randonnée montagne

Sortie au Pibeste

Le 06/02/2024

Sortie printanière au Pibeste

Le mont Adi

Le 05/12/2023

Le mont Adi en ce dimanche 3 décembre. Il se trouve que ce sommet est pratiquement au bout du monde. Pour s’y rendre, il faut prendre la petite route qui conduit en Espagne, au-delà de Saint-Étienne-de-Baïgorri. Le sommet s’élève au-dessus des Aldudes et d’Urepel et se trouve en limite du Quinto Real (le Pays Quint). De vastes forêts ceinturent le mont Ahadi et on trouve dans le Pays Quint d’énormes disques en pierre qui le délimitent de place en place. Il se trouve que nous sommes dans une zone de pâturages indivis entre la France et l’Espagne. Un article très complet de la revue Pyrénées (revue numéro 183 de 1995) fait le point complet sur cette situation particulière.

Irubelakaskoa – Gorramakil – Gorramendi.

Le 20/12/2021

Une belle randonnée en montagne en ce samedi 18 décembre. Dénivellation gravie, 1 300 m, durée de l’ascension jusqu’au premier sommet, 2 h 30, durée de l’ascension des deux autres sommets et retour à la voiture en 4 h 40.

Le Belchou méritait bien un baiser

Le 28/11/2021

Le mois de novembre est idéal pour explorer ce massif forestier. Les arbres ont déjà pas mal perdu leurs feuilles offrant ainsi un peu de visibilité et surtout l'absence de neige au sol étant cruciale pour éviter de nombreux pièges .

Belchou et Zabozé, 2 enfants de Pyrène que tout oppose, pourtant se tenant par la main. Le Belchou aime se faire admirer de loin avec ses formes généreuses et verdoyantes. Le Zabozé très discret, préfére se cacher dans la forêt des Arbailles (qui soit dit en passant est un admirable terrain de jeu pour l'autre enfant de Pyrène que je suis), qui avec son versant nord et sombre nous permettra d'atteindre son sommet repère des vautours aimant s'élancer coté versant sud abrupt permettant de contempler cette forêt de hêtres. Aller au-delà ? C'est se perdre corps et âmes dans le royaume des Laminak et Sorginak. Donc à partir du Zabozé la rando ne ressemblera à aucune autre jusqu'à ce que l'on trouve une piste qui nous permettra de retrouver à nouveau la lumière et la civilisation. Parcours très différent, souvent à vue et avoir un bon sens de l'orientation où il faudra rester groupé. Itinéraire parcouru maintes et maintes fois et toujours différent. AVOIR UNE AME DE BARROUDEUR ET D'AVENTURIER SERAIT UN PLUS car ne comptez pas sur ces petits êtres surnaturels pour vous sortir de cette vieille et originelle forêt encore intacte.

 

It's just a question of time

Le 07/11/2021

Je ne savais pas ce que l'on allait y chercher mais j'avais la certitude de ce que l'on allait y trouver.
Pourquoi démarrer du parking de Sansanet alors que depuis le site fantomatique des Forges d'Abel on pouvait agrémenter notre sortie de 200m de dénivelé positif en plus à ce groupe élitiste qui composait cette équipe du CAF d'Orthez et qui ose parfois, tout en ayant payé sa licence, le droit de déclencher de mémorables batailles de boules de neige.
Allait on nourrir des regrets une fois la journée passée ou bien être envahi d'inquiétudes par le futur et espéré bon déroulement de celle ci car elle était là, timide d'abord puis craquante sous nos pas. La météo semblait bonne, tout juste brumeuse et le fond de l'air était froid. Il nous tardait de sortir de la forêt communale d'Urdos où celle ci s'était fait un malin plaisir avec ses innombrables hêtres et autres feuillus de faire disparaitre le sentier sous un tapis de feuilles mortes rendant le parcours glissant en raison de l'humidité ambiante et ainsi faire apparaitre quelques incertitudes de trajectoire pour mon grand plaisir .

La vigilance était de mise, il fallait avoir un bon pied et un bon œil. Enfin une éclaircie, la clairière d'Anglus devrais je dire avec sa coquette cabane en attendant la suivante et toujours une cabane , Escourets. Puis s'en suivit un joli cheminement au milieu des bois et prairies, traversant la frontière curieusement tracée à cet endroit là, où la neige se faisait plus présente (20cm par endroit) et où de nombreux isards furent observés où nous même fûmes épiés par de vieux mâles gardant un œil sur leurs hardes et l'autre sur de bipèdes un peu empruntés par la nature du terrain, aux pas quelques peu hésitants. Arrivé à un petit col sous la Mujer muerta qui gardera tous ses mystères puisque toute emmitouflée de la tête et au delà, jusqu' aux pieds par un épais manteau et voile blanc, surgit enfin la récompense mais de courte durée : le lac d'Estaens apparut.

Le repas fut brièvement pris sur quelques rochers émergeant au beau milieu de ce paradis blanc mais glacial quand tout à coup au moment de lever les fesses, instant magique et éphémère, la lumière du ciel vint à nous. Que ce fut court, bon et beau. Le chemin du retour fut entrepris avec de belles images en couleur dans la tête malgré le brouillard présent et pour agrémenter le parcours de quelques hectomètres à ce groupe élitiste qui composait cette équipe du CAF d'Orthez et qui ose parfois, tout en payant sa licence, le droit de déclencher de mémorables Dance Party et ainsi de conserver la jeunesse éternelle avec parfois c'est vrai, quelques douleurs articulaires et musculaires mais très vite oubliées. Magnifique retour par le bois de Sansanet, itinéraire longeant le gave au fond de la vallée d'Aspe.


Ce premier blanchiment ne fut pas là pour nous déplaire déclenchant des regards d'enfants émerveillés. Quant à d'autres b... je vous laisse d'abord imaginer et ensuite libre de juger. HI HI HA HA.
Point de regret et d'inquiétude. Seulement des moments présents aussi éphémères qu'ils soient et qu'il fallait saisir au vol comme cet instant où le temps suspendait son cours quand enfin dame Pyrène a bien voulu nous faire la grâce de nous dévoiler ses charmes hivernaux vêtue de sa belle robe blanche et le soleil de réchauffer nos corps refroidis après la pause déjeuner.
IT'S JUST A QUESTION OF TIME.

Grand merci à Didier, Evelyne, Fabienne, Marie Jo, Nathalie, Nicolas, Sandrine, Sylvie, Véro.
Merci +++ à Jean Marie et Noelle pour leur confiture à la pastèque, Sandra et Jean Marc pour le chocolat et Josiane pour sa pate de pomme car comme vous le savez tous, je suis un grand gourmand.

Pics de Gar et Saillant

Le 22/02/2021

Dimanche 25 octobre 2020. Les pics de Gar et Saillant en Haute Garonne en cette saison c'est l'assurance de voir de belles couleurs automnales en raison de la présence d'un immense massif forestier parfois dense mais très propre propice à des divagations vagabondes à qui aime arpenter ces lieux. Le Pic Saillant véritable forteresse visible depuis les rives de la Garonne, a fière allure, nous interrogeant et intriguant sur le chemin à suivre pour accéder à son sommet. Le départ se fit depuis les communes jumelées de Bezins-Garraux et plus précisément de Garraux. Un ancien chemin couvert de dalles était là pour notre entame du parcours un peu raide parfois mais très bien tracé. On se paya même le luxe d'un guide à quatre pattes au cas où le moindre doute s'installerait. Ensuite, un large sentier horizontal nous amena en direction de la fontaine de Garraux, source captée alimentant le village puis au niveau du ravin de Labo en changement de cap s'effectua pour emprunter un nouveau sentier. Mais quel sentier, tout simplement génial. Le génie de ceux qui l'ont tracé, amoureusement sans aucun doute, enlaçant les flancs sud sud-ouest du Pic Saillant permet de rejoindre le Pic du Prat Dessus dominant le Col de Matet d'une verticalité de 400m sous nos pieds. Les 650m de D+ sont passés comme une lettre à la poste sans le moindre effort, la moindre fatigue. La suite du parcours se fit sur un terrain à découvert sous d'imposantes falaises d'un coté et sur une vue plongeante de l'autre. L'accès au col séparant les 2 pics quant à lui se fit sur un terrain herbeux. Le Pic Saillant surmonté d'un calvaire permet d'avoir une large vue à 360° notamment sur la vallée de la Garonne amont et aval et cerise sur le gâteau sur les 3000 Luchonnais. Très bel endroit mais un peu venté où tout de même notre salle à manger fut installée. La digestion se fit sur les pentes voisines du Pic de Gar. L'heure du retour sonnait alors quoi de mieux qu'un sentier à Denis pour la descente, bien raide et se perdant au milieu des roches, cailloux, éboulis genre ballast pas très commode , pas très génial pour les chevilles mais pour le coup d'œil c'était plutôt bien. Plongeant entre les falaises de 2 pics où coups de cornes retentissaient pour rester maître de son territoire. De beaux spécimens d'Isards se jouant de la vericalité nous offraient un bien joli spectacle. Revenus sur un parcours plus conventionnel, le col de la Caube fut atteint. Restait plus qu'à se laisser guider au milieu de ces géants des forêts et d'écouter le silence qui nous entourait et enveloppait. Rendre conscient son inconscient, c'est construire son havre de paix au bon endroit. Quant à ceux qui ont bu l'eau de ce torrent vivront ils cent ans ? L'avenir nous le dira. Pour apprécier ces beaux paysages et couleurs : Roland, Fabienne, Marie Christine, Sophie, Marie Jo, Jean Marc, Marisa, Véronique ont accompagné Denis.

4 saisons dans la journée au lac d'Isaby

Le 19/02/2021

Presque toute l'année il a fallu faire avec les caprices de dame nature et de ma bien aimée Pyrène. C'est à l'Homme de s'adapter à la nature et non à la nature de s'adapter à l'Homme puisque nous en faisons parti. Une fois de plus, ce qui devait être une boucle autour des lacs d'Isaby, de Couey Sèque et d'Ourrec ce fut un simple aller et retour au lac d'Isaby mais quel aller et retour . Les 4 saisons furent rencontrées tout au long de notre parcours avec ses contradictions comme pour mieux mesurer la chance de se retrouver là et ne sachant pas encore ce qui allait nous tomber sur la tête pour la deuxième fois dans cette année 2020 quelques jours après.
Samedi 17 octobre. Première saison, l'été avec des températures glaciales certes mais avec ses couleurs fétiches comme le vert pour les bois environnants, le bleu azur pour le ciel et le jaune oranger pour un soleil omniprésent au départ du joli hameau d'Ortiac encore décoré de ses jardinières fleuries. Ensuite en s'enfonçant dans un bois où dévale le torrent d'Isaby, on découvra dans un écrin de verdure, l'imposante mais timide et surtout discrète abbaye ruinée d'Orens. Puis changement de décor au lieu dit La Prade, prairies et granges où des bètes à cornes s'y trouvaient encore. Un peu plus loin une atmosphère automnale fut rencontrée en rentrant dans le bois d'Isaby avec ses magnifiques couleurs dorées. A la sortie du bois à nouveau une nouvelle ambiance fut découverte, hivernale cette fois ci et bien sûr pour le plaisir des yeux et que nos godillots avaient déjà senti les prémices de cette nouvelle saison dès 1300m en foulant les premières neiges. L'hiver était bien là tout autour de ce beau lac d'Isaby regorgeant de soleil avec ses sommets dépassant les 2400m comme le Léviste, l'Arrouy, et le Lascours mais aussi et pour le bonheurs de tous avec des températures douces et printanières où quelques fleurs faisaient encore de la résistance comme si le printemps n'avait pas dit son dernier mot. Beaucoup d'images en couleurs furent à n'en pas douter gardées dans la mémoires des personnes qui m'ont accompagné ce jour là car pendant les semaines qui suivirent nous en fûmes privés.
Denis.

Pas de Big Bag mais rando à Bag Big

Le 18/02/2021

Le festival Big Bag en ces 19 et 20 septembre à Bagnères de Bigorre n'a pas eu lieu mais cela on s'en doutait par contre le week-end de rando à Bag Big lui a bien tenu sa place malgré une météo très incertaine. Il est très rare que j'annule une sortie alors un week-end pensez donc !
Samedi : lac de Peyrelade et Cap de Labasset.
Sitôt posé les valises dans un petit hôtel de cette ville thermale et bu un café avec chocolatine (et oui à l'époque on le pouvait encore ) on pris la direction de la vallée de Lesponne puis l'interminable route forestière de l'Aya jusqu'au lieu dit des cabanes ruinées d'Ardalos. Là, nous attendait 2 heures plus haut et 7 hectomètres de D+ le lac de Peyrelade sous un ciel nuageux et menaçant mais n'accrochant pas les sommets alentours sauf peut être le Pic du Midi de Bigorre tout proche. D'ailleurs les nuages lâchaient quelques hydrométéores faisant croire à notre pécheur Roland qui avait prévu lui de faire un week-end de pêche que les truites venaient moucher à la surface augurant une belle partie de pêche. Donc j'avais quartier libre avec ces dames et après avoir laissé nos sacs et affaires près d'un rocher bordant les rives du lac me voila parti avec Fabienne, Gisèle, Sophie et Véro gravir le Cap de Labasset dominant le lac de 100m et offrant de jolies perspectives notamment sur les eaux émeraudes de celui ci. De retour auprès de notre pêcheur qui rentra bredouille pour l'occasion, la pause repas s'invita puis on entama la descente tranquillement faisant le tour du sommet visité sous un soleil enfin retrouvé.
Dimanche : le Casque de Lhéris.
Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir arrosé la soirée avec quelques boissons dépassant le 0° d'alcool et mangé un peu plus que d'habitude, mes jambes n'étaient pas au rendez-vous ce dimanche matin pour effectuer l'ascension du Casque de Lhéris. Le club Alpin Féminin que j'accompagnais puisque Roland était parti taquiner les truites, ne semblait pas souffrir du même mal que moi mais bon tant pis, j'étais obligé d'honorer mon contrat avec ces dames un brin taquines. Direction les cols des palombières et de Bernadaus en voiture sous un ciel bleu et un soleil rayonnant et matinal. Puis dans cette magnifique région que sont les Baronnies couverte d'une épaisse forêt, nous partîmes vers le Casque du Lhéris en traversant successivement les bois de Luzerna, de Tournarisse et enfin de Labouche où quelques clairières jalonnèrent notre parcours histoire de mettre nos têtes hors de ce couvert végétal omniprésent et parfois dense. Enfin le col de Lhéris fut en vue et c'est par une petite grimpette sur le versant ouest que le sommet fut atteint permettant un joli coup d'œil sur les alentours et me rappelant mes débuts d'encadrant au CAF en surplombant un petit coin de paradis ; la petite Amazonie des Pyrénées à laquelle j'y avais adjoint la Jamaïque. Retour par le même itinéraire et les retrouvailles avec Roland le pêcheur qui du coup n'était pas bredouille se comportait en parfait gentleman en offrant sa pêche à Gisèle notre courageuse doyenne.
Un bon week-end certes sans festival et musique mais avec de très bons moments, des rires, de l'amitié et de la complicité . Il fallait bien en profiter. A l'année prochaine du moins je l'espère.

Denis.

Allait on ressentir le souffle de Pyrène dans les Orgues de Camplong véritable jardin au dessus d'une abime.

Le 12/02/2021

Mercredi 9 septembre 2020. Enfin une fenêtre météo intéressante pour réaliser la traversée intégrale des Orgues de Camplong, véritable joyaux de la vallée d'Aspe. Après l'avoir effectué en solo au mois de juillet, je m'en serai voulu de ne pas avoir pu la réaliser au sein du club avec quelques adhérents. Depuis le refuge de Labérouat, 3 options se présentent pour cheminer sur ces Orgues et peut être ressentir le souffle de Pyrène. Soit passer par une faille ou une brèche. Même point de départ avec une arrivée au sommet différente par une montée il faut le dire un peu brutale. Soit, celle que je préfère et qui est beaucoup plus longue, il aura fallu tout de même 11h pour la réaliser, par la cabane du Boué située au sortir de la forêt d'Anitch et en se faufilant et en profitant d'une faiblesse de cette muraille entre les Orgues et la crête du Mié. Ensuite petit passage au milieu des pins sur un terrain avec pas mal de dévers qui permet d'accéder au Plaa à Barbe immense pierraille située sous le Mail d'Aygarry . Lieu facilement reconnaissable depuis le bas de la vallée d'Aspe où se nichent 7 villages et hameaux. Trop nombreux peut être, trop bruyants sûrement nous n'avons pu voir la colonie d'isards qui y séjourne régulièrement. Puis par une courte et facile escalade on accéda enfin à l'envers du décor. Jusque là, beaucoup de paysages différents. Encore un bon petit effort physique au milieu d'une forêt de pins puis de pâturages et le changement de décor s'opéra pour se retrouver dans un jardin. Un jardin au dessus d'une abime. La suite du parcours qui jusque là était surtout physique devenait entre le Pic Oueillarisse et le Pic des Tourelles plus sentimentale et spirituelle aidé de quelques cairns disséminés çà ou là. Contrée peu courue, peu ou pas de présence humaine ou tout simplement animale. La progression se fait lentement en raison d'un terrain très accidenté, un coup vers la droite, un coup vers la gauche mais pas trop, ça monte et ça descend faut bien éviter ces failles et gouffres. Le dénivelé positif ne se compte plus puisque au départ 1400m et au point le plus haut 2038m il n'y a que 638m mais au bon du compte cela a fait 2 fois plus tellement le relief est tourmenté. Et que dire de ce petit bijou de la nature, une arche . Elle est là comme pour nous dire que l'on est bientôt sauvé et que le Pic des Tourelles tout proche signe la fin de la traversée des Orgues de Camplong avec son déluge de terrain calcaire. La suite n'est que descente, mais quelle descente sur le Pas d'Azuns avec une grosse dose d'attention, notre regard était partagé entre nos pieds et la beauté des lieux avec en toile de fond le Soum Couy et le Pic d'Anie. Plus bas, la cabane du Cap de Labaitch est là pour remplir nos gourdes car ne comptait pas trouver ce précieux liquide qu'est l'eau dans ce jardin à moins de s'y aventurer plus profondément et au détour d'un impressionnant gouffre d'y dénicher des névés au fond de ceux ci comme j'en avais fait l'expérience l'année dernière au mois d'août.
A défaut d'avoir pu ressentir le souffle de Pyrène du haut des Orgues de Camplong, j'ai pu sentir le souffle d'un quadrupède à cornes en voulant peut être à la partie la plus charnue de mon anatomie dans le bois du Braca d'Azuns sous le regard de mes compagnons d'un jour qui soit dit en passant "au dessus de ces falaises" se sont très bien comportés. Chapeau à Marie Pia, Cécile, Marie Christine, Marisa, Sylvie, Jean Marie et Noelle.