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CRÊTES SEDE DE PAN

Le 23/02/2020

Nous avions prévus Luc Ball et moi-même d'amener un groupe d'Amis randonner autour du Pic de Bareilles en passant par la Cabane d'Ibech, mais ce matin là, en arrivant au village de "Bilhere en Ossau", une barrière nous barrait la route d'accés, suite a un éboulement routier....

Dés lors,il faut vite s'adapter et trouver un "plan B",a ce groupe de 20 randonneurs aguèrris et désireux d'en découdre avec les sommets et crêtes pyrénéens...!

Les "crêtes de sède de Pan"  par les "cabanes desbordes et crambots" furent  approuvées par l'équipe. D'autant que sur ce secteur de Bielle / Chapelle de Bénou, ce n'est pas le nombres de randonnées qui manquent...

Sur l'ensemble de la journée, rien de particulier a dire,si ce n'est qu'en ce 22 Février, nous aurions dû chausser nos raquettes a neige, mais depuis la mi-novembre, aucunes chutes de neige,n'est venue blanchir durablement nos belles vallées pyrénéennes et sommets....

Donc,c'est en chaussures de rando "estivales" que nous avons parcourus ces belles crêtes de Pan, déjeunant au pied de "Mail et du Montagnon", sous un soleil d'été, température de 15°.

Un sous-groupe de "11 affamés" a eu "des fourmis aux mollets juste aprés le casse-croute, et la vue et la proximité du "Rocher d'Aran" les a motivés a partir pour faire cette ascension, sous l'accompagnement expert du "blouuuu". (leblou pour les intimes...)

Nous nous sommes regroupés au niveau du "Col d'Aran" un peu plus tard, et avons entrepris la descente aux voitures.

Trés agréable journée, même si les conditions n'étaient pas naturelles pour la saison, nous nous sommes retrouvés entre Amis, entre Copains,et au final c'est ça l'essentiel....non???

Je profitte, pour remercier Luc B  de m'avoir assister dans cette journée ( un peu éprouvante pour moi..!) mais qui a quand même permis de nous retrouver si nombreux...

Je reconnais que, c'est difficile de limiter a un petit nombre de participants, et de se priver du contact et d'amitié que l'on retrouve chez la plupart d'entre-eux....

Je ferai un "effort" la prochaine fois.....OU PAS..!

Bon, plus sérieusement,! je remerçie tous le monde pour nous avoir accompagnés et fais confiance.

Il y a beaucoup de monde a remercier,mais ils le méritent....Alors,je vais commencer par les "mecs" (une fois n'est pas coutume)

MERCI ; Jean-marc B (toujours dans les bons coups), Roland N , Jean-Marie L , Luc..B..et   ( Luther).

les FILLES ; Henriette L, Marie-josé R, Cathy C, Sylvie G , Fabienne N , Noëlle L , Evelyne R (avec un i) , Marie-Madeleine T , Géraldine L , Marie S , Anne-Marie I , (encore une marie...!) et Marie-André L , Christiane S (infatiguable...) , Marisa P, Diane M..

Voilà, je vous dit "a une prochaine rando" ...

Joseph.

PHOTOS; Quelque part par içi......ou là ;   https://photos.app.goo.gl/3AivbqL7rmPKF7XT8

Cerise d'Itxassou aux piments d'Espelette puis chocolat et chantilly

Le 18/02/2020

C'est bien 2 équipes composées de 14 footballeuses et de 8 footballeurs qui se préparaient en ce samedi 15/02 à affronter l'Iramendy, la montagne aux fougères ainsi que l'Itchachégy et l'Orisson. Heureusement qu'en cette saison hivernale (il n'y a que le calendrier qui l'indique) cette plante de la famille des Ptéridophytes dorment et seuls les vestiges de la l'année dernière apparaissent mais couchés. Mais gare tout de même à ces filocophytes dont leurs ancêtres datant du carbonifère voire du dévonien qui en on vu d'autres, pensez donc, des pieds de bipèdes à la démarche aussi élégante soit elle, même pas peur. L'entrée sur le terrain se fit par une courte descente sur un ruban bitumé puis par un petit sentier maintenant disparu des cartes IGN au milieu de quelques chênes rescapés. Point de clameur des supporters locaux, l'ascension de ce coté ci n'est plus réservée qu'à quelques quadripèdes de tous poils. Les conditions de jeu étaient très favorables pour la saison, températures douces et ciel ensoleillé et sous nos crampons un terrain meuble et sec plus que nécessaire pour cette confrontation. Par contre, le gazon était un peu haut par endroit en raison d'un arrêté préfectoral interdisant la pratique de l'écobuage et laissant du coup le jardiner au repos. Les équipes très disciplinées sur les conseils de leur capitaine, avaient obligation de lever pieds et jambes afin d'éviter les tacles possibles dus aux fougères allongées sur le sol et de faire attention aux tirages de maillot des ronces vicieuses et pugnaces. Le hors jeu était également interdit aux risques et périls des marcheurs qui voulaient se la jouer perso. Le premier rideau défensif Hartxabale fut facilement franchi, par contre le suivant Errausteyta mis à rude épreuve nos mollets et cuisses avec de nombreux contacts. Les mains furent nécessaires, douces et câlines au début devenaient rêches et rugueuses et parfois prenaient la couleur rouge oxyhémoglobine nécessitant l'intervention d'une soigneuse. Cette tactique d'approche du but adversaire lente mais toujours dans un bon esprit d'équipe, prudente dans les phases de jeu un peu compliquées, permettait aux 22 acteurs d'avoir la tête hors de l'eau mais pleine de sueurs après deux heures d'efforts acharnés et de marquer le premier but. Enfin la cerise d'Itxassou saupoudrée de piment d'Espelette pouvait être dégusté non sans mal mais sans blessé, juste un petit sparadrap vite oublié. Petit arrêt de jeu au sommet histoire de se rafraîchir et de s'alimenter car la mi temps était loin d'être sifflée. Le plus dur était fait, le reste ne devait être que chocolat et chantilly. Après l'ouverture du score, petit relâchement dans la descente amenant au col d'Irey, les équipes commençaient à s'éparpiller utilisant toute l'étendue de l'aire de jeu. S'en suivit ensuite d'une phase de jeu plus calme, d'observations, permettant bavardages, de lever les yeux sans regarder ses pieds et de jouer à cache-cache entre les arbres des bois d'Harchoury et de Bihurty où une bonne brise voire un vent frais agitait branches et balançait arbres dessinant une ola en diffusant un son doux et mélodieux parfois mélancolique rappelant le bruit des vagues sur une plage. Quelques encouragements sous forme de hennissement de supporters de la famille des équidés se firent entendre à la sortie de la hêtraie. L'heure de la mi temps approchait du coté de Garateme. Le Zerkupe, site protohistorique et d'escalade allait il être notre vestiaire ? En effet le terrain devenait de plus en plus exposé aux rafales modestes certes mais sensibles du vent tournoyant dans l'enceinte. Un petit recoin du stade sur la pelouse sera notre salle à manger sur la pelouse coté tribune Astaté-Urdénaspuru au virage ouest sous le regard bien veillant de la vierge d'Orisson. Trois quart d'heure de pause puis reprise du jeu qui devenait inégal, les 22 joueurs marquant but après but enchainant les pics Itchachéguy et Orisson sans la moindre résistance adverse. Il est à regretter les deux tirs au but Zerkupé et Château Pignon ratés, mais là on aurait plus du tout joué dans la même division, N2 au lieu de N1. L'intrusion sur l'aire de jeu d'un jeune supporter adverse avec sa pétrolette avançant à grand coup de manette des gaz fut vite renvoyé par l'action immédiate de Marie Jo utilisant les mots dont elle en a le secret . Arc-bouté sur sa machine, faisant rugir son 2 roues, allant dans la direction où la pente était la plus raide, disparu laissant loin derrière lui son ombre. Mais le cheval fougueux revenait bien vite au galop, deuxième sanction de Marie Jo mais cette fois ci en murmurant quelques mots à l'oreille du canasson. Il dressait sa monture sur la roue arrière tel un cavalier et son étalon sur ses 2 pattes postérieures et s'évanouissait dans la nature pour la bonne cause je vous rassure, porter secours je l'espère, à un cheval vrai cette fois ci blessé à la patte. Le retour au bus se fit dans la joie et la bonne humeur malgré les aboiements d'un supporter agacé par la défaite et qui fut vite renvoyé dans ses foyers. Fin de la partie vers 16h45. Pas de prolongations, c'est rare avec ce diable de Denis il faut le souligner mais toujours spécialiste des montagnes russes. Avec lui, une montagne peut en cacher une autre.
Les équipes auront parcouru 17kms pour 7h30 et 1100m de dénivelé. A noter pour chacun d'entre nous les bonnes aptitudes physiques, l'esprit d'équipe et la bonne humeur. Ces qualités ne sont elles pas aussi des buts recherchés pour un encadrant qui a pris plaisir à conduire ce groupe au départ peut être pas évident vu le nombre de participants.
La compo sur la feuille de match était la suivante : Gardiens de but Jean Luc et Nicolas ; Arrières Françoise (soigneuse), Geneviève, Marie Françoise, Julie, Christiane et Raphael ; Stoppeur Fernand, Evelyne ; Libéro Jean Marie et Denis (capitaine) ; Milieux défensifs Gisèle, Noelle et Marie Germaine ; Milieux offensifs Béatrice, Anne Marie A et Véronique ; Avants centre Marie Josée (arbitre), Anne Marie I ; Attaquants Didier et Jean Marc.

Dans Escalade

Sortie Escalade Espagne

Le 11/02/2020

En remplacement sortie Glace
Escalade à canfranc, dalle Santa Cristina 4 lg
Escalade à Rapun Sabiñanigo
Grande voie à Arguis

Lien photos 2

Rando N° 23 Plateau d'Ourdinse

Le 26/01/2020

Rando encadrée par Jean Latrubesse Janvier 2020

Descriptif : ourdinse.pdf

Carte ign 1

Dans Escalade

Week-end à Rocopolis

Le 21/01/2020

En ce week-end de Janvier, c'était une belle façon pour les 39 grimpeurs présents de commencer la nouvelle année en se rendant à la salle Rocopolis de Pampelune. 

Une dizaine de jeunes cafistes Bayonnais accompagnés de leurs parents étaient également présents à la sortie, ce qui a permis de faire connaissance avec nos 13 jeunes orthéziens membres de l'école d'aventure.

Rocopolis2020

Entr'aide, Amitié, Amour

Le 17/01/2020

Listo, hameau paisible et tranquille, de belles histoires s'y sont passées, racontées, écrites mais aussi dramatiques et meurtrières.
Ce mercredi 1er janvier qu'allait il nous réserver ? Que de bonnes choses à coup sûr. Le goût des 12 participants de prendre un bon bol d'air frais était évident. Le désir de prendre la vie du bon coté semblait incontestable, indiscutable, incontournable. L'envie de prendre de bonnes résolutions seul chacun d'entre nous pouvait en son âme et conscience en sentir, ressentir le besoin.
C'est au pied de la piste menant au col de Louvie que se fît entendre la voix de la sagesse de notre doyen. Celle ci, du coup, stoppant net nos véhicules. Donc, une fois n'est pas coutume, c'est par le plat de résistance que nous commencions notre randonnée avec une piste fort raide mais très praticable, presque un tapis rouge se déroulait devant l'avancée de nos pas mais tellement pentue que tout bon marcheur éprouve le besoin de courber absolument l'échine et de rapprocher son nez au niveau du sol comme pour mieux s'en imprégner, de s'enivrer. En ce qui me concernait, il raisonnait dans ma tête une mélodie maintes et maintes fois écoutée , savamment orchestrée et distillée par M.I.K.E. "plastic boy - chocolate infusion" à consommer sans modération me permettant déjà d'être au dessus de ce ciel gris et couvert de nuages bas, de brouillards descendants, de brumes montantes, tout ceci bloqué par les massifs imposants que sont Ger, Gourzy et Sesques. et d'apercevoir l'astre solaire qui allait se montrer très généreux avec ses rayons éclatant de mille feux, apportant douceur voire chaleur pour la saison, illuminant ce ciel devenu tout bleu, d'un bleu pur azur même. Les premiers hectomètres ont eu vite raison de nos nombreuses couches de vêtements et à voir les gouttes de sueurs, les excès "nocifs" alimentaires de la veille qui aime bien se nicher dans les recoins de nos organismes et parfois si difficiles à s'en séparer n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Le hameau de Listo pour l'avoir connu quand j'étais plus jeune, si fantômatique montre aujourd'hui des allures de petit quartier montagnard abritant quelques âmes. Celui ci est atteint en moins d'une heure et la fierté de ses habitants une heure de plus. Le pic de Listo, avec son apparence de petit pic du midi d'Ossau, son ascension fut entreprise par une cordée de 10 conquérants parfois appelés de l'inutile sous les regards bienveillants de Denise et de Fabienne au cas où des secours furent nécessaires. C'est avec nos 4 membres armés de bâtons pour certains et de leurs fesses (à la descente) pour d'autres qu'il fut gravi et ainsi nous permettre de scruter dans ses moindres détails les parties secrètes et intimes de cette éminence. Ensuite avec ce diable de Denis qui en a jamais assez, aimant les montagnes russes et partant du principe que tant qu'il y a de la montée il y aura de la descente, direction le Plaa d'Auzu qui devait et sera notre salle à manger . Il n'y avait plus qu'à dresser la table et jeter le couvert pour festoyer, trinquer et célébrer le 1er jour de l'année dans un cadre que seul Pyrène en a le pouvoir. Un peu d'ivresse non pas du à l'altitude mais à cette boisson pétillante de circonstance doublé d'un vin cuit très généreux en arôme et en degré faisaient vite oublier les efforts de la montée et cette halte pouvait ainsi permettre à chacun d'entre nous de profiter de 2 heures de repos, de bavardage, de rire, d'échange et de contemplation devant les massifs de Ger, Sesques, Moulle de Jaut et j'en passe. Mais bien vite des fourmis dans les jambes me prirent, alors accompagné de Marie Pia, Jean Marc, Nicole et j'en oublie quelques uns peut être Roland ? (désolé le champagne à du passer par là) le petit sommet d'Auzu fut visité donnant une autre perspective sur la vallée d'Ossau. Au retour, que vit on assisses et adossées au mur de la cabane d'Auzu ? Une brochette avec des morceaux de choix (Fabienne, Marie Josée et Véronique) qui commençaient à être à point au vu des couleurs rougeâtres sur les joues de visages enjoués donnant l'impression de prendre la vie du bon coté. D'ailleurs à la vu du tableau, Marie Pia ne s'y trompait pas, elle s'y est invitée et pour compléter la composition. Mais comme un crève cœur, j'annonçais l'heure du retour, il était 15h, en montagne, comme tout ce qui se trouve en haut un jour doit redescendre (pas si sûr, voir plus loin) et avant que celui qui a permis (moi je n'y suis pour rien je vous le rappelle) de passer une agréable et sympathique journée ne décline et ne disparaisse derrière les hauts sommets alentours, la descente fut entreprise. Quelques petits sentiers remarqués à la montée furent pris histoire de dérouiller et réveiller un peu les articulations endormies par la longue pause puis chemin faisant, dessinant un cœur sur la neige, oubliant même une sente que l'on retrouva un peu plus bas, je vis sur ces pentes herbeuses, dangereuses, avalancheuses et meurtrières un arbre et une pierre. A première vue, l'arbre retenait celle ci mais à y regarder de plus près c'est grâce à la protection de cet unique rocher sur ce versant que ce jeune feuillu a pu naître, pousser, s'enraciner et grandir. J'espère que l'action humaine n'entachera et n'endeuillera leur histoire qui deviendra à coup sûr une histoire d'amour lorsque ce roc sentira l'écorce se déposer sur lui comme un baiser et finira par l'épouser. Ils vivront longtemps et avec un regard d'enfant et un peu d'imagination on peut penser qu'ils auront des enfants. L'arbre deviendra grand et fort et ça sera alors à lui qu'appartiendra la protection de vieux devenu cailloux avec le temps et l'empêchera de finir ses jours au fin fond du ravin et de se briser. Solidarité, affection, union dans ce milieu parfois hostile, c'est une règle à retenir, mais dame nature à celui qui ne sait l'observer, l'écouter, la contempler et de rester humble devant elle, un jour, elle sera vous le rappeler. La montagne est belle mais parfois cruelle. S'adonner à elle plutôt que vouloir tout lui prendre. Vouloir la partager plutôt que vouloir se l'accaparer.
Un grand merci à : Fabienne, Véro, Joseph, Henriette, Jean-Marc, Nicole, Denise F. Roland, Sylvie et les Maries : Pia et Josée de m'avoir accompagner et de passer un bon moment.. Merci à M.I.K.E qui m'a aidé à l'écriture de se commentaire.
Votre serviteur Denis.


P.S. Je suis retourné là haut 4 jour après uniquement pour une et seule photo et m'a permis de retrouver et de boire une bière avec deux cafistes très sympa. Je vous laisse la chercher et attend votre réponse.

Entre Elsa et Fabien.

Le 16/01/2020

Désireux de passer la nuit avec et chez elle en ce Week end de solstice d'hiver sous ma modeste maison transporté sur mon dos, tel était mon objectif de longue date et aussi celui d'agrémenter ma sortie sur les hauteurs du Pays Basque au fin fond des Aldudes. Mais il a fallut bien vite renoncer à ce projet, se résigner à l'idée que la place était déjà prise et d'accepter que le ménage à trois, avec Pyrène et ce diable de Fabien, ce jeune fougueux et tempêtueux mais court et bref évènement météorologique n'allait pas être de tout repos. Toutes sorties du CAF étant annulées, je décidais quand même en mon âme, conscience, connaissance et sur les conseils de Maud d'effectuer une sortie non plus au Pays Basque sur des crètes orientées Nord-Sud, c'est à dire vent de face mais plutôt en vallée d'Aspe du coté du Pic Hèche Lestrez par le vallon suspendu d'Aran dirigé Ouest-Est plus à l'abri des fortes rafales prévues. L'arbre qui s'était constitué, moi le tronc et les adhérents inscrits au préalable les 6 branches, au final il ne restait plus que le tronc et une branche : Marisa. La tempête avait déjà fait beaucoup de dégâts dans les esprits je précise. Tant pis, nous voila partis sur la Coste de Gey dès 8h30 étonnamment peu ventée, heureusement car l'arête étroite et effilée par endroit demanda prudence et attention puis dans le bois d'Aran sur son versant Nord, abrupt et sombre par un vieux sentier qui n'a pas pris une ride mais qui a disparu des cartes IGN. A la sortie du bois du bois on a pu constaté les dégâts, bien réels ceux ci, sur l'ancienne cabane de Salies. Est ce Elsa la petite sœur de Fabien, qui avait décoiffé nos crêtes pyrénéennes dans la nuit de jeudi à vendredi, détruit ce vestige du pastoralisme qui m'est si cher et objet de nombreuses parties de cache-cache sur ce territoire ? Allez donc savoir. La remontée du vallon d'Aran depuis la grange Poursiouque jusqu'à la cabane ruinée de Rigassou se fit tout en douceur, légèreté et admiration. Le col d'Aran arborant un large sourire se présentait devant nous sous les regards amicaux et malicieux car dénudé de manteau blanc versant sud oblige, de quelques enfants de Pyrène tels que l'Ourlène, l'Ourlénotte et le Rocher d'Aran. Le seul regret que nous pussions avoir, étant donné que le soleil très bas niveau de l'horizon, (je vous rappelle que l'on est en plein solstice d'hiver) est que nous marchâmes toujours à l'ombre, ses rayons nous narguaient de quelques mètres seulement au dessus de nos têtes. Changement de direction et de décor ensuite, notre destiné nous amenâmes sur des pentes plus raides d'abord recouvert de végétations rases , genévriers en évitant pour ceux qui s'en rappelle une surconsommation de soupe trop relevé voire piquante à leur goût du coté d'un certain pic si loin (Soulaing pardon) et de rhododendron puis, sur un terrain enneigé parsemé de dolines dès 1350m. La progression se fit plus lentement, hors sentiers bien sûr mais sans altérer l'engouement de Marisa et bonne conseillère en plus à l'approche de ces petites cuvettes masquées par l'épaisseur de la couche de neige. Conseillère car outre la rando sa spécialité c'est la spéléologie. Le repas de midi fut pris vers 1650m bien au dessus du pic convoité à l'abri du vent mais pas des rayons du soleil enfin sous le sommet de Bars. La vue dégagée permettait de voir loin, le mur de foehn impressionnant sur la crête frontière et les rideaux de pluie descendant sur la plaine toute proche sous de nuages sombres et frigides empêchaient tout désir d'aller plus loin mais le plaisir fut pris en cette journée tourmentée et cahotique. La descente fut agréable et bonne enfant sur des pentes enneigées mais il restait une inconnue. Eole allait il nous surprendre en franchissant la porte de la Coste de Gey et devenir la porte de l'enfer ? Entre l'altitude 1000m - 700m le vent soufflait vigoureusement, nous obligeant parfois de stopper notre progression, de courber l'échine et de poser mains et fesses au sol sur l'arête menant au point de départ . Passé ce petit coup de tabac, à 15h30 la voiture était en vue et surtout n'avait pas bougé. Très joli parcours, peu couru menant originalement et royalement certes long au Mailh Massibé. Ces premières hauteurs donnent rapidement un joli coup d'œil à l'étendue de cette magnifique vallée, ma préférée.
Entre Elsa et Fabien il y avait donc bien de la place pour mettre son nez et ses chaussures dehors.

La Montagne du Rey un festival de couleurs

Le 13/01/2020

Rey

Parti faire une reconnaissance de cette montagne depuis le Port de Castet, je ne m'imaginais pas en faire une petite sortie CAF totalement improvisée. Arrivant en voiture au niveau du village d'Ogeu les Bains, mon téléphone se mit à sonner sur le coup de 08h09, un message disait : "hello Denis, tu fais quoi aujourd'hui ?" . C'était Marie Pia d'Arudy. Je lui répondis : " la Montagne du Rey pardi. Alors ok, rendez vous au village de Castet" . Après de belles lueurs matinales, la journée s'annonçait magnifique, ciel bleu, léger vent de sud sud-est juste de quoi nettoyer l'humidité ambiante de ces jours derniers et c'est peu de le dire au lendemain du déluge du vendredi 13 décembre. Le parcours commençait par une piste desservant des granges, puis par un sentier montant directement et franchement, franchissant une petite zone rocheuse, traversant une zone boisée et des pentes herbeuses en direction de la crète menant au Soum de las Picarras. Avant d'atteindre ce sommet, petit coup d'œil au niveau de l'extrémité ouest de cette crète surplombant de 900m le fond de la vallée d'Ossau offrant une jolie vue sur celle ci, sur ses villages et aussi sur quelques sommets dont l'inévitable Pic du Midi d'Ossau. Ensuite, direction est en suivant le fil de l'arête surmontée d'une magnifique girouette au niveau du Soum de las Picarras, point culminant de la Montagne du Rey, puis pour échapper à une zone un peu confuse, légère descente versant nord un peu exposé en faisant attention où l'on mettait les pieds (parfois les mains furent nécessaires), pour enfin retrouver le soleil une fois juchés sur la crète. Pour rejoindre le col Deus Coigt une recherche permanente, continue et perpétuelle s'engagea en suivant + ou - la crète des Garrocs pour dénicher d'éventuelles traces de sentes, cairns et balisages. Marie Pia se payant même le luxe d'une partie de cache cache. Arrivés vers 13h aux cabanes Deus Coigt, l'ouverture de nos sacs sonnait l'heure du repas. Pose d'une heure puis retour au Port de Castet où le carrosse nous attendait. Le parking s'était copieusement garni.
Une reco en solo c'est bien, mais à deux c'est mieux. Merci Marie Pia.