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Ce qui devait être raquettes et balnéo et qui est devevenu brodequins et balnéo

Le 31/03/2020

Je m'étais juré qu'en février la neige ne ferait pas défaut. Eh bien tout faux. Encore moins de neige ces 1er et 2 février que lors de ma reconnaissance début décembre. Alors pour les sorties raquettes tant pis, la satisfaction viendra du poids en moins à porter sur le dos. En effet, il fallait lever les yeux pour trouver l'or blanc de façon continu et en couche suffisamment épaisse. Soit vers 2200m et encore pas sur tous les versants. Météo chagrine sur la route, par contre les vallées d'Aure et de Louron bénéficiaient de quelques coins de ciel bleu. Une fois après avoir déposé nos affaires et établi notre camp de base au Moulin d'Avajan (très bonne adresse, je la recommande), direction le col d'Azet qui devait être le point de départ de notre sortie du jour. La perturbation vagabonde et moribonde continuant et finissant son chemin au dessus de nos têtes, venant même à caresser crêtes et sommets et ne trouvant pas de terrain d'entente avec notre chère Pyrène pour contrecarrer nos plans, stratus, stratocumulus et autres nuages bas ne devaient pas tarder à se (s'entre) déchirer et finir au placard. En point de mire, le Tuc de Labatiadère puis à tâtons dans ce que l'on peut appeler le paradis blanc on suivit une ligne imaginaire qui s'avéra juste quand, une, puis deux et enfin trois éclaircies décidèrent enfin de nous montrer l'étendue de notre parcours. Celles ci devenant de plus en plus généreuses et pour nos yeux de plus en plus gourmandes en offrant de merveilleux spectacles et de jolies couleurs que seule la nature dans son plus simple apparat sait nous divulguer. Pas de doute, le moment de la pause repas se trouvait là. Ensuite rien de tel pour une bonne digestion qu'une légère descente dans le bois de la Soula et une traversée bien sympathique dans un autre bois celui de Soulagnet. Mais il a fallut se mettre à l'évidence que la crête de Calamagne se trouvait bien au dessus de 14 têtes. Celle ci fut atteinte en 2 mouvements de 3 coups de cuillère à pot au niveau du Cap de Barricaue. Là haut, une vue à 360° permettait de jeter de nombreux regards sur la vallée d'Aure et ses nombreux villages ainsi que sur de somptueux sommets du Pic du Midi de Bigorre aux 3000 Luchonais en passant par l'Arbizon, Néouvielle, Lustou, Schrader…...mais aussi de voir le parcours du lendemain un peu effrayant aux yeux de certains mais quand on le présente avec une aussi belle carotte comme récompense tel que le massif de la Maladeta avec son mythique sommet l'Aneto alors vous ne me croirait pas je voyais l'appétit de mes convives grandir et de leur faire accepter n'importe quel menu pédestre même lourd et indigeste pouvait il être. Le retour au col d'Azet en passant de nouveau par le Tuc de Labatiadère fut une simple formalité et les voitures furent atteintes vers 16h largement de quoi envisager une petite plongée dans les bains Amérindiens Mayas, Incas, Japonais, Romains et autres Jacuzzis, hammams, frigidariums, caldariums et saunas au centre balnéo de Loudenvielle. Depuis le temps que j'encadre, j'entends dire et parler de la fameuse question : "a combien un encadrant a t'il le droit en pourcentage de perte ? " Pour la balnéo nous étions seulement 5 personnes, donc 66% de perte pour des raisons diverses comme pas de maillot, pas de patience ou pas d'envie. C'est vrai que l'affluence grosse en cette fin d'après midi mais habituelle pouvait nous rebuter avec 3/4 heure d'attente mais une fois dans l'eau il y avait de quoi faire sa place pendant les 2h allouées.
Le lendemain, réveil matinal à 7h, ciel clair, bonne gelée, il a fallut bien chauffer les voitures avant d'atteindre le village de Cazaux Dessus. 8h30, les sacs à dos bien arrimés, nous voila partis pour un tour de chauffe autour du village et de poser nos brodequins sur la longue crête de Portet. L'astre solaire nous ayant bien réchauffé l'échine, c'est par un virage à 180° degré que la physionomie de nos visages changea. Munis de nos lunettes noires ressemblant à des mouches et d'un soleil omniprésent en pleine face car bas pour la saison que la première et seule difficulté de la journée pouvait s'amenuiser petit à petit sous nos pas lents en passant par les caps de Tuquet 1844m et de Peyrehicade 1913m où le manteau neigeux devenait enfin continu. Ce moment offrant une belle vue sur le lac de Genos-Loudenvielle et pour les connaisseurs d'apercevoir à nouveau un petit clin d'œil des pics Lustou et Schrader mais aussi celui des Posets nous souhaitant au passage une bonne et belle journée. Le Soum de l'Aigle 2078m était à porté de vue, il restait à y amener et poser nos pieds et têtes. Se fut fait vers 11h30 tout en étant vigilant en raison des nombreuses corniches car on sait toujours où elles se terminent mais jamais où elles commencent. De ce magnifique belvédère, la troupe se pâmer d'admiration devant les 3000 Luchonais et le massif de la Maladeta promis légèrement coiffé d'une étoffe nuageuse, 3400 oblige. En guise d'apéro puisque cette agréable crête nous le proposait, moi toujours assoiffé d'aventures et pour quelques centaines de mètres de plus, le Pouy- Louby fut consommé sans modération par certains, par contre pour les autres, la descente fut plus que retenue malgré la montée asséchant le palais sur le coup de midi. Retour au cap de Peyrehicade à 13h pour le déjeuner qui avec Jean Marc se termine toujours avec quelques douceurs chocolatées. Le retour au village de Cazaux Dessus se faisait en passant par le magnifique village de Mont où son église fut mitraillé par les objectifs photographiques. De jolis chemins en sous bois bordés d'arbres et de ruisseau agrémentaient le parcours jusqu'au hameau de Saint Calixte puis fut venu le temps des rires et des chants dans l'ile aux enfants où c'est tout les jours le printemps, c'est le pays joyeux des enfants heureux, les monstres gentils où c'est le paradis. Bon là je me perd un peu. Reprenons. Un peu de Samuel Barber et son fameux Adagio for strings façon psy trance. Vous me suivez, non, pas du tout. Moi si. Après le hameau ce fut le temps de la montée assassine mais pas sanguine et pas alors du tout câline. Celle qui rend les muscles en béton et les genou en coton qui nous permet de finir sur les rotules et le menton. Je rigole bien sûr. Agréable Week end, très bien reçu au gîte/chambres d'hôtes, une ferme auberge comme on aime bien en trouver. Les raquettes sont restées dans les voitures comme bien souvent cet hiver. Remerciements à Marie Christine Anne Marie, Denise, Marie Luce, Jean Yves, Jean Marc, Véro, Geneviève, Fernand, Marie Jo, Marie, Jean et Marcelle.

Week-end cartographie à Gavarnie

Le 29/03/2020

J'ai vécu un week-end riche en émotions !! 

Carto gavarnie2 2 

 

 

RAQUETTES ANAYET

Le 28/03/2020

Bonjour a vous tous. 

Vraiment désolé pour le retard de publication de cet article,mais j'ai eu des soucis de connexion Internet...

C'étais (probablement),notre derniére "Randonnée Raquettes" de la saison,car non seulement l'hiver 2020 aura été trés déficitaire en enneigement...mais une autre mauvaise nouvelle nous attendais,au lendemain de cette MAGNIFIQUE journée ensoleillée a souhaits.

En effet,la rumeur disais que la France serai touchée par l'arrivée d'un virus venu de Chine...mais cela nous semblai loin encore...

Dés lors,insouciants que nous étions,nous avons bien profittés de ce terrain grandiose du secteur d'ANAYET (aprés la frontière du Pourtalet).

Malgrés quelques soucis de fixations de raquettes que l'une d'entre-nous a rencontrée,et mis ma patience a rude épreuve....d'autant que j'avais bien précisé les jours avant; "de bien régler vos raquettes chez vous..!."( comme quoi,c'est utile de faire de la prévention)...!:(...Hein M-A......nous avons pû effectuer une belle boucle originale a proximité du Grand ANAYET,et non loin de son Lac.

Malgrés un peu de retard,dû aux nombreux arrêts "techniques de sangles" de raquettes défectueuses,nous somme arrivés finalement sur un "sommet-crête" au Pied du "Grandiose ANAYET""ou nous avons déjeunés paisiblement sous un soleil radieux....

Emonsite 

Trop tard pour aller au bord du Lac d'Anayet,alors,nous descendons le long des pistes de ski (fermées pour cause de début d'épidémie en Espagne),dans un calme inimaginable pour une station de ski,qui nous appartenais entierement ce jour là..

Sans le savoir,mais en le redoutant un peu,nous étions les derniers randonneurs, avant un confinement général a l'ensemble des Pays Européens....et Mondial aujourd'hui..

Depuis,le confinement s'est endurci....mais çà,je ne vais pas vous en parler (d'autres le feront mieux que moi....OU PAS!)..

Voiçi quelques photos prisent,entre deux "bricolage de sangle",et qui refletent une trés belle journée avec des amis...(es),avec un manteau neigeux déjà "trés limite"...

Merci et Bravo aux filles et aux garçons. (je vous laisse les reconnaitres sur les photos...

Les " 3 Mousquetaires" qui m'ont "agréssées lachement",a coups de boules de neige..! alors que je les attendais sur le bord de la piste......ca m'apprendra a être attentif aux derniers....!

Emonsite 2

Ma vengeance sera ....a la hauteur de leur  "humour et  sympathie".....:)

BON COURAGE A TOUS EN CETTE PERIODE DE "CONFINEMENT".!  Surtout,soyez prudent et prennez bien soin de vous...!

joseph

XXL, Le sentier interdit, le chemin de la peur, la sente perdue au coeur de Pyrene

Le 26/03/2020

C'était le dimanche 15 mars, le jour d'avant, le jour avant que le ciel nous tombe sur la tête nous les randonneurs de France et du monde entier, amoureux de grands espaces et de liberté. Mais cela n'est rien comparé à ceux qui iraient lutter pour sauver leur vie et ceux qui lutteraient pour sauver des vies au prix de la leur à cause de ce virus.

Alors cette rando toujours gardée secrètement dans un coin de ma tête il fallait la réaliser puis leur dédier. Très peu de dénivelé, peu importe mais souvent suspendu entre terrain, falaise et vide. Peu importe ce qu'il pouvait m'arriver, ce que j'allais découvrir. Il fallait la faire un point c'est tout. Grandiose, une véritable pépite celle là.

Le ciel pouvait me tomber sur la tête, d'ailleurs l'orage menaçant se faisait entendre mais des jours meilleurs reviendront, de nouvelles fleurs apparaitront.

Atxuria : Euskal Herria spot. This was the place to be.

Le 26/03/2020

Artzamendi

Pourtant chemin faisant rien ne prédestinait, sauf les prévisions météo encore une fois justes, cette journée d'une admirable beauté par ses paysages, couleurs et conditions de randonnée. En effet, plus on se dirigeait vers l'ouest, vers l'océan, plus les nuages étaient nombreux. Ceux ci, appelés cumulonimbus, surmontés de leur coiffe blanchâtre ne laissaient présager rien de bon d'autant plus que la température de l'air au niveau de Biarritz n'était que de un degré. Arrivés au pied de l'Ibanteli, quelques gouttes de neige fondue et reste d'averses de grêle n'emballaient pas trop ces dames à sortir des voitures. Tant pis, notre premier objectif l'Ibanteli et ses modestes 698m encore pris dans un épais brouillard se présentait devant nous. Après quelques cheminements et errements sur les contreforts nord et boisés parsemés de palombières, la vue se dégageait petit à petit, le brouillard laissait sa place à des trouées bleues de plus en plus larges et permettait enfin à l'équipe d'admirer la verte plaine et blanchie par divers hydrométéores encore présents autour du village de Sare et de contempler le seigneur de la province basque où nous nous trouvions : La Rhune. Dès 200m d'altitude la neige faisait son apparition atteignant même une dizaine de centimètres au sommet. Neige froide et sèche, d'une légèreté étonnante et très agréable à fouler rendant les paysages d'une beauté rare à cet endroit car rappelons le, nous nous situions à peine à quelques kilomètres de la côte Atlantiques. Une fois au sommet, une petite surprise nous était réservée, de nouveau pris dans les nuages mais cette fois ci avec une averse de neige d'une durée de 20 minutes rendant encore plus hivernale cette sortie et cela n'était pas pour nous déplaire. La descente vers le col de Lizarrieta 441m se fit dans une ambiance bon enfant en marchant, galopant dans la neige, roulade sur des meules de fougères et diverses batailles de boules de neige furent vite improvisées. De ce col vers la base de l'Atxuria où le repas de 13h fut pris, le parcours se fit soit par la piste forestière soit par la crête frontière. De la borne frontière 54, il s'agissait de gravir les pentes de la Pena Plata puis de contourner la base de sa muraille et d'arriver à atteindre la crête là où une faiblesse se présenterait devant nous. Changement de décor une fois après avoir atteint l'arête, le versant nord recouvert de neige plutôt dure voire glacée, inspirait plutôt méfiance et il fallait faire attention où l'on mettait les pieds. De là, la montée en direction du sommet se fit avec prudence et quelques passages avec les mains ne décourageaient personne et firent même le bonheur de Marie, Sonia et moi même adeptes de la SAE. Brève mais jolie pause au sommet, 756m, histoire de garder en mémoire ces paysages enneigés mais déjà 15 h sonnait, la descente fut attentionnée, sage et retenue. Avant la remontée vers le Saiberri, il fallut trouver un gué pour traverser le ruisseau venant du col des 3 bornes non sans mal. Premier sur la liste et aidant les suivants à le franchir, cela me valut lors de la traversée de Marie, un joli coup de coude involontaire au visage de sa part et du coup la perte inévitable et inexorable de ma paire de lunettes. Le Saiberri passé, il était déjà 17 h. Restait à entamer la dernière descente vers les véhicules en traversant une forêt ainsi qu'un champs de palombière, la randonnée pouvait se terminer dans la bonne humeur sous un soleil plus que couchant puisqu'il était 18h passé. Un peu plus de 8h de marche et un dénivelle affolant les gps de certains (1400m) corrigés par notre ami Frédéric à 1250m tout de même. Un grand merci à Marie Christine pour sa première sortie menée d'une main, pied et tête de maÏtre et j'espère pas la dernière en tant qu'encadrante que je me fit un plaisir d'aider dans sa partie finale. Groupe sympa composé de Marie, Didier, Bernadette, Frédéric, Sonia, Marie Christine et Denis qui s'en est sorti à ramener tout le monde à bon port sans ses lorgnons où je n'oublierai pas le coup de coude de Marie comme j'ai oublié mes lunettes.
WHERE YOU HAD TO BE. QUITE SIMPLY.
 

Entre ciel et Terre, Curé et Notaire, Aspe et Ossau

Le 25/03/2020

A l'heure où je composais, décomposais, recomposais et disposais de 4 jours pour enfin réaliser un vieux rêve d'une trentaine d'année, je décidais de me poser dans ce jardin de Pyrène où ses enfants se tiennent par la main pour réaliser et relier le col de Marie Blanque au col du Somport en suivant le plus possible la crête séparant la vallée d'Aspe à sa voisine la vallée d'Ossau. Quatre jours donc mais en sachant avant le départ que le deuxième jour allait gâcher cette expédition. Je savais que le jeudi, celui où on fête les Marie (très nombreuses au CAF) allait être médiocre coté météo. Pire que médiocre puisque la première nuit, au col des Arques, et oui les premières fois c'est fait pour ne pas oublier, (ma première nuit à la belle étoile en 43 ans de randonnée) fut copieusement arrosée. Le petit bivouac se transforma vite en baignoire, je dirai même en marre aux canards. Attendant que la pluie cesse au petit matin, il n'était pas question de bouger le petit orteil de peur de perdre le bénéfice du peu de chaleur apporté par l'eau de pluie réchauffée au contact de mon corps. Donc ce jeudi dans le brouillard fut perte de temps, improvisation, plus question de suivre les crêtes. Descente à la cabane d'Ibech pour prendre le petit dej plus un acompte du repas de midi et ensuite suivre le GR en essayant de ne pas trop le perdre pour se rendre à la cabane d'Arrioutort qui fut la bienvenue pour se mettre au sec, se réchauffer avec un feu de cheminée. Les 2 jours qui suivirent se passèrent sous un ciel bleu, et furent menés tambour battant (12h de marche chaque jour) avec un bivouac à 2500m d'altitude sur la face sud du Pic de Sesques car il fallait bien respecter l'horaire du bus que je devais prendre au col du Somport à 20h qui devait me redescendre au village d'Escot. A 19h30 je foulais la RN 134 à son point culminant.
Donc vu que l'intégralité du parcours initialement prévu ne put être faite pendant ces 4 jours, il fut quand même réalisé quelques jours plus tard sur 1 ou 2 jours avec là aussi une jolie nuit à la belle étoile. Et comme les belles histoires se terminent en chanson ou en musique plus précisément, le festival HD2O de Gourette venait à point nommé pour clôturer mes vacances. Ambiance électro, pas besoin de fumigène puisque le brouillard, encore lui, venant du fond de la vallée prenait des allures de Purple Haze avec les derniers rayons d'un soleil couchant sur les sommets alentours. D'ailleurs n'entendait on pas une fois dans l'obscurité le Capéran de Tortes tout en se rapprochant de la Pène Sarrière ces quelques mots :"Tu cherches, tu ne me connais pas, tu fais quoi ce soir, tu cherches quelque chose, je le sens, je me découvre par toi, personne n'a besoin de voir…"

Hike, Climb, balneo, Music and cool attitude to Bagnères de Luchon.

Le 14/03/2020

Luchon

After a coffee at home …. , nous voila tous les 5 partis sous un ciel couvert, pluvieux à l'approche de la vallée de la Garonne et neigeux à l'entrée de Bagnères de Luchon. Pas de quoi mettre des cafistes dehors mais voila, il fallait se parer de beaucoup d'optimismes. Se fut notre tenue de rigueur le jour, la nuit on pouvait s'en libérer et laisser de coté quelques couches. Une fois le camp de base installé à l'hôtel du petit train, notre première activité fut une promenade dans les rues, les avenues et les boulevards de Luchon, histoire de repérer quelques restos pour le soir et de boire un coup avant la surprise du Week end. La seconde activité se voulait bien plus sportive bien sûr. Saint Mamet, commune voisine est dotée d'une bien jolie salle d'escalade. Mes compagnons du jours tous novices se sont prêtés au jeu et ainsi faire leurs premières longueurs dans cette SAE (structure artificielle d'escalade) avec une mention très bien à Fabienne. Ensuite, crêpes bretonnes et cidres additionnés d'un délicieux dessert enveloppé de crème fouettée (il n'y a pas dehors qu'il y en avait) furent notre réconfort après 2 heures d'efforts. Après direction le casino qui fut notre refuge durant une bonne partie de la nuit . Le festival électro pouvait distiller ses premières notes de musique le tout dans une atmosphère bon enfant. Il est vrai que l'ambiance qui régnait à l'intérieur contrastait avec celle de l'extérieur. D'un coté foule, chaleur, du gros son diffusé par les platines des DJ montant jusqu'à 150 bpm et de l'autre quelques brebis égarées, fraîcheur, silence et légèreté avec ces gros flocons abandonnés ici ou là s'accrochant aux branches des arbres ressemblant à des notes de musique sur une portée musicale et hivernale. Le retour au camp de base vers 4h du mat était le bien venu, il ne restait plus qu'à attendre l'heure de l'after sous la couette et l'éclaircie providentielle tant espérée déclenchant la rando raquettes du samedi. Après quelques hésitations concernant le lieu, la sortie big foot se passa du coté du village d'Artigue et on devait passer par la cabane du plan de Bose, rejoindre le village de Gouaux de Luchon et revenir sur Artigue. Seulement… ON DEVAIT. Manque de bol ou plutôt de sommeil, une piste pourtant évidente fut manquée à un carrefour il est vrai à 5 directions. La mauvaise fut prise bien sûr, de bonnes pentes, des embranchements douteux et hasardeux n'amenant nulle part furent notre menu mais le tout dans un beau décor enfin hivernal doit on dire. Une bonne couche de poudreuse craquait sous nos pas, la forêt de sapins recouvert de neige régalait nos papilles gustatives et pupilles oculaires. Petite pause casse croute à 15h mais le froid qui commençait à nous caresser l'échine nous obligea à écourter celle ci et d'apercevoir la voiture vers 16h30. Pour nous réchauffer une seule solution, les Thermes de Luchon et ses eaux chaudes et sulfureuses, bains bouillonnants et vaporium pour se détendre et se remettre des efforts de la journée car elle était loin d'être finie. La soirée commençait au resto, entrecôte, pizza et camembert cuit au menu puis deuxième nuit au casino avec une ambiance folk, pop, rock, hip hop et latino avant qu'elle ne devienne électro et techno jusqu'à 4h du mat. Bref passage sous la couette puisque pour le second after un autre décor nous attendait les bras ouverts, a big room atmosphere to lake d'Oo. La rando du dimanche se passa sous un ciel entièrement bleu azur, la neige dans les basses altitudes avait disparu, l'accès au lac par son chemin d'habitude noir de monde l'été, était glacé et nous promettait un retour des plus prudent. Mais la température douce et printanière devait faire fondre tout cela et moi, comme un singe en hiver, de ne trouver rien d'autre que de me vautrer au milieu des branches d'un sapin couché sur le sol. Peu de monde dans cet endroit magnifique, la cascade faisait doucement entendre ses chuchotements de quoi faire une bonne pause et sieste n'est ce pas François. 3 jours et 2 nuits bien remplis de multi activité du coté de Bagnères de Luchon. Furent présents et dans l'ordre d'apparition au milieu des matinées : Fabienne, Roland (ou Roland et Fabienne), Véronique, Denis et François.

Col de Couret - Soum de Pene

Le 24/02/2020

Nous étions 9, en ce dimanche 23 Février 2020, à nous élancer du village de  Gaillagos (à 950 m d’altitude) vers le Col de Couret atteint après 1H30 de montée assez soutenue. Le temps est magnifique, la vue superbe sur les sommets du Cabaliros, du Balaîtous, du Palas, des Gabizos et du plus modeste Pic de Bazès tout proche.

Nous nous trouvons sur le sentier du tour du Val d’Azun et ce qui est exceptionnel en cette saison, c’est l’absence de neige en-dessous de 1900 m d’altitude. Nous gravissons la crête rocheuse qui mène au soum de pene (culminant à 1616 m)où nous parvenons après 3 heures de marche.

A la descente, nous effectuons la boucle par le soum du Laya et le col de Liard, rejoignons le village de Arcizans Dessus puis empruntons sur quelques centaines de mètres un pittoresque chemin qui nous ramène à notre point de départ. Le groupe était composé de  Albert, Christian, Gisèle, Jean Marc, Marie Françoise, Marie Germaine, Nicole, Raphael et René.

Christian