Atxuria : Euskal Herria spot. This was the place to be.

Le 26/03/2020 0

Dans Randonnée montagne

Artzamendi

Pourtant chemin faisant rien ne prédestinait, sauf les prévisions météo encore une fois justes, cette journée d'une admirable beauté par ses paysages, couleurs et conditions de randonnée. En effet, plus on se dirigeait vers l'ouest, vers l'océan, plus les nuages étaient nombreux. Ceux ci, appelés cumulonimbus, surmontés de leur coiffe blanchâtre ne laissaient présager rien de bon d'autant plus que la température de l'air au niveau de Biarritz n'était que de un degré. Arrivés au pied de l'Ibanteli, quelques gouttes de neige fondue et reste d'averses de grêle n'emballaient pas trop ces dames à sortir des voitures. Tant pis, notre premier objectif l'Ibanteli et ses modestes 698m encore pris dans un épais brouillard se présentait devant nous. Après quelques cheminements et errements sur les contreforts nord et boisés parsemés de palombières, la vue se dégageait petit à petit, le brouillard laissait sa place à des trouées bleues de plus en plus larges et permettait enfin à l'équipe d'admirer la verte plaine et blanchie par divers hydrométéores encore présents autour du village de Sare et de contempler le seigneur de la province basque où nous nous trouvions : La Rhune. Dès 200m d'altitude la neige faisait son apparition atteignant même une dizaine de centimètres au sommet. Neige froide et sèche, d'une légèreté étonnante et très agréable à fouler rendant les paysages d'une beauté rare à cet endroit car rappelons le, nous nous situions à peine à quelques kilomètres de la côte Atlantiques. Une fois au sommet, une petite surprise nous était réservée, de nouveau pris dans les nuages mais cette fois ci avec une averse de neige d'une durée de 20 minutes rendant encore plus hivernale cette sortie et cela n'était pas pour nous déplaire. La descente vers le col de Lizarrieta 441m se fit dans une ambiance bon enfant en marchant, galopant dans la neige, roulade sur des meules de fougères et diverses batailles de boules de neige furent vite improvisées. De ce col vers la base de l'Atxuria où le repas de 13h fut pris, le parcours se fit soit par la piste forestière soit par la crête frontière. De la borne frontière 54, il s'agissait de gravir les pentes de la Pena Plata puis de contourner la base de sa muraille et d'arriver à atteindre la crête là où une faiblesse se présenterait devant nous. Changement de décor une fois après avoir atteint l'arête, le versant nord recouvert de neige plutôt dure voire glacée, inspirait plutôt méfiance et il fallait faire attention où l'on mettait les pieds. De là, la montée en direction du sommet se fit avec prudence et quelques passages avec les mains ne décourageaient personne et firent même le bonheur de Marie, Sonia et moi même adeptes de la SAE. Brève mais jolie pause au sommet, 756m, histoire de garder en mémoire ces paysages enneigés mais déjà 15 h sonnait, la descente fut attentionnée, sage et retenue. Avant la remontée vers le Saiberri, il fallut trouver un gué pour traverser le ruisseau venant du col des 3 bornes non sans mal. Premier sur la liste et aidant les suivants à le franchir, cela me valut lors de la traversée de Marie, un joli coup de coude involontaire au visage de sa part et du coup la perte inévitable et inexorable de ma paire de lunettes. Le Saiberri passé, il était déjà 17 h. Restait à entamer la dernière descente vers les véhicules en traversant une forêt ainsi qu'un champs de palombière, la randonnée pouvait se terminer dans la bonne humeur sous un soleil plus que couchant puisqu'il était 18h passé. Un peu plus de 8h de marche et un dénivelle affolant les gps de certains (1400m) corrigés par notre ami Frédéric à 1250m tout de même. Un grand merci à Marie Christine pour sa première sortie menée d'une main, pied et tête de maÏtre et j'espère pas la dernière en tant qu'encadrante que je me fit un plaisir d'aider dans sa partie finale. Groupe sympa composé de Marie, Didier, Bernadette, Frédéric, Sonia, Marie Christine et Denis qui s'en est sorti à ramener tout le monde à bon port sans ses lorgnons où je n'oublierai pas le coup de coude de Marie comme j'ai oublié mes lunettes.
WHERE YOU HAD TO BE. QUITE SIMPLY.
 

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