la senpiternelle averse de fin de journée nous accompagna jusqu'aux voitures basées à Cathervielle. Sur le chemin du retour je n'ai pas pu m'empêcher de faire visiter les magnifiques fresques de l'église de Cazaux de Larboust datant du XVème siècle.
Un très bon séjour dans le Luchonnais avec ses paysages variés et légèrement contrarié par une météo capricieuse.
Lien vers les photos
Le 16/05/2018
Bien en amont, ce voyage et séjour a suscité bien des changements, annulations, modifications et tracasseries en tous genres,,,mais en dépit de cela, nous voilà partis en ce Samedi 5 Mai, brumeux et pluvieux dans ce "minibus" de 9 places (trés confortable), direction....La LUSITANIE.
Je passe volontiers sur le trajet routier, pour arriver "enfin" dans ce petit village de montagne (montagnes plus côté pays basque..ou Corse pour ceux qui connaissent.)
nommé VERDELHOS.
Je pourrai vous parler durant des heures de l'accueil trés particulier et agréable, des clients de ce petit bar du village qui, d'abord vous observent et entamment ensuite des "joutes" de conversations sur nos différents pays et accents.Beaucoup de Portugais rencontrés au fil de ce séjour ont plus ou moins des "notions" de Francais. Rares sont ceux qui n'ont pas dans leurs famille un membre qui à un moment donné a vécu ou séjourné en France...
RDV au "Camping du Parque Natural" où nous sommes accueillis trés chaleureusement d'abord par le patron du camping, José, et un peu plus tard par celui qui sera notre hôte et guide durant cette semaine..Jorge.
Rencontre émouvante et fraternelle avec des gens simples, et enfin pouvoir "mettre" un visage sur celui avec lequel nous avons longuement échangés de multiples Mails..
Moments agréables qui se prolongeront en soirée devant une successions de plats typiques de cette région de la "Serra Estrella"et Pays.Trop compliqué à retenir les differents noms de ces plats, je préfère me rappeler de leurs saveurs...!
Malgré tout, nous discutons de la rando du lendemain et bien vite chacun rejoint son "dodo" pour une nuit bien méritée..
Le lendemain Dimanche, nous nous engageons tous ensemble sur un "sentier" taillé " à la main" dans le maquis, la forêt et la pierraille par José, lequel aura mis près de deux ans pour le tracer, et qui nous a accompagné tout le long...C'est que du plaisir et respect..! BRAVO JOSE..
Le soir, installation dans une "auberge de jeunesse" digne d'un hôtel 3 étoiles...agrémentée (encore) d'un trés beau restaurant où Plats,Vins,..locaux et Nationaux se sont succédés et nous ont régalés...suivis d'un repos, lui aussi bien mérité...(dire qu'on est venus pour randonner..)
Bref,vous l'aurez compris, je pourrai vous narrer jours aprés jours, heures aprés heures, "repas et autres mets "les uns aprés les autres...ainsi que les belles randonnées et journées faites,mais ce serait trop fastidieux pour nous tous...
Je mettrai "l'accent" sur un accueil vraiment particulier de tous nos "Amis Portugais,membres du C.A.F d'Orthez", mais aussi de la Présidente du C.A.A.L de Lisbonne, et de quelques membres qui n'ont pas compté leurs temps passés avec nous pour nous faire découvrir une petite partie de leur beau Pays et Capitale...
Pour ma part, je reste encore sous le charme de ce petit Pays, de ces gens, de la qualité de vie qui y règne (un peu moins à Lisboa)...
Je ne partirai pas, sans remercier du fond du coeur, outre nos "AMIS PORTUGAIS"; Jorge ,Antonio (qui nous a fait transpirer..), José , Juan , Marie et les charmantes Rosario et "Tati"...(je ne suis pas sûr de l'orthographe..), et tant d'autres amis lusitaniens...notre "vaillant" groupe.. : Diane, Nicole, Gisèle, Hélène..et Patrice, Dominique, Didier, Alain et Luc et Jeff...Merci à vous tous...Obrigado.. Joseph.!
Cabanes de Bésur et Mailh Massibé. Onze au départ, douze à l'arrivée.
Le 13/05/2018
Après avoir traversé les étroites ruelles du charmant petit village d'Aydius, nous avons laissé les voitures 1 km au dessus de celui ci et rejoint la piste indiquant le début de la randonnée. Dès le départ, Géraldine et moi même prirent un départ canon malgré la pente raide et vu que le reste du groupe avait du mal à nous suivre, nous décidâmes d'enchaîner nos jambes de feu (respectives bien sûr) et de calmer notre ardeur juvénile dans l'espoir de retrouver nos camarades.
Le pic d'Iraukotuturru turlututu chapeau pointu
Le 26/04/2018
C'est au fond d'une vallée encaissée où coule la rivière Estérenguibel que nous décidâmes d'arrêter les voitures après avoir longuement cheminé sur une piste et traversé quelques gués remplis d'eau s'écoulant des pentes Laharraquy.
Le 15/04/2018
La météo reste versatile en ce début de printemps, la consultation du bulletin de météo France tout au long de la semaine a de quoi donner le tournis tellement les prévisions sont changeantes.
Seul le BRA reste à peu près stable; sur tous les versants, dans tout le département, le risque qui était de 4 au dessus de 2100 m se maintient à 3, je préfère annuler la sortie au Peyrelue, ne me sentant pas la compétence d'accompagner un groupe dans ces conditions.
Nous irons donc faire un circuit au dessus de Larrau, qui avait été annulé en Janvier...à cause de la météo.
Le message n’étant pas passé, c'est d'ailleurs bien dommage, nous ne sommes que 6 au départ, mais remontés comme des pendules, ça fait un moment qu'on est frustrés de sorties.
Départ dans la mouscaille, l'eau coule de partout, ça s'arrange à la sortie de la foret, sous un soleil qui rattrape le temps perdu.
La cascade donne à plein.Après une visite à la cabane de Picta pekoa, (Pichta du bas), on attaque la pente vers le col qui nous permet de passer sur l'autre versant: le vallon d'Ardane.La neige atteint 30 cm, mais les raquettes ne nous font pas défaut, ça passe bien.
Apres le cayolar de Pichta gagnékoa (Pichta du haut), pause déjeuner au sommet. Petit exercice d'azimut. On doit être des surdoués, car l'Otchogorrigagna et le Chardekagagna vont changer de place une douzaine de fois, une nouvelle session de carto s'impose au club l'hiver prochain...
La descente se fait dans une belle couche de neige, un peu lourde, bien glissante, on garde la piste plutôt que de couper dans la pente comme on fait d'habitude.
Une douzaine d'isards nous saluent, de loin, puis en longeant de ruisseau d'Ardane, on arrive à la fameuse cabane d'Ardane Gainekoa ( à ne pas confondre avec le cayolar d'Ardanepekoa qui est privé et situé un peu au-dessus dans le vallon) toujours aussi bien équipée et dans laquelle il faudra bien qu'on se décide d'aller passer une nuit (avec des munitions). Un gars et deux jeunes venus pêcher y sont installés pour le week end, vu les cartouches qu'ils ont emportés, les poissons n'ont pas grand chose à craindre.
On repart direction la foret, sans quitter le sentier, peu évident parfois et qui nous ramène direct à la voiture.
Très agréable journée, on a même cramé un peu le cuir sous ce soleil.
Merci à Monique, Christelle, Marie Jo, Benoit et Philippe d'avoir été de la partie.
Le pic Si loin une rando à couper le souffle et qui ne manquait pas de piquant.
Le 08/04/2018
12 randonneurs et le printemps enfin en ce lundi de Pâques au départ de la Mouline, ce n'était pas le sentier de la montée impossible mais cela y ressemblait quand même. En effet, dès les premiers hectomètres il valait mieux avoir du souffle, puis une fois sur la piste, la pente s'adoucissait et nous amena sur la crête Ets Cristallès. Une pause à la cabane d'Auriste et déjà on pouvait admirer et mesurer la quantité de neige sur les hauteurs de la Pierre Saint Martin. Le pic Soulaing lui aussi avait sa dose.
Chat et souris on fait bon ménage en vallée d'Aspe
Le 16/03/2018
En ce dimanche 11 mars 2018, on avait le choix entre : soit de rester encore à la maison ou bien de jouer au chat et à la souris avec Félix la dépression atmosphérique située au dessus du golfe de Gascogne qui était quand même puissante et virulente avec des rafales de vent annoncées à 100 kms/h sur les crêtes pyrénéennes.
Mon choix de revisiter le Baigoura, au Pays Basque, fut vite abandonné car trop exposé au souffle du félin. Donc direction la vallée d'Aspe pour faire une boucle entre les villages de Bedous et d'Aydius dans le vallon de Gabarret ressemblant admirablement à une souricière situé perpendiculairement à la vallée d'Aspe, donc des vents de sud et habilement protégé des griffes du matou mais pas de ses coups de pattes notamment sur la crête amenant au col de Piau.
En remontant ce beau vallon par le chemin des Jaupins, nous avons croisé la roche qui pleure puis pris une petite crête pour éviter la montée au col de Piau et ensuite amorcer une légère descente qui nous conduisit jusqu'au village d'Aydius. Restait à rejoindre l'autre versant en traversant le Gabarret. Le retour vers Bedous pouvait alors commencer, la remontée et la traversée du bois de la Traillère parsemé de petits ruisseaux dont certaines personnes dont je tairais le nom pour les avoir visité de près , nous était protecteur en ce jour de grand vent.
Le repas de 13h fut pris à la borde Manauthon sur une terrasse équipée de bancs et d'une table juste avant une petite averse. A 14h reprise de la marche et pour éviter quelques hectomètres et dizaines de mètres de dénivelé, nous primes un vieux sentier dont j'ai le secret, jonché d'arbres à terre, de ronces et de clôtures en barbelés. Passage devant la borde Bouhaben qui porte bien son nom en ce jour tourmenté puis la descente vers Bedous fut une simple formalité et ravivait quelques souvenirs pas si lointains. Le rocher des chêvres était là devant nous et semblait bien seul et abandonné de ses occupantes. Bedous était atteint à 16h05 précise. Merci à Anne, Babéth, Christian, Denise, Didier, Isa 1, Isa 2, Cathy, Luther pour ses innombrables aller et retour, Marie, Marie Pia et Pierre d'un grand secours fermant la marche car mon pas était pour certains un peu trop rapide, de m'avoir fait confiance pour cette sortie organisée sur le pouce au vu des conditions météo.
Il est à noter, que la moyenne montagne ressemble à ses jeunes filles en fleur, qui dès les premiers jours du printemps se débarrassent de leur tenue d'hiver montrant leur pâle peau manquant de soleil et parsemé de boutons floraux qui ne demandent qu'à éclore.
Le 14/03/2018
Il y a des jours,ou les conditions météorologique sont telles,que l' on n'a qu'une seule envie,c'est de rester bien au chaud et a l'abri a la maison...
Pourtant,en ce Samedi 10 Mars,pluvieux,et très venteux a souhaits , 9 vaillants (tes) randonneurs se sont courageusement levés aux aurores ,pour une journée" raquettes" sur le secteur d'Ansabere,et plus précisément ,une boucle de la Cabane Pédain aux Cabanes d'Ansabere,au départ du pont Lamary...
Tous,nous savions a quoi s'attendre,mais l'envie de sortir et de prendre l'air fut la plus forte....(pour prendre l'air...,on l'a bien pris,pas que l'air),
la pluie du début a la fin,des averses de grésil,neige mêlées a la pluie,rafales de vent a nous blottir au sol....mais dans une ambiance trés chaleureuse et une température extérieure douce, a l'image de ce vieux poêle en fonte,a l’intérieur de la cabane, que nous avons allumé,non sans peine,mais qui nous a bien réchauffé les corps et un peu les vêtements détrempés,durant notre frugal déjeuner...
Le 26/02/2018
ENFIN ..! la neige est là!,de bonne qualité,malgrés un risque du B.R.A (Bulletin Risque Avalanche) abaissé a un niveau" 3",Nous avons pu
fouler ce blanc manteau a souhaits....
11 "mort de faim", d'en découdre et de "dérouiller" les pointes des raquettes,ont arpentés les premières pentes assez raides,du départ du parking de la cabane d'araillé,vers le refuge de Pombie.
Une journée" MAGNIFIQUE",tant par l'ensoleillement,que par la "douce" température ambiante, malgrés une légère brise occasionelle.
Nous avons donc atteint le refuge de Pombie par le Col du soum de pombie,aprés 2h45 de plaisir total.
Dénivellé pas trés important,(500m env),mais fait de montées et de descentes multiples,et en raquettes...bonjour.!(ça m'a laissé quelques crampes et courbatures ce matin)....eh oui,ça m'arrive aussi.!
Bref,aprés une bonne heure a se restaurer,a photographier "Jean-Pierre",ou tout simplement a ne rien faire et profiter de ce beau soleil,nous avons entamés le retour,tout autant agréable que l'aller.Malgrés quelques soucis de crampes,j'ai personnellement vécu une journée peu ordinaire,et je suis sur que ce sentiment été largement partagé par le groupe..
Le "groupe" justement;..Géraldine,Henriette,Nicole,Marie-josé,Gisèle,Béatrice,Anne,David,Luc,Bernard,et Philippe..!
Merci encore a eux de leurs efforts commun et de leur sympathie..
Joseph.
Le 26/02/2018
Pourtant cette journée du dimanche 18 février avait l'air de commencer par de bons sentiments, ciel étoilé au réveil puis superbe lever de soleil sur les montagnes Basque et ce n'est pas l'écharpe de brume blanche qui recouvrait la vallée de la Nive qui allait décourager les 14 randonneurs présents pour gravir le Mont Baigoura, d'ailleurs elle ne tardait pas à s'en défaire. Donc tout semblait au beau fixe mais seulement en apparence.
Rocher des chêvres, trou des fées et les 7 villages Aspois
Le 14/02/2018
Tour des 7 villages Aspois.
Dimanche 28 janvier, 22 voila les ............. Cafistes Orthéziens. Vu le nombre, je pense que la majorité d'entre nous étions en manque. Randonnée initialement et au demeurant facile avec peu de dénivelé et de distance, journée promise avec du soleil et un grand ciel bleu du matin jusqu'au soir, a fait que cette sortie ne pouvait être réalisée qu'avec de nombreux participants.
Pics Escondray, Mondarrain, Abozé, Atxulégi et Erébi
Le 21/01/2018
En ce samedi 13 janvier 2018 et non le dimanche, car la météo allait nous jouer encore des tours (dont d'ailleurs elle ne se lasse pas ces temps ci), nous fûmes donc 4, Catherine, Isabelle, Luther et moi même à prendre la voiture pour nous rendre à Itxassou. Départ de la randonnée à 8h45 depuis le quartier Errobi, parking de l'église pour ensuite prendre la RD 349 traversant le défilé creusé par la Nive et son fameux Pas de Roland.
Alors que le Mont Atharri versait ses larmes sur la chaussée issues des pluies de la semaine écoulée, la petite route charriait ses C15, Berlingo et autres 4x4.Effectivement, nous nous retrouvâmes en même temps qu'un départ de véhicules appartenant à des chasseurs. Une battue dans le secteur se préparait. Heureusement, une échappatoire nous permerttait de les éviter et de suivre le petit sentier longeant la rive gauche de la rivière. Rochers, plages et arche du Pas de Roland furent bien plus agréables à emprunter.
1er de l'an Le Rocher des chêvres.
Le 10/01/2018
En ce lundi 1er janvier 2018, il fallait viser juste, les dernières larmes de Brian se faisaient encore entendre vers 4h du matin et il était prévu que Carmen nous prenne dans ses bras dès le début d'après midi. Parfait, c'est juste ce qu'il nous fallait comme créneau horaire puisque j'étais attendu pour 15 h chez ma belle mère pour le traditionnel repas du 1er de l'an.
Donc météo clémente, ciel dégagé et les premiers rayons de soleil commençaient à taquiner les sommets les plus hauts. Nous étions donc 9, Anne la petite nouvelle, Béatrice la blonde, Françoise la brune, Geneviève la doyenne, du moins je pense, Guy l'intrus, Isabelle la Basque, Jean Luc le Landais, Mireille la marcheuse aux 100 kms et moi même le petit Béarnais à prendre le départ depuis le joli village d'Osse en Aspe à 9h15 précise, l'horloge de l'église faisant foi.
Tout ce monde voulait rencontrer ces belles qui ne tardaient pas à se montrer la haut, descendant de leurs rochers. La randonnée commença gentiment, le chemin des jardins bordant le canal et son moulin finissant sur un lavoir ne représentait alors qu'un hors d'œuvre du goût de tout le monde. Ensuite, une petite route de montagne descendant du col de Bergout et son pont traversant le l'Arricq nous permîmes d'atteindre enfin ce sentier des chèvres qui allait être un véritable plat de résistance et être avalé en moins d'une heure. Armés de bâtons, 4 appuis pour ressembler à ces désirées, car il fallait bien ça sur ce sentier très étroit, très pentu et surplombant par endroit le village afin d'atteindre leur repère : le fameux rocher des chèvres. Mais celles ci avaient filé à l'anglaise, nous laissant leurs deux escarpements bien seul déjà battus par un vent modéré de sud. Une séance d'escalade qui aurait pu être évitée, fut quand même entreprise, certains d'entre nous ont du adopter la position de l'araignée, c'est à dire avec 8 prises au sol, pieds, genoux, coudes et mains à la montée et pour la descente sans les genoux mais avec les fesses. Mais toujours rien, allait on se faire poser un lapin par des chèvres ? Et du coté de la fontaine d'Abence non plus.
Donc, après cet exercice (certains on peut être découvert le lendemain quelques muscles douloureux dont ils soupçonnaient encore leurs existences) direction la cabane ruinée de Bence et ensuite la crête nous menant au Soum de Pirait. Devant la dernière difficulté, quelques voix s'élevaient "c'est encore loin", je pense que le manque de sommeil ou la boisson gazeuse prise la veille commençait à faire de l'effet ? Mais en 20 minutes, le sommet était atteint et nous pûmes déguster de délicieux breuvages à la couleur dorée provenant de la région de Vic Bilh et de Monein offerts par Guy et Françoise tout en admirant les sommets du Bergon et de l'Embarrère ainsi que les faces nord vertigineuses des Pic d'Era Pou, d'Anchet et de Ronglet couverts de neige prenant un air alpin.
Le 18/12/2017
Randonnée enneigée aux environs d'Arthez d'Asson dimanche 17 Décembre 2017.
Somptueux belvédère sur les sommets de la vallée d'ossau, le pic de Monbula culmine à 1,583 m d'altitude au-dessus de la vallée de l'Ouzom entre Arthez d'Asson et Férrières. Nous étions 11 en ce 17 Décembre 2017 à entreprendre cette ascension. Nous avons suivi le sentier bien marqué qui démarre à 460 m d'altitude près de la route D426 et nous a mené après 55 mn au col d'Arangon à 892 m d'altitude, caractérisé par ses pylones émetteurs, d'où l'on aperçoit le Moulle de Jaut et le Pène Fanlide plus modeste. Jacques faisait office de serre file, veillant sur David et le reste de la troupe.
Nous avons poursuivi la montée dans le bois en direction du Col de Monbula encadré à sa droite par le Pic de l'Estibète et à sa gauche par le Monbula, notre objectif. Dès 1.150 m, nous progressions sur une couche de neige de 30 cm fort heureusement suffisamment compacte. Le sentier était rapidement jalonné de plusieurs marmites de fer qui servaient jusqu'au 19ème siècle à produire du charbon de bois, combustible destiné aux forges de la vallée. L'ascension se poursuivait avec Anne, Bernard et Philippe nous devançant sur le sentier enneigé. Au sortir du bois avant le col à 1,370 m d'altitude, nous avons bifurqué sur la gauche, direction plein nord pour atteindre plus rapidement le sommet. Nous y sommes parvenus après avoir contourné un gouffre d'une vingtaine de m de profondeur, au terme d'une ascension de près de 3H depuis le départ.
Pique nique au sommet, sous un soleil timide, agrémenté de café offert par Nicole et Béatrice. Le ciel dégagé nous a permis de contempler les sommets de la vallée d'ossau (Moulle de Jaut, Lauriolle, Capéran de Sesques etc...) mais également d'apercevoir au loin dans la plaine les villes de Pau et Tarbes. A la descente, un groupe restreint a atteint le col de Monbula tandis que Nicolas, Benoit et Gisèle découvraient l'intérieur de la cabane au pied du col, fort bien aménagé avec notamment un poële et une réserve de bois. Puis nous avons amorcé la descente par le même chemin qu'à l'aller. La journée s'est terminé par le pot traditionnel sur le chemin du retour,
Merci
Les participants peuvent ajouter des photos à l'album.
Pic de Gar, 1785m, le 15 octobre 2017
Le 16/10/2017
Nous sommes 5 à partir pour cette randonnée en cette journée estivale, guidés par Denis, en pleine forme et motivés.
Dès le départ du village d'Eup, la vue sur les pics Saillant et du Gar, notre destination, nous émerveille. Les falaises verticales dominent cette vue magnifique.
Nous commençons à marcher vers le petit village voisin de Bézin-Garraux, où nous croisons quelques lapins. La randonnée commence par un sentier en gravillon, très agréable, au milieu de la forêt. Nous marchons d'un bon rythme sur les sentiers qui montent gentiment, puis un peu plus raides, mais toujours sans difficultés. Nous nous arrêtons régulièrement pour regarder le panorama du Luchonnais.
Après avoir fait un petit détour par un petit promontoire, pour admirer le paysage, nous prenons le chemin qui monte doucement jusqu'au col, puis nous rejoignons le pic Saillant (1756m), avec sa croix au sommet. Après quelques photos, nous rejoignons le col puis le Pic du Gar (1785m). Le panorama sur la vallée du Luchonnais y est magnifique.
La présence de nombreuses orties au sommet nous dissuade d'y manger et nous redescendons un peu afin de prendre un bon repas dans la convivialité.
Nous redescendons par la suite, et pour faire une boucle, nous prenons un sentier qui passe sous les falaises, ce qui nous permet de les admirer.
Nous continuons de marcher en admirant les couleurs automnales de la forêt que nous traverserons plus bas. La traversée de cette forêt se révélera très agréable par la suite. Le sentier descend rapidement et nous avançons bien.
Après une petite pause auprès d'une source miraculeuse, nous redescendons vers le village de Bézin-Garraux puis d'Eup, après avoir une randonnée de 1300m.
Merci à Denis pour cette randonnée très agréable en cette journée ensoleillée, dans la bonne humeur et la convivialité qui caractérisent notre club.
Lien vers les photos : https://photos.app.goo.gl/du1WbzaAuSjLQ9tt2
Le 10/08/2017
Soum de Mousca et de Diauzede 30/07/17
Au niveau de Pragnères sur la route de Luz à Gavarnie, nous empruntons la piste forestière des Granges de Barrada. A partir de l'altitude 1.161 m, après avoir bu le café préparé par Nicole, notre quatuor poursuit à pied jusqu'à l'embranchement du sentier indiquant « Col de Ripeyre » à 1H15. Montée dans la forêt de hêtres, nous traversons la piste pour reprendre le sentier jusqu'au col. En chemin, Maria et françoise cueillent quelque cèpes, de véritables bolets, après avoir repéré des girolles en formation.
Le 28/06/2017
Le portail internet Entrepyr est opérationnel depuis 2015. Son objectif est de permettre aux randonneurs de passer de refuge en refuge sans se soucier de la frontière franco-espagnole. Un outil pour faciliter l’organisation des parcours entre refuges et les réservations. Trois parcours sont proposés dans le secteur du Balaïtous, de la grande Fache et du Vignemale.
La Fédération Française des Clubs alpins de Montagne (FFCAM) et son équivalent espagnol la Federación Aragonesa de Montañismo (FAM) ont décidé d’unir leur force en proposant aux randonneurs un nouveau portail de réservation en ligne des refuges de montagne transfrontaliers entre la France et l’Espagne. L’objectif premier étant de développer la fréquentation des refuges dans ses zones.
Un outil supplémentaire pour organiser facilement ses parcours de randonnées.
Adresse du site : http://www.entrepyr.eu
Le 23/01/2017
Magnifique journée en ce 21 Janvier,certainement la première journée raquettes a neige de l'année,pour la plupart d'entre-nous...
En raison du risque
d'avalanches,et de la distance,la sortie prévue a la "cabane d'aygues-cluses"a été reportée,et c'est la vallée d'Ossau et le "Port d'Aste",avec ses "Granges"et le "Coutchet"
qui fut choisi.
Trés bon choix...
Une journée magnifique de beau ciel bleu,sans vent,température ,juste au dessus de 10°,trés douce,avec une neige relativement agréable a fouler,une "équipe" sympa et motivée,...que demander de plus..!!!
Merci a tous.
https://goo.gl/photos/DshDDPeZXzNY1kVT6
Le 11/12/2016
Raquettes à neige "Cirque ANEOU" par cette belle journée de Décembre,trés ensoleillée et fraiche.
Dommage pour l'enneigement en stations de ski,mais NOUS!!,nous en avons eu assez pour cette "reprise "hivernale en raquettes...
Bien que la qualité de neige n'a pas été "exceptionnelle",la quantité était suffisante (30 a 50 Cm) selon les meilleurs prévisionnistes locaux...
Quoi qu'il en soit,nous avons chaussé nos raquettes,et évolué sur ce magnifique et immense Cirque Anéou,en direction de Canaourouye,que nous avons gravis en 2h 30 environ,ravis d’êtres au sommet pour contempler cette vue a 360°,et de reconnaître les sommets pour la plupart immaculés
de blanc...
sortie du 3 Décembre au SOUM DE LA PENE
Le 04/12/2016
Départ du village d'ARCIZAN- DESSUS, par un chemin bordé de ravissants anciens moulins à eau, pour une très intéressante randonnée, sous la houlette de Roland PETIT, où l'on a appris à reconnaître la brachypode (herbe non consommée par les animaux qui ne retient pas la neige, ce qui provoque des avalanches), la chélidoine et le raisin des ours (busserole) ainsi que les traces des chevreuils dans la neige (il y en avait un peu), lesquels chevreuils nous observaient narquoisement du haut de la crête et ne nous ont pas attendus .... au grand dam de Pierre DUTREUILH!
En tout cas, le SOUM de la PENE est un véritable balcon 5 étoiles sur le MONTAÏGU, le GABIZOS, les PIC DU du MIDI d'ARRENS et de BIGORRE, le BALAÏTOUS, le PIBESTE et surtout le Val d'AZUN aux magnifiques couleurs automnales!
Au col du LIAR, mais au retour, pause génépi offert par Roland (qui sait où trouver ce délicieux "nectar") et observation de la nidification des vautours.
Finalement une excellente journée et je crois pouvoir dire que Géraldine, Sonia, Catherine ainsi que Nicolas et Pierre ont également apprécié ... Un grand merci à Roland !
Le 17/10/2016
Samedi 16/10/16,il est prévu de gravir le "soum du lascours",et de faire une boucle pour revenir au Pk de la station d'HAUTACAM....
Depuis le Vendredi,les chutes de neiges étaient annoncés vers 2300m d'altitude,et notre sommet culmine à près de 2500m...
alors,c'est sans trop de surprise que nous avons du renoncer à cette ascension.
Environ 5 Cm de neige partiellement gelée, tapissait l'herbe des hautes estives...."Pas grave",la journée a été magnifique,sans trop de vent,et une bonne temperature ambiante,y compris au sein de ce gentil groupe de 9 randonneurs,trés volontaire.
Quasiment 950 m de dénivelé,pour 6h,20 de marche,dans un circuit "un peu free-ride",mais en toute tranquilité...
Merci à Bruno,(du C.A.F Ile de France), qui de passage dans le coin, s'est joint à nous,également. Merci aux "filles"(toujours aussi nombreuses et vaillantes), et aux garçons....bien sur!.
Catherine,Marie-josée PATRA,Gisele,Géraldine,Nicole et Marie Madeleine.....
Nicolas,René pour les gars.
Quelques photos sont visibles sur ce lien
Soum de Lèche (1844m) et tour de l'Arlas
Le 30/08/2016
En ce dimanche de la fin d'août, Denis nous a emmenés marcher autour de la station de La Pierre Saint martin.
Constatant que le brouillard nous empêche de faire la randonnée prévue, nous décidons de faire le tour en sens inverse. Le groupe de 15 personnes se met donc en marche, en passant par les cabanes d'Issor et de Caque.
C'est là que Denis a mis en place un jeu d'orientation et nous cherchons la croix des contrebandiers, petit cimetière de montagne.
Nous rejoignons tranquillement le sommet du Soum de Lèche et après avoir admiré le panorama (pic d'Orhy...), nous décidons de partir en direction de l'Arlas pour cause de brouillard.
Nous reprenons donc notre marche jusqu'au plateau où nous nous arrêtons pour manger. Les plus courageux d'entre nous ont rejoint le sommet.
En repartant, nous assistons au repas d'une centaine de vautour autour d'un cadavre de vache...Impressionnant.
Nous retournons vers la station par les sentiers et revenons au point de départ, qui se trouve maintenant en plein brouillard.
Merci à Denis d'avoir mené cette randonnée au dessus des nuages. Si la météo nous a empêchés de suivre l'itinéraire prévu, tous les randonneurs présents ont passé une excellente journée en montagne.
Lien vers mes photos
Le 26/08/2016
Parking du "Tournaboup",( BAREGES ) 9h20 du matin,en ce beau Samedi du 15 Aout....
Météo plus qu'"agréable",et donc,la certitude de passer trois jours tranquilles de ce coté là.....même çi..!
Notre "petit" groupe se compose de six membres,(4 filles et 2 garçons)....merçi Philippe de m'avoir soutenu!...
Ce lieu,est de toute béauté en été..magnifique..!.
Des dizaines de lacs aux eaux limpides,claires,fraiches , de couleurs turquoise, bordés de pins, de végétations multiples
et coloriées, le tout ,dominés par des Sommets et autres "hourquettes",....tout cela donne une dimension de Paradis naturel, de nature vraie,sauvage et sereine..
ces moments là se ressentent vraiment.!
Durant ces trois jours,nous cheminont au grés de;Hourquettes,cols,lacs,...et de refuges (Bastan et Oredon) ou nous avons un excellent accueil .
Merci a l'équipe,Denise,Nicole Dominique,Marie-josée,Philippe.
Le 17/07/2016
Samedi 16/Juillet, Roger et Marco (à qui j'ai demandé de me remplacer pour cause de stage), ont brillamment amené un petit groupe de 7 randonneurs au sommet du Pic ETCHECORIA (1206m) par les sources de la Bidouze.
Journée agréable et ensoleillée, ponctuée par la visite d'un "Cayolar" occupé de deux bergers, avec lesquels, durant une heure trente, nos randonneurs ont écouté le récit de leur vie Pastorale, visité leur "Cayolar", et l'explication du plateau, parsemé de "Gromlechs"(tombeaux), dont l'origine remonte a 2000 Ans avant J.C.
Le tout, agrémenté d'un petit café offert par un berger, suivi d'une vente de fromage.
Retour à Orthez aux environs de 20h, avec (je le pense...) le souvenir d'une "sympatique journée. J'ai fait ce commentaire d'aprés le récit et les photos envoyés par Marco,
et Roger,que je remercie amicalement pour leur remplacement.....
Le 21/05/2016
Nous étions 12 (10 filles et 2 gars), partis en cette matinée pluvieuse du 14 Mai, avec l'espoir secret de voir les nuages et la pluie disparaitre dés la frontiere espagnole franchie...et ce fut le cas...le ciel devenait de plus en plus lumineux et bleu au fur et a mesure de notre progression vers le "Canyon d'Anisclo, ou plus précisement , à NERIN, petit village typique de montagne, où nous attendait notre hôte "Manolo"dans son auberge, où nous avons été recu chaleureusement.
Après cette petite installation, nous partons vers le sommet du "Mondoto", pour une rando de 4 heures,et un denivelé de 650m, autant dire que nous avons bien profité du site, avec une "vue arrière" de nos pyrénées, mais coté Espagne...Mt Perdu, Cylindre...Casque...et autres sommets et pentes, encore enneigés dans un décor grandiose digne d'un "western".
Le soir venu,"petit apéro" bien mérité, et assiettes copieuse nous attendaient à l'auberge.(en fait....c'est nous qui avons dû attendre 20h30 pour souper...on est en Espagne!.
Dimanche..de bonne heure (8 h) (pour les espagnols) nous partons aprés un" bon petit dejeuner", vers le Mondicieto, avec ses 2300m,pour une rando de 6 à 7 heures et quelques 1100m de denivelé. Nous ne parviendrons pas au sommet, car la neige était trop présente, et nous n'avions pas d'équipements. Mais qu'importe, nous avons profité pleinement de cette belle journée et marché suffisamment....surtout à la descente...mais nous avons été voir (au passage) cette fameuse " meule de foin" qui nous intriguait depuis le village...on se comprend!!!
Lundi, jour de retour. Nous prévoyons de faire "court", car nous aurons 4 heures de voiture pour rentrer. Alors nous descendons dans "le canyon d'Anisclo", et suivons un sentier que nous gravissons durant 3 heures environ, longeant la falaise et le ruisseau quelques mètres plus bas.
C'est d'ailleurs au bord de ce ruisseau, à un endroit paisible, que nous "cassons la croute".
Retour en début d'aprés-midi (14h), aux voitures, laissées au parking de "San Urbez".
Petit arrêt, aux "ventas" du Col du Pourtalet au passage, et arrivée à la plaçotte vers 18heures, avec une certitude.....Je reviendrai.!
En cette période de "Festival de Cannes", je vais remettre des" palmes de mérite" à Toutes les filles, et au seul gars qui m'a bien accompagné.
A bientôt.
Joseph
Béhorléguy (1265m), depuis Mendive, le 17 avril 2016
Le 18/04/2016
Nous sommes 6 à partir de Mendive ce dimanche matin, emmenés par Jeannot Bessouat.
Nous partons à 9 h, sous le soleil. Nous suivons le sentier, tout en profitant du panorama du pays basque. La progression est facile et nous avançons bien. Il fait beau et nous avons vite chaud.
Nous ne croisons personne, sauf quelques chevaux ayant passé tout l'hiver dans le coin.
Aprés être passé au col, nous amorçons la dernière montée vers la crête. Cette montée, sans être difficile reste raide, bien que longue de seulement 80m.
Il ne nous reste plus qu'à continuer jusqu'au sommet en suivant la crête sans difficulté, jusqu'à la croix, où nous nous installons à l'abri du vent pour manger.
L'idée de Jean était de descendre via les crêtes, mais vu les nuages commencent à monter, cela ne nous semble pas une bonne idée, et nous décidons de les contourner.
Le retour se fait donc sans difficulté et nous retournons aux voitures "à peine mouillés" par les quelques giboulées qui nous ont surpris sur le retour. C'est donc après 17 km et 1 100 m de dénivellés que nous retrouvons les voitures.
Merci à Jeannot de nous avoir guidés au cours de cette randonnée bien agréable au coeur du pays basque.
Lien vers mes photos : https://picasaweb.google.com/114758388613491612991/Behorleguy?authkey=Gv1sRgCN2jho6K7avu-gE
Séjour à Salardu avec les Cigalons
Le 31/03/2016
Randonnée raquettes à neige les mercredi 16 et jeudi 17 mars 2016
7 résidents du foyer de vie des Cigalons, 2 éducatrices, 3 parents et 5 membres du CAF d’Orthez se sont retrouvés dès le mardi soir au refuge de Salardù. Pour la troisième année consécutive Idoia, toujours aussi souriante, nous y attendait.
Quand nous sommes arrivés le mardi soir, le temps était un peu gris, les sommets cachés par les nuages, malgré le vent le temps était plutôt doux. Le lendemain matin, nous avons eu le plaisir de voir que la neige avait recouvert le sol. Elle ne cessait pas de tomber, mais les prévisions météorologiques nous annonçaient un peu d’amélioration pour l’après-midi. Pierre, Bernard et Claude nos fidèles accompagnateurs sont allés repérer une petite randonnée pour l’après-midi : ce sera Bagergue.
Après un déjeuner vite avalé, chacun se prépare. Il neige encore un peu, mais « nous ne sommes pas en sucre ! » nous ne craignons pas de nous mouiller un peu , alors c’est parti pour une petite mise en jambe. Partant du village de Bagergue, nous profitons des paysages enneigés, des sapins blanchis et courbés par le poids de la neige.
Le soir, comme nous n’étions pas trop fatigués, nous sommes allés nous défouler dans la salle de sport du village en faisant un petit match de basket ; pour ceux que ça intéresse les femmes ont gagné bien sûr !
Pour jeudi, les éclaircies étaient annoncées. Claude a proposé et nous l’avons suivi : Ce sera Montgarri. Dès 9 heures tout le monde est prêt, direction Baqueira-Beret. Le soleil pointe le bout de son nez et c’est une belle journée qui débute. La balade est agréable, au milieu des sapins. Nous y croisons des randonneurs à cheval, en chiens de traîneaux ou motos-neige. Nous sommes les plus courageux avec nos raquettes aux pieds !
Ces quelques jours passés ensemble sont un pur instant de bonheur. Les années passent, les liens qui se tissent entre les différents partenaires sont de plus en plus riches, c’est une motivation de plus pour renouveler l’expérience. Vendredi matin, l’au revoir laisse échapper quelques larmes chez les plus sensibles, mais nous nous promettons de nous retrouver cet été ou l’hiver prochain pour de nouvelles aventures.
Le 14/03/2016
Durée de la traversée : 4 h 20.
Nous sommes partis du croisement de la route menant au Somport et de celle menant à Lescun. Nous l’avons suivie sur environ 1 km, puis nous l’avons abandonnée pour prendre celle menant au plateau de Lhers, durant 8 km. Au gîte d’étape de Lhers, nous avons pris à droite et nous avons suivi le GR10 jusqu’à Lescun, pendant environ 6 km. Il ne restait plus alors qu’à revenir à la voiture en suivant la route pendant environ 6 km. Une très belle journée, qui nous a permis de voir des paysages somptueux, rehaussés par la neige récemment tombée. Le cirque de Lescun et ses sommets était le point d’orgue du panorama, mais le plateau de Lhers dominé par le Labigouer, était tout aussi beau. Depuis le plateau de Lhers, il est très facile de rejoindre Lescun par le GR10. C’est l’itinéraire le plus court et le plus simple et, depuis Lhers, la pente est globalement descendante. En ce jour, des coulées d’avalanches s’étaient produites dans la forêt, leur franchissement demandait quelques précautions, car les pentes sont très déversées. La température était douce, agréable, il n’y avait pas de vent et la vue devenait plus nette à mesure de l’écoulement du jour.
Merci à Cédric, pour m’avoir accompagné durant cette belle randonnée et merci à tout un groupe de jeunes d’Accous, qui nous ont invité à une excellente bière, pour fêter... Dieu sait quoi, mais sans aucun doute la fin d’une très belle journée.
Le 21/02/2016
Samedi 20/02/2016 09h30 Port de Castet, en Vallée d’Ossau.
Ciel « grand bleu, pas de vent, et une température à la hausse pour ce début de journée qui s’annonce très agréable, pour le groupe de 16 randonneurs que nous étions, venu en « découdre » avec nos raquettes a neige. (Je précise…à neige…pour certains!…) Vite préparés, sac à dos et souliers lacés, nous entamons notre randonnée d’abord par une piste goudronnée, mais très vite nous pénétrons dans la forêt enneigée, où règne un silence magique. Au fil de cette légère ascension, nous n’apercevons pas de faune, mais le nombre de traces laissées dans la neige, nous indique que nous ne sommes pas seuls. Néanmoins, le silence règne en maitre…
Ouais, en fait de silence, c’est sans compter sur l’humeur joviale et rieuse de notre « Marco » national, dont "l’écho" résonne dans les bois….
Vers 1400m, nous chaussons enfin nos raquettes, car l’épaisseur de neige augmente sensiblement, et c’est sans se faire prier, que le groupe s’exécute. Entre-temps, nous levons les yeux pour deviner le tracé qu’il nous reste à faire dans cette forêt « un peu ombragée », avant de pouvoir sortir au soleil, et réchauffer un peu nos corps.
Ca y est, nous sommes au soleil, un soleil brillant de tous feux, plein de lumière, qui ravive nos cœurs après cette montée. Quel paysage grandiose, blanc, immaculé, pentes vierges de toutes traces, hormis quelques traces d’animaux…et surtout, ce calme et ce silence… Toujours, cet « écho » qui résonne, et qui n’a pas cessé depuis notre départ !
Peu à peu, nous parvenons au sommet, du "Coigt de Jau" 1550m, lieu où se trouve une clôture, coupant ainsi l’accès et surtout permettant d’éviter des chutes accidentelles de bétail dans les roches abruptes. Quoiqu’il en soit, nous déballons nos sacs pour une pause méridienne bien méritée….A l’issue de laquelle, certains se sont laissés bercer par cette chaleur plus que printanière, d’autres ont désigné et nommé les sommets environnants, d’autres n’ont rien fait, et "Un" seul,(dont l’écho revient toujours et encore) a décidé à juste titre, de nous sensibiliser sur le contenu d’un sac à dos. Frontale, Couverture survie, Cordelettes, Mousquetons…..Marco nous a fait l’article de ce que chaque randonneur doit posséder dans son sac. Bien Marco ! Chacun a été très attentif.
Après quoi, nous avons sagement pensé au retour, et là, "Feu vert" pour la descente. Aucun risque, pentes dégagées et douces, neige poudreuse et abondante, bref, chacun a pu « faire sa trace » à la descente….un vrai régal.. Sauf peut-être pour Patrick victime de crampes, mais bien vite assisté de notre amical Marco, qui l’a accompagné jusqu'au plateau un peu en contre bas. Au cours de la descente en "free"j' ai pensé à cette série américaine où la petite Marie dévale une prairie et chute dans l’herbe…(OUA !ça chauffe !),mais nos Randonneurs n’ont pas chuté et ont tenu sur leurs …raquettes.
Voilà, sans autre incident notable, nous regagnons nos voitures,et toujours "l’écho" qui nous accompagne et nous poursuit depuis le début de la journée... Plus tard, nous irons boire le "pot de l’amitié" au bar de Louvie Juzon, où après s’être félicités, nous avons reformé les équipages pour rentrer dans nos foyers communs.
BRAVO et MERCI à : (on dirait les nominations des césars !..) Patrick et Nicolas pour leurs courage et premiers pas en raquettes. MERCI aux filles, toujours fortes et motivées, MERCI aux garçons, assidus et appliqués.. Hum Hum !sans oublier Marco, sans qui les randonnées n’auraient pas cet esprit amical.
Joseph
Le 04/02/2016
30-01-2016 Sortie randonnée montagne au Soum de Laya et Soum de la Pene
Le départ de la randonnée se fait depuis la route communale de Bergons que nous empruntons en voiture sur 5 km à partir du village de Gez au-dessus de Argeles-Gazost.
Notre groupe de 8 démarre à l'orée du bois à 950 m d'altitude et nous montons direction Sud Est par des pistes forestières qui nous mènent au col de Liard à 1346 m, que nous rejoignons après 1 H 30 de montée. Nous passons près d'un abreuvoir et montons direction Ouest par des pentes plus raides puis par un éperon rocheux qui nous conduit au soum de Laya à 1579 m après avoir emprunté un modeste névé, seule trace de neige en ces lieux.
En suivant la crête, nous atteignons par un sentier plus escarpé le Soum de la Pene qui culmine à 1616 m où nous rencontrons un groupe du Caf de Pau qui a rejoint ce sommet en montant depuis Gaillagos par le Col de Couret. Le Soum de la Pene nous offre une vue magnifique, par ce temps ensoleillé, vers la chaîne dont nous distinguons les principaux sommets enneigés à partir d'environ 1.800 m d'altitude. Le Pic du Midi d'Arrens, le Cabaliros et les gabizos sont les plus proches avec le Balaïtous en retrait. Nous sommes très proches du pic de Baziès.
Retour par le col de Liard puis nous redescendons par une piste bien tracée qui part sur la gauche et rejoint le point de départ après 1H20 depuis le col.
Merci à Caroline, Denise, Geneviève, Maria, Jack, Alain, David, Christian pour leur excellente compagnie.
Le 24/01/2016
Merci encore aux "12" participants.(tes) qui en cette magnifique journée du 13/janvier,ont bien participé a l'ascension du Col d'ARAN en raquettes.
A notre arrivée sur le parking de "houdas" nous nous sommes mis en route vers 9h20,et malgré un enneigement assez "haut", c'est autour des 1350m d'altitude que nous avons "chaussé".
Faut dire que la douceur, le vent et la pluie de ces derniers jours a bien contribué a l'accélération de la fonte des neiges.
En comparaison, le Dimanche d'avant, j'ai mis les raquettes au niveau de la cabane" Bordes"(1100m env).
Nous avons tout de même réussi notre journée, et atteint le Col aux environs de 12h20. Nous avons ensuite opté sur continuer à monter en direction du "Col Esturon"(1850), avec l'idée de faire une boucle et un retour par la cabane "Crambots", mais une pente enneigée, glacée, avec un "gros devers" nous a fait sagement renoncer, et nous nous sommes mis en quête d'un "petit coin" abrité d'une légère brise pour nous restaurer.
Point de "repas de communion"....Court moment de repos, car petite fraicheur se ressentant, nous faisons demi tour vers le Col d'Aran un peu plus bas, pour revenir sur nos pas.
Peu ou pratiquement pas de randonneurs (il est vrai que nous étions Samedi), pas de Faune non plus, malgré quelques traces sur la neige....ce qui a permis à Jpierre de nous faire un "petit" exposé sur la présence et la gestion des Ours dans nos Pyrénées.(au passage,merci d'avoir comblé nos lacunes dans ce domaine..)
Bref, retour au parking vers 16h00, tous contents et satisfaits, et pour une fois,"on va renter de bonne heure"!)
Voilà, reste à remercier de nouveau les participants, avec "mention aux filles", régulières et courageuses : Catherine, Géraldine, Dominique, Marie-josée Patra, Akri, Henriette, Christine, Josette
Je n'oublie pas "les garçons" : René, Jean Pierre, avec "mention" à Francis et Bernard, pour leur présence " Carte découverte", tout comme Christine.
-939m de Dénivelé positif -938m négatif -3h25 montée -3h00 descente ça, c'est pour les chiffres...
Souhaitant à tous et toutes en cette période de voeux, de rester en bonne santé, et de randonner encore longtemps sur nos" belles Pyrénées" et autres massifs.
Joseph
Le 24/01/2016
La météo des jours précédents avec neige plus ou moins basse annoncée a fait modifier la sortie prévue.
Au départ de Laruns, nous sommes allés vers la cabane refuge d'Arrioutort au pied du pic Lasnères (2 000m). En passant, nous avons visité la belle cascade de Séris et sa chute d'une bonne vingtaine de mètres, bien cachée dans la végétation, et au prix d'une dénivelée supplémentaire de 140 mètres.
La neige n'était pas basse, nous l'avons trouvée vers 900m, nous avions laissé les raquettes aux voitures. Les sentiers de ce secteur sont assez raides avant les granges d'Espouey (1 090m) et plus haut également, au contournement par le Sud de la crête de Barthèque.
Au-dessus, la neige un peu plus épaisse a ralenti la troupe des 7 cafistes. La sortie de la forêt sur le vaste plateau enneigé d'Arrioutort avec 20 à 30 cm de poudreuse a ravi le groupe.
Le 08/11/2015
"15",Nous étions 15, par cette magnifique journée printanière....du 7 Novembre 2015.
En effet, trés agréable journée ensoleillée avec des températures dignes d'un mois de Mai de l'ordre de 18° en montagne,et une légère brise estivale au sommet du "Col de Montagnot",qui nous a bien profité le temps de notre pause méridienne.
Mais revenons sur notre équipe de 15 joueurs, qui se sont bien "battus" sur le terrain montagneux,avec respect et sportivité...."ALLEZ LES PETITS" (ça vous rappelle rien.!?.
Bon, MERCI à :
Brigitte, Diane, M josée R, M josée P ,Catherine, élisabeth (avec beaucoup de courage), Denise (notre photographe reporter),Géraldine, Sylvie.
Roger, Jean Pierre, Gérard, Jean Marie...et notre célèbre Marc (Marco pour les habitués, si tant est qu'on puisse s'habituer un jour..!!)
.Avec "mention Spéciale" à MARCO,(encore lui ) pour son aide "éfficace et reposante"à mener le groupe.!,ainsi qu' à Diane et Roger.
Bravo et Merci à tous.
J G
Le 05/10/2015
Journée incertaine coté météo,avec risques d'averses,et vent soutenu avec "rafales" a 55kms.
Questions "rafales",on a été servis,voire même plus que des rafales,avec une température "plus que fraiche....
mais"bon",c'était malgrés tout "trés sympa"....que des filles ...en plus.
Tous trés courageuses,avec "mention" a Eloïse pour son courage et sa volonté pour cette rentrée...
Bien,je ne vais pas faire de "roman",d'autant que j'ai peu de chances d'être "lu" par l'équipe.....elles comprendront.!
Je vais essayer de mettre une photo ou deux,en les remerciant une fois de plus de leurs presences.
Joseph
Le 10/09/2015
Finalement,le "bivouac" prévu la veille au Col des tentes,ou a proximité, n'a pas suscité de "vocations particulières,et donc,il n'a pas eu lieu...
Par contre nous étions 7 a partir de bonne heure d'Orthez pour aller au sommet de notre objectif.
Cette journée claire et fraiche, pour ce début Septembre,a vue se profiler les silhouettes de;
Géraldine,Catherine,Christiane,Henriette,Sylvie,David,et moi même pour une ascension pleine de promesses,mais aussi d'attente...
D'abord la "Cascade "quelque peu "givrée" par endroits, rendue très glissante, tout comme certains passages "ombragés", de l'ascension finale de la brèche,et le contour du"doigt"du a une pellicule de neige tombée les jours antérieurs.
Mais tout ce petit monde est finalement arrivé en haut,pour comtempler le panorama alentour.
Trois jours en virée..montagne!
Le 22/08/2015
Malgrés une météo trés incertaine,voire mauvaise,nous décidons de partir en cette matinée pluvieuse du 14 aout dernier,avec l'effectif complet;Akri,Nicole,Henriette,Claudette,Marcelle,Jean moi,en direction de Pont d'Espagne,lieu de notre départ pour ces trois jours de vire.
Nous montons quant même sous la pluie tantôt éparse,tantôt drue,vers le sommet des Lacs Embarras..Pourtet et Nère,sans trop s'attarder a la pause déjeuner,ni pour les photos,pour cause que vous devinerez aisement...la pluie finie par cesser en début d'aprés-midi,et nous gagnons le refuge de wallon presque "au sec".
Soirée trés agréable,ou Jean nous a fait jouer a un jeu de carte (dont je suis toujpurs imcapable de le prononcer) et aprés une petite partie de srable,nous avons rejoins "nos plumes" pour une nuit réparatrice et chaude..
Samedi matin 05h00,malgrés une pluis battante sur les tuiles du refuge,la "messe" était dite...retour sur Pont d'Espagne,et retour a Orthez..mais c'était sans compter sur l'optimisme général de la "troupe" qui finalement,aprés une accalmie,décide de poursuivre cette randonnée vers le Col d'Arratile et plus loin le Col des mulets,avant de descendre au refuge des Oulettes.
Traversée dans la bonne humeur,la tranquilité,et surtout...au sec..le ciel nous dispensant de sa pluie.Arrivés sans encombres au refuge dans l'aprés-midi,en ayant pris le temps de casse-crouter au col des mulets(sans en voir aucun.!).
Dimanche matin,de bonne heure et d'humeur,car le soleil allait nous accompagner durant toute cette journée,nous entreprenons le montée vers le "petit Vignemale"que nous avons tou atteint a notre propre rythme.
Quel bonheur,quel plaisir,quelle belle journée...tous semblons fier et heureux d'être là...mais déja il faut penser au retour,petite halte repas a la "houquette d'Ossoue" (ou on finis les restes des repas au fond des sacs) et descente lente vers le Pt d'Espagne pour y retrouver nos vehicules...
BRAVO.!! et merci a cette "belle équipe" pour la bonne humeur,et le plaisir de randonner qui nous a permis d'aller au but...
MERCI.
joseph
Le 04/05/2015
Nous sommes 14 randonneurs motivés ce dimanche matin pour aller marcher en direction du Mailh, sous la direction de Jean Latrubesse.
Nous partons du port de Castet (1000m) et commençons par suivre la piste. Après un kilomètre environ de marche, nous bifurquons et montons en lacets, hors sentier, en profitant des fleurs.
La progression est facile et nous montons rapidement, vers le premier sommet, où une belle vue sur la plaine nous attend. Nous pouvons voir Mourenx, Lacq, jusqu'à Orthez...Le vent nous interdit de nous attarder plus longtemps...
Nous suivons ensuite la crête de plusieurs petits sommetons. Pour le dernier, il faut passer entre les rochers, mais sans difficultés, jusqu'à arriver au sommet de Mailh.
La vue est là aussi très belle, avec le Lauriolle, le Mailh Massibé et le rocher d'Aran. De l'autre coté, on peut voir le pic du Midi de Bigorre.
Nous mangeons dans la bonne humeur, et redescendons en faisant une boucle, ce qui nous permet de découvrir la jolie petite cabane de Couscouilla.
La progression est facile et nous continuons de marcher, jusqu'à retrouver la piste un peu plus bas.
Nous retrouvons les voitures, après avoir parcouru 11 kms et 850 m de dénivelé.Si le soleil n'était pas au rendez-vous de cette jolie randonnée, la pluie non plus, et nous sommes tous très contents de notre journée.
Merci à Jean de nous y avoir emmené.
Le 09/03/2015
Le 06/02/2015
Sortie vallée d'Aspe du 13 novembre 2012 - Boucle : vallon d'Anaye - sources du Marmitou - cabane de Lacure - retour plateau de Sanchez.
Texte de Dominique Morincome
Prévue à trois, cette randonnée fut modifiée par un appel du matin m'informant d'une défection de dernière minute causée par une articulation traumatisée de la veille.
Souhaitant bon rétablissement à notre ex-camarade de randonnée, nous partîmes donc en binôme : David et votre serviteur. Peu de participants : le thème "cartographie-orientation" y était peut être pour quelque chose : les représentations de chacun à propos de la carte et de la boussole ont-elles effrayées ?
H.08.00. Qu'importe : motivés par cette promesse d'une belle journée d'un automne finissant, à sonnantes au clocher du quartier de Départ (De part l'aïgue, en gascon c'est à dire de l'autre côté de la ville d'Orthez). David avait attentivement écouté la météo : beau temps avec du vent, nous allions être servis ...
H 09.20 : plateau de Sanchèze : dès l'ouverture des portières le vent nous salua : brrr !
Nous orientons la carte, pour prendre connaissance de quelques éléments de base : repérer les cours d’eau, les forêts ... Ouverte sur le capot elle s'échappe déjà de nos mains : la brise friponne se joue déjà de nous. Je range prestement l'attirail !
Habillés rapidement, (David est déjà prêt, debout à mes côtés) sacs au dos, nez au vent (!) et hop direction le rampaillot qui nous mène vers le vallon d'Anaye.
Nous nous arrêtons pour adapter la tenue et surtout pour contempler le paysage, un des objectifs de cette sortie. L'automne est bien là : teintes pourpres et fauves. Nous sortons quelques secondes nos appareils à capter la lumière qui nous donnent l'impression d'arrêter le temps. David reconnaît, en randonneur habitué, le bout du museau de l'Ossau. Clic-clac, nous repartons.
Les feuilles crissent légèrement sous nos pieds et nous masquent les cailloux instables du chemin montant. Nous glissons et trébuchons régulièrement : nous pestons intérieurement : la poésie de l'automne et de ses feuilles mortes en prend un coup !
Un petit instant de pause : avez-vous remarqué, en grimpant ce sentier, sur un rocher à main droite une inscription ? Surlignée en rouge (au minium) , une date : "1682" ainsi qu’une croix. « En l’an de grâce du Seigneur … ». Cette date indique certainement la date de l’établissement du tracé de ce sentier (ou de sa consolidation). En ces temps qualifiés «d’histoire moderne », le grand Louis tenait fermement les rênes du pouvoir et s’installait à Versailles, Le Mississipi et la Louisianne étaient nôtres grâce à Cavellier de La Salle. Les Aspois transactionnaient avec les Espagnols via le col d’Anaye ou de l’Insole. Les motivations de ce sentier n'étaient pas seulement pastorales ...
Dame nature nous étonnera toujours : l’hiver n’est pas une période de fin. Tout est prêt à revivre tels ces bourgeons naissants sur une branche au bord du chemin.
Nous cheminons régulièrement (400 mètres heures en montée, 500 mètres en descente, 5 kilomètres sur le plat ...tel est le menu à connaître par cœur du randonneur que l'on qualifie de "moyen").
H 09.50 : nous découvrons le vallon : flouf ! Une rafale nous salue et nous cueille, comme des fétus de paille. Nous baissons la tête et poursuivons, stoïques comme Sénèque pensant à son bourreau.
Question à vous tous, lecteurs d'un soir : y a t-il quelque chose qui vous surprend, marcheurs attentifs à l'entrée de cette vallée, vous qui allez, déterminés et néanmoins attentifs ????
Cherchez bien et écoutez ... Curieux, non ? Un bruit de torrent devant nous et un lit à sec ... Pourtant plus bas, une forte cascade se fait entendre ...
Il s'agit en fait d'une captation en aval dans ce réseau karstique et d'une résurgence plus bas.
Est-elle mentionnée sur la carte ? ...
Nous marchons vers les cabanes d'Anaye et y faisant une courte halte pour faire rapidement le plein d'eau et visiter l'une d'entre elles (peut-être futur abri nocturne pour projets hivernaux d'ascensions matinales, qui sait ?). En avant, tout droit : les sources du Marmitou nous attendent.
Quel vent ! Les herbes sèches secouées par le souffle hardi d'Eole nous font penser à une expédition dans la toundra. Nous invoquons Saint Winstoppeur (francisé pour l'occasion, l'Auréolé) pour qu'il nous protége …
Après avoir franchis quelques moraines, nous y voilà dans ce magnifique fond de vallée parsemé de pins à crochets, décoré ça et là de blocs erratiques et aujourd’hui encore enneigé des premiers flocons tombés il y a quelques jours.
Sortie Lac d'Estaens du 10 Janvier
Le 23/01/2015
Sous la houlette de René notre respecté maitre , super sortie Samedi, au détour de notre rando raquettes du CAF sous un soleil radieux et un ciel immaculé on a pu constater que nous n'étions pas les seuls a nous préocuper d'un des socle de notre démocratie, notre liberté d'expréssion, puisqu'a 1850 ml d'altitude dans un vallon enneigé Espagnol près du lac d'Estaens près de Canfranc nous découvrions blotti dans la neige la devant nous un écriteau déposé il ya peu de temps sur lequel était inscrit " nous sommes Charlie" .
Merci a cette personne de quelque nationalité qu'elle soit pour avoir pris l'initiative de planter ce méssage de liberté sur nos si belles montagnes qui elles ,n'ont pas de patrie, mais qu'une envie nous laisser libres et égaux
Le 29/12/2014
Dimanche 14 septembre 2014
Rocher d'Aran
Objectif sommet !
C' est avec une météo incertaine que 9 puis 10 postulants au sommet du rocher d´Aran se retrouvent près de la chapelle de Houdaas sous le plateau du Benou. Les morts de faim s'élancent suivis des plus modérés. Une pause au quart d'heure permet de recoller au peloton et de faire une photo de cohésion. Le sentier s'élève dans la forêt de hêtres, tous suivent et chacun s'adapte à son rythme cardiovasculaire. Quelques fleurs nous accueillent : mauvies, campanules, aconit napel ... cette dernière de haute toxicité est propice à quelques remarques et suggestions de recettes pour bouillon d'onze heures ...
Route ou sentier ? Un accord est trouvé : nous continuons sous les frondaisons ... bientôt la cabane pastorale de ... Nous permet une halte. puis, chacun à son pas se met à serpenter tout le long des bosses successives menant enfin, au col d'Aran.
Une petite halte est écourtée par l'initiateur au vu de l'avancée menaçante de nuages sombres. Vingt minutes suffisent à amener tout le mode autour du cairn sommital. La photo est remise à plus tard, comme l'ascension de l'Ourlène devenue hasardeuse. Toutefois, tous semblent satisfait d'y être arrivés. Allez , hop ! On redescend et au bout d'une heure nous voilà, casse-croûtant à la cabane sous quelques rayons de soleil ...
Et soudain, braoum ! Zeus nous rappelle à l'ordre.
Nous nous levons et reprenons le chemin inverse, les uns par la route moins difficile pour les articulations. Ainsi, tous se retrouvent sur le lieu de départ pour quelques étirements et une pause détente au milieu d'une forêt aux ombres mystérieuses. Un pot clôturera cette journée avec un groupe sympathique et partageant la même passion : s'élever et partager.
Auteur : Dominique Morincome initiateur randonnée montagne
Le 23/12/2014
21 décembre 2014
1ère étape du GR10. Elle débute sur la grande plage d’Hendaye, en bordure de l’océan Atlantique. Quelle rareté que de commencer ainsi une belle randonnée en montagne depuis l’altitude 0. Cette étape mène jusqu’à Olhette, demande de parcourir 20 kilomètres, en 7 h de marche, de gravir une dénivellation de près de 1 000 mètres et traverse des paysages constamment renouvelés, dont l’océan est la toile de fond. Cette toile est d’une incroyable diversité, les villes sont nombreuses et s’ordonnancent d’une façon différente le long des rivages avant de devenir, à mesure de l’écoulement des heures de marche, un simple élément du décor.
Les Trois Couronnes et Larroun sont d’autres éléments du paysage. Le premier domine toute la première partie, montant des versants différents, en laissant finalement le randonneur regarder perplexe l’arête unissant ses différents sommets. Ce massif s’estompe quand même, pour laisser la place au second, magnifique belvédère du Labourd, qui paraît toujours lointain mais toujours accessible.
Le 09/12/2014
Les voilà !
Ils sont arrivés les premiers en rang d’oignons ces randonneurs du dimanche …
Ils m’ont suivi à la trace. Car cette nuit, j’ai fait une petite randonnée patingue, patiangue . tranquille, pépère sous le clair de lune.
En effet, j’ai effectué un tour du propriétaire, histoire de croquer un mulot au passage, avant l’aube.