C'était le dimanche 15 mars, le jour d'avant, le jour avant que le ciel nous tombe sur la tête nous les randonneurs de France et du monde entier, amoureux de grands espaces et de liberté. Mais cela n'est rien comparé à ceux qui iraient lutter pour sauver leur vie et ceux qui lutteraient pour sauver des vies au prix de la leur à cause de ce virus.
Alors cette rando toujours gardée secrètement dans un coin de ma tête il fallait la réaliser puis leur dédier. Très peu de dénivelé, peu importe mais souvent suspendu entre terrain, falaise et vide. Peu importe ce qu'il pouvait m'arriver, ce que j'allais découvrir. Il fallait la faire un point c'est tout. Grandiose, une véritable pépite celle là.
Le ciel pouvait me tomber sur la tête, d'ailleurs l'orage menaçant se faisait entendre mais des jours meilleurs reviendront, de nouvelles fleurs apparaitront.