Yannick Tonner, Benoît Olçomendy, Jean-Marc Bordenave.
Ochogorrigagna, délicieux printemps au Pays-Basque. Tout d’abord quelques chiffres sur la course réalisée ce dimanche : 4 h 30 d’ascension, 3 h 15 de descente, 1 800 mètres de dénivellation gravie, et 25 kilomètres de parcourus.
Ocho = loup ; Gorri = rouge ; Gagna = pic. Le pic du loup rouge ou le pic du loup-garou. En ce dimanche la météo a été extraordinaire, sans vent, sous un ciel bleu et un beau soleil. J’insiste car cette météo n’est pas très fréquente en Haute-Soule.
Le départ du Logibar a permis de remonter les gorges d’Olzarte, puis de franchir la passerelle du même nom, de voisiner encore longtemps avec les gorges, avant de gagner le pont de Pista, le cayolar de Pista Pekoa, la cascade de Pista, le cayolar de Pista Gagnekoa puis le sommet. Retour jusqu’à la la passerelle, puis un grand détour vers les somptueuses Cathédrales d’Amubi et le village de Larrau, avant de revenir à la voiture.
Il n’y avait pas grand monde en montagne, et le dernier tiers de l’ascension s’est effectué sur de magnifiques pentes enneigées, parfois un peu raides mais jamais inquiétantes. La vue était magnifique tous azimuts, notamment sur le pic d’Orhy qui s’élève seul à l’ouest, sur le massif du pic d’Anie, celui de Lescun, les massifs espagnols des Trois Rois, d’Alano, du Visaurin...
Après le repas au sommet, le retour fût tout aussi intéressant dans le calme de l’après-midi. Partout la végétation, en repos jusqu’alors, commence à se manifester ; des fleurs apparaissent, les bourgeons se manifestent, le printemps arrive tout doucement.
Photos :
Ochogorrigagna, 24 mars 2019
Dans Randonnée alpine
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