Une fois passé le coin des restos, direction le col de Légarré, puis le Mont Atharri et le contournement du Pic Escondray furent vite avalés et une petite collation au col d'Amezketa nous permit de nous rendre compte que la météo nous allait être favorable malgré les quelques rafales de vent ressenties aux endroits les plus exposés. Des Betizu, vaches sauvages en liberté du Pays Basque et du secteur en particulier furent aperçues. Devant nous se dressait le Pic du Mondarrain, point culminant de notre sortie, 749 m, quelques vestiges d'une fortification ancienne sont encore visibles. La montée est courte mais soutenue, l'ascension finale couronnée d'une falaise nous obligea à chercher notre route car notre ami à 4 pattes Luther, le King du bâton, ne pouvait pas franchir certains passages qui pour nous les humains que nous sommes, aidés de nos mains ne présentaient aucune difficulté. Une fois au sommet, nous fûment accueillis et balayés par un fort vent de sud ouest qui nous obligea à quitter les lieux rapidement, son voisin, le Pic d'Ourrezti fut même volontairement shunté par crainte d'y retrouver les mêmes conditions atmosphériques et c'est tout naturellement que l'on se retrouva d'abord au col de Zuharreteaco puis au sommet du Pic d'Abozé plus modeste avec ses 586 m, mais beaucoup moins battu par les courant d'air.
Pause photos, admiration devant l'Artzamendi, la Rhune et les sommets espagnols enneigés. Un nouveau troupeau de Betizu fut repéré quelques mètres plus bas. Là, un cheminement dans un bois nous amena sur une nouvelle crête perpendiculaire à l'axe Escondray, Mondarrain,Ourrezti et la décision d'y faire une pause déjeuner (car il était déjà 13h) fut prise d'autant qu'à la surprise générale une magnifique bergerie avec eau, bancs et tables nous ouvrit ses bras ou plutôt ses portes. Nous partageâmes le repas avec un couple de randonneurs Bretons en vacances.
A 14 h, reprise de la marche, 2 sommets, l'Atxulegi et l'Erebi entrecoupé du col des 3 croix restaient à franchir, ce fut rapidement accompli et vers 15h on pouvait entamer la longue descente où Luther s'en est donné à cœur joie avec son nonos préféré. Restait à suivre chemins et quelques petites portions goudronnées au milieu des champs, habitations, (magnifique la bâtisse Pamparrinéa dans le plus pur style Basque) et exploitations agricoles en direction d'Itxassou que l'on atteignait vers 16h30. Voila, DIC et Luther avaient passé une agréable journée et pris un bon bol d'air. Les 8h de marche, les 1250m de dénivelé et les 20kms méritaient bien une bière à la cerise. Etaient-elles d'Itxassou ?