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Biskartze depuis Iraty

Le 27/12/2020

En ce 26 décembre, Jean nous a emmenés (David, Marie-Madeleine, Jean et Marcelle, et moi) en forêt d'Iraty pour gravir le Biskartze.
L'état des routes nous a contraints a prendre le départ 3 km avant la station.

Nous chaussons les raquettes à la station et rejoignons les crêtes menant au Biskartze.
Le paysage est magnifique et la neige est idéale. Nous sommes contents de profiter de cette randonnée en raquette.
Le temps froid et venteux nous a contraint à nous arrêter au col du Bizkartze (température ressentie - 10°).
Le retour se fait par la forêt, sous un décor de carte de Noël avec les arbres enneigés.

Nous partageons notre pique-nique au retour à la station d'Iraty.

Merci à Jean pour cette belle sortie raquette, nous sommes tous ravis d'y avoir participé. Si la météo nous a contraint à ne pas atteindre notre objectif, c'est la loi de la montagne.

Soum de Mustayou et Souturou

Le 23/12/2020

SOUM de MUSTAYOU et SOUTUROU – sortie du 20/12/2020

 

Bien que modeste par leur altitude dépassant 1200 m, ces deux sommets offrent un panorama impressionnant sur les pyrénées occidentales et sur les vallées des gaves. Depuis le village de Issor, à l’entrée de la vallée d’Aspe, on atteint le col de Boucoig point de départ de la randonnée à 637 m d’altitude. Une piste forestière dans le bois de Bigurne se prolonge dans le bois de Boucoig puis un sentier plus escarpé permet d’accéder au col entre les deux sommets. La cabane de Napatch s’y dresse à 1065 m, elle peut servir d’abri n’étant pas fermée.  Du parc à bestiaux avant la cabane, le sentier mène à la crête escarpée du Mustayou en traversant des champs de lapiaz calcaire finement ciselé parsemés d’une herbe légèrement humide que l’on foule avec prudence. Au sommet, la vue est une merveille, sur le pic d’Anie, l’Arlas, les sommets du Benou, le pic de Ger au-dessus de Gourette. On peut apercevoir jusqu’à la Rhune à plus de 80 km. Nous admirons les volsl harmonieux d’un milan royal puis d’un vautour qui profitent du soleil généreux .  Nous amorçons la descente en direction du col pour remonter vers le soum de Souturou et ses 1183 m qui nous rapproche du Trône du Roi tout proche. La descente vers le point de départ sera réalisée aisément. Orlando et Amaya venus spécialement de Pampelune étaient accompagnés de Cathy, Floriane, Marie Madeleine et  Nicole.

Pic de Chérue 24-10-2020

Le 25/10/2020

Petite sortie hier, bénéficiant d'une superbe fenêtre météo.
A 9h tout le monde est au micro parking face au lac de Fabrège.
Nous sommes venus, pour certains du moins avec l'intention de voir des isards, la quantité de voitures déjà sur place nous laisse entrevoir que ça sera difficile.
Effectivement, la montagne est pleine de monde, ces amateurs de grands espaces ont bien raison de profiter du beau temps comme nous, mais quel besoin ont il de parler si fort, voire de crier, j'avoue que ce mystère me dépasse...
Montée par la foret qui arbore de superbes couleurs d'automne.
Petite halte à la cabane, en voie de restauration, les volets sont neufs, la porte de nouveau étanche, les lits superposés sont opérationnels.
Reste le problème du poêle, ceux qui ont dormi là haut et on tenté de survivre une fois le Bigourdan allumé comprendront de quoi je parle.
On repart vers la crête Lavigne Chérue, il n'y a plus de neige alors qu'il y a 4 semaines tout était blanc.
On verra quelques isards dans la montée, mais il y a trop de dérangement.
Au sommet, le repas est le bienvenu, on ne traine pas trop à cause d'un vent fort, mais on admirera deux illustres inconnus qui redescendent de l'Ossau, au niveau du rein de Pombie.
Je ne sais pas quelle épaisseur de neige ils avaient, mais d'un commun accord, nous avons convenu que ça n’était pas des débutants
Retour en continuant la crête est, moins fréquentée, on croise 6 isards, 3 femelles suitées en fait.
Puis on rentre par la foret comme à la montée.
Merci à Géraldine, Evelyne, Florence, Nadine, Henriette, Marie Jo, Joseph (le bougon), Luc, Didier,Hervé que ça nous a fait plaisir de retrouver pour leur participation.
Une fois de plus, je vais tenter de mettre des images, mais si ça ne marche pas je mettrai ça plus bas.

https://photos.google.com/album/AF1QipOk_NSKMTMjSGpSYwbXXKkjHigKK0ViKFSc-1bm

VTT en euskadi

Le 26/09/2020

Un beau périple par l'un de nos adhérents espagnols. A lire ici (traduction automatique)

LAC ISABE... "ELLES"

Le 06/09/2020

Chacun de nous se souvient de cette série télé,intitulée;"UN GARS...UNE FILLE'.

Imaginez un peu une autre série que l'on pourrait appeler "UN GARS...SIX FILLES"...

Eh bien,non,ce n'est pas une nouvelle "fiction" de nos chaines télé,mais bien du vécû.!...et je l'ai vécu.

Bon,certains d'entre-vous doivent se dire;"Ouahh,la chance!qu'il a",  ou me plaindre..!,  ou bien  encore "prier" pour que..ça ne leurs arrives jamais.!...et encore.

Au final,la journée a été trés agréable,chacun (es) ayant eu pas mal d'efforts a fournir,a eu fort a faire a gérer son souffle.

Loin d'être anodine,la montée vers le "Lac Isabe"se gagne largement..avant d'atteindre ce bijou naturel,dans son écrin calcaire.La montée le plus souvent en sous-bois,avec ses 1000 m de dénivelé,dont 600 est  trés soutenue.Dsc04147 copie 1

Le sentier le plus souvent caillouteux et roulant,se fraie au milieu de framboisiers ,de myrtilliers sauvages,et d'autres multiples plantes hautes,n'est pas aisé..

Un petit "ressaut"apparaît aprés une bonne heure trente de montée,"exposée au soleil,nous arrivons sur un replat herbeux,annonciateur,par sa couleur verte,que l'eau n'est plus trés loin..

Le bruit de son déversoir trahi aussi la présence de ce magnifique lac...turquoise,frais,mi-ombragé a 1925 m..Naturellement préservé dans son environnement calcaire gris, il y a foule aujourd'hui. 

Les "connaisseurs" ne se sont pas trompés,malgrés quelques personnes,il y règne un calme et un bien-être récupérateur..!la pause pic-nic est bien venue et appréciée.

Ce lac,au creux d'un "cirque" de roches, formé par la prestance de ces Pics; de la Ténebre, d'Isabe,ou encore de Sesques semble être comme "protégés" par ces géants..!

C'est sur,les efforts sont bien mérités et vite oubliés devant cette beauté.Le ciel est d'un bleu royal,malgrés quelques brumes de chaleur qui commencent a déborder des sommets,annonciateurs d'un changement de météo.

Qu'importe..! nous aurons largement le temps de descendre,et même de longer "les gorges du Bitet",avec son canyon,et son torrent  tourmenté.

Agréable journée,ou chacun aura apprécié les passages en sous-bois d'Isabe. Magnifiques et autres "géants" de la nature,en ces hêtres centenaires,couverts de mousse verte fluo,et arborants par endroits un feuillage qui sans se tromper,annonce un changement de saison prochain...

Revenons a ces "Dames"...Exemplaires tout au long de cette randonné exigeante (fayot..!),elles méritent mes remerciements et un peu (un peu) mon admiration.

Ainsi,Merci et Bravo pour leurs courage a : Marie T ,Marie-madeleine ,Marie S ,( on va arrêter avec les Marie (s)...Je rappelle que "joseph" est mon prénom,et que je ne suis pas Charpentier...a moins que ce soit Menuisier..!)   Cathy ,Julie ,et Béatrice...Dsc04153 copie

Avant de vous quitter momentanément,je me permet de saluer mon ami Claude Carrasse (je sais qu'il se tient régulieremment informé et lis tous nos articles...Alors;

SALUT CLAUDE, portes-toi bien et salue nos amis "des cigalons" et les cadres de ma part..et on espere vous revoir aprés cette merde de covid..!

Vous aurez les photos...quelque-part par içi

Lien photos 2

 

Lac du MONTAGNON D'ISEYE

Le 16/08/2020

Le Lac du Montagnon d'Iseye,comme chacun le sait maintenant,a cette particularité d'être en forme de coeur.En fonction de son niveau d'eau,la forme du coeur est plus ou moins évidente.

Encore faut-il prendre de la hauteur au sommet du Pic Montagnon,pour bien s'en rendre compte.Image 2

Cette année,les contours du lac sont un peu confus ça,mais ne nous plaignons pas,on devine le sens de cette empreinte....

J'été décidé de ne pas faire de commentaires,ni d'article sur cette rando,mais même si le sujet est "traité" chaque année (2017,2018,2019),il n'en demeure pas moins que les participants changent,et les occasions de bien s'amuser méritent bien quelques lignes et photos...

Donc,pour être bref et complet,nous devions monter "un bivouac" autour du lac,mais les mauvaises conditions météo prévues pour ce week-end,nous auront contraints a ne faire qu'un Aller/Retour dans la journée.

En tous cas,au final,on ne s'est pas mouillés,et on a bien ris... j'ai même appris un nouveau mot: Monozygote.Quel rapport avec le lac Montagnon...me direz-vous avec raison.?

Ben,! justement,il n'y en a aucun...! mais ça m'a bien fais rire...!

Si vous voulez en connaître le sens,deux options; Soit vous ouvrez votre Dico,Soit vous demandez a votre navigateur préféré, Soit,plus simplement vous demandez a M.José Reckebusch,quand vous la verrez...(Mariejo...,si tu me lis...!)

Voilà,encore une belle équipe trés sympatique,pas nombreuse mais de qualité (comme souvent!) qui aura pris plaisir a gravir les quelques 1200m de dénivelé pour admirer ce phénomene. ( Je parle du lac,pas de Marijosé....quoique dés fois..!).

Remerciant comme d'habitude les membres de ce dynamique et joyeux groupe; Fabienne,Véronique,Sophie,Marijosé,et Roland,Denis et bibi.

Les photos(les miennes et celles de Sophie) ci-joint.

Lien photos 2

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Une trilogie réussie par une nouvelle encadrante

Le 09/08/2020

Les Catalans diront que les Pyrénées naissent et surgissent du Golfe du Lion, les Basques diront plutôt du Golfe de Gascogne et moi, je dirai que cette jeune dame âgée de 40 millions d'année aime bien se tremper les orteils et faire sa balnéo tantôt dans les eaux calmes de la grande bleu, tantôt faire sa thalasso dans les flots agités de l'océan atlantique pour continuer à se rafraichir. Car elle savait déjà qu'un jour, demain peut être, en voyant tous ces bipèdes que nous sommes s'agiter à ses pieds et dont quelques uns considérés par le commun des mortels comme des conquérants de l'inutile aimant gravir ses enfants ramenant ainsi des trophées, Pyrène serait privée de sa belle robe hivernale blanche. Pour le coup, pas besoin d'essayer d'échapper à l'attraction terrestre et d'atteindre l'altitude 3000 pour découvrir de beaux et nouveaux paysages. Pour cela il fallait quelqu'un du coin, quelqu'un visiblement aimant et connaissant parfaitement cette belle région entre ciel et mer où le bleu et le vert se marient très bien et de se laisser guider avec une touche de féminité qui plus est en espérant ne pas rendre jalouse ma maîtresse. Puisque que c'était sa volonté de nous offrir en ce début de mois de juillet une rando en trois actes, les Paramoudras au pied du Jaizkibel (magnifiquement relaté par Joseph), les 3 couronnes ou Pena de Haya et l'emblématique Txindoki ou Larrunarri dans la Sierra de Aralar si adoré par son peuple.
Donc après le fabuleux site des Paramoudras et son altitude 0 - 5 m avec leurs formes curieuses voire extra terrestres et un parcours rappelant parfois une ile française située dans l'océan indien, une autre curiosité attire le regard : les Pena de Haya ou Aiko Harria communément appelées les 3 Couronnes qui en y regardant de plus près et sous un angle différent on en trouve 7. Ces demoiselles aux doux noms et évocateurs à l'orthographe aussi changeante que l'altitude mentionnée sur les différents topos et cartes, même nos appareils de mesure n 'arrivaient pas à s'accorder. Dans l'ordre de passage : Erroibide la plus majestueuse, Lizartako Gaina la moins connue, Txurrumurruu la plus délicate, Irrumugarrieta la plus facile, Pustako Gana la morpionne car empêchant de visualiser les 3 majeures, Muganix la plus discrète et Arribelzta la plus timide.
Le départ se fit du col d'Elurretxe, classique me direz vous et une fois n'est pas coutume et pas pour me déplaire, histoire d'éliminer en douceur quelques toxines gouteuses, salées, sucrées et alcolisées absorbées la veille au soir à la terrasse d'un resto face à la mer et de se remémorer une bonne soirée passée en compagnie de Sophie, Bertrand, Fabienne, Roland et Véro où comme toujours dans pareil cas peu de choses suffisent pour piquer de bons fous rires (il est où le kiki et une leçon météo sur le vent du lendemain suivant l'aspect du ciel la veille au soir)., c'est par une descente que l'on débuta, le tout dans une magnifique forêt de chènes et de hêtres. Les choses commençaient à devenir un peu plus sérieuses après avoir traversé le couloir de Bocamina séparant 2 des principales éminences ainsi qu'au niveau du passage à gué du ravin Erroilbide. Le parcours changea de physionomie. Une bonne montée toujours à l'ombre commença à réchauffer l'organisme, puis on longea la crête Larraundi sur un terrain découvert permettant d'avoir une vue dégagée sur la côte. Sophie sentant que nos membres supérieurs manquaient d'entrain et d'échauffement, nous dégotta un petit passage pour nous mettre dans le bain annonçant les joutes futures mais éminentes. C'est par la face ouest puis nord ouest et nord pour finir, austère, sombre , humide et par un petit sentier raide mais bien tracé tantôt sur de la terre noire, tantôt sur du granit que la première des couronnes, Erroilbide fut gravie. Véro se demanda qu'est ce que qu'elle faisait là. Pour le coup d'oeil pardi. En effet, vue magnifique sur la retenue d'eau d'Endarra-San Anton Urtegia mais aussi ce jour là en raison d'une ambiance limpide sur le golfe de Gascogne dans toute sa grandeur et splendeur ainsi que les monts de Gupuizcoa, de Navarre, la Rhune, l'Orhy, l'Anie... ETC ETC. Vous vous rappelez du kiki, et bien on l'a retrouvé chemin descendant de la première couronne non pas dans le dos de son propriétaire mais dans les bras de son maître. Petite pause puis s'en suivitl le passage de Lizartégana où l'échine fut tout juste courbée de quoi humer cette terre Basque. Tout allait bien jusqu'à la présentation devant nous de la véritable seconde couronne Txurrumurru. On demanda à la maîtresse des lieux de nous faire une démonstration du passage de la seule difficulté qui s'avèra en fait d'un véritable tour de passe passe de Sophie tellement avec légèreté, aisance, habileté et grâce que cela paraissait pour moi et Véro les néophytes du jour évident. Sophie nous guidant, Véro en second qui passa cette cheminée de 8 m tel un père Noel, moi tout juste derrière suivit de près d'Evelyne et Didier. Ensuite il n'y avait plus qu'à se faufiler puis attendre que le parcours se dégage car affluence il y avait, 2ème petite cheminée puis un passage en dévers avant de gagner le sommet et d'effectuer la photo de groupe. Midi se trouvant là et avant d'attaquer l'Irrumugarrieta, c'est sur son flanc boisé que l'on effectua l'ouverture des sacs suivit d'une petite sieste. L'ascension de la 3ème véritable couronne fut une simple formalité malgré nos estomacs remplis. Pustako Gana, Muganix et Arribeltza furent passées sans encombre à l'inverse d'une pauvre et malheureuse dame qui pas assez vigilante nécessita l'intervention des secours ainsi que l'utilisation de moyen aérien pour venir la récupérer. Le retour et la descente dans la fraicheur de la forêt furent bien appréciés ainsi que le verre de l'amitié où Véro et moi même furent nommés chevaliers du Pays Basque et couronnés bien sûr par notre valeureuse encadrante et guide à la fois.
3ème acte : Le Txindoki. Voila un nom de montagne qui sonne bien. Mais pas que. Petit retour en arrière ou grand bon dans le passé. An 1977, voila l'année qui me permit de me diriger en direction du sud. Enfourchant d'abord mon solex, puis un peugeot 102 et pour finir une motobécane, les montagnes et les sentiers de Soule et de Basse Navarre étaient enfin à ma portée. Au delà, seuls les guides d'Olivier et de Miguel Angulo me permettaient de franchir cols et sommets lointains et ainsi d'avoir une vision plus grande de cette montagne. D'ailleurs, c'est ce dernier, M. Angulo qui me fascina pour cette montagne par sa description. Je cite : " Le Txindoki est le sommet le plus caractéristique et le mieux individualisé du massif d'Aralar. Sa face nord abrupte domine Amezketa de près de 1200m. Par sa situation géographique, son altitude et sa morphologie, le Txindoki est la montagne la plus célèbre du GUIPUZCOA. Le panorama prodigieux que l'on découvre de son sommet justifie son appellation de balcon du Guipuzcoa" A l'époque je ne connaissais par des récits que le Cervin, l'Eiger et les Grandes Jorasses qui présentaient une telle face nord. Cette montagne si proche et lointaine devenait un mythe et elle est mythique et adorée de son peuple. Comme tout se joue à l'âge play school, âge que je ne quitte que très rarement, un rêve d'enfant se réalise forcément. C'est en discutant tout naturellement avec Sophie que le nom de cette montagne est ressortie. Elle la connaissait, moi j'en rêvais depuis une quarantaine d'année. AVE SOPHIA.
Sortie courte avec tout juste un peu plus de 900m de dénivelé, initialement prévue le 15 juillet, c'est en parfaite encadrante que Sophie avança d'un jour celle ci en raison d'une météo bien plus favorable. Beau temps au départ de l'ermitage de Larraitz (400m). Les chevaux de courses Marisa, Luc, Evelyne et Didier complété de Véronique, Fabienne, Roland, Sophie bien sûr et moi même étaient lancés et permirent d'atteindre vite le col d'Egurral (1160m). De ce point en moins d'une demi heure par une bonne et franche montée le sommet (1348m) était atteint. De ce balcon , jolie vue à 360° où quelques cumulus et brumes souvent présentes dans la région venaient apporter un peu de fraicheur. Le repas sera pris à quelques mètres du sommet à l'abri du vent. La descente peut être un peu moins rapide que la montée avec une pause à la ferme Beltzulégi se fit toujours dans une bonne humeur.
MILESKER Sophie pour ta gentillesse et ta disponibilité, de nous avoir fait découvrir des coins originaux, connus et méconnus de nos belles montagnes pyrénéennes.

PICOS INFIERNO 2020

Le 08/08/2020

PICOS D’INFIERNO 2020. Saison II .

Il y a eu une première fois en 2019 (article et photos sur le site), toute autant palpitante et sportive, mais celle-ci,cette année, aura marquée plus que nos esprits…nos membres aussi.

Tout d’abord, nous arrivons la veille « aux banos de Panticosa » Vallée de TENA, pour nous éviter un départ trop matinal d’Orthez ou d’Hendaye .(Sophie).

En plus, l’idée de monter un bivouac sur place semble  « sympa »tant  la météo annoncée est idéale...

Sauf que le bivouac est strictement interdit sur le site, et seuls les « Vans » et Camping-Cars sont autorisés, et encore, pas n’importe comment…

Après quelques instants de réflexions, nous décidons de quitter la station balnéaire et chercher un emplacement plus propice à notre camp.

Nous trouvons non loin de là,un carré d’herbe suffisamment plat et tranquille pour nous poser. Nous sommes entourés par des Camping-cars, mais de notre discrétion étant « légendaire » peu de gens s’apercevront de notre présence durant la nuit.Peut-être quelques ronflements en plus...!.

Il faut dire que nous avions diner au refuge « Casa de piedras » (pas terrible),et que nos ventres étant remplis, que faire d’autre que de dormir. Enfin, quand je dis dormir…c’est vite dis.La  nuit ventée et assez fraiche aura troublée notre sommeil (en tous cas le mien).

Dès l’aube, nous plions nos affaires en silence pour ne pas déranger nos" hôtes sur 4 roues", et nous nous éloignons pour trouver un endroit ou nous pourrons prendre notre « petit-déjeuner », faire un brin de toilette et préparer nos sacs. Rien ne doit-être oublié pour cette dure journée; Pic-nic, eau, sac a viande, couchage…pas même les masques sanitaires (mesures sanitaires refuges).

Un peu plus tard, ce petit groupe de 6 membres (il ne faut pas être plus pour les picos), s’anime, se réveille lentement devant les premières pentes, avec déjà les premiers rayons de soleil qui chauffent. Il est 7H30,et nous cheminons sur le sentier qui nous mènera au Col de Pondiellos et les Picos…

Ça, c’est pour la théorie…sur le terrain, il en a été autrement. Pour faire court ; ce que je croyais être le « bon sentier »,en fait,il nous a amener presque au sommet du "Carmo-Negro" (3050m),bien loin et bien plus haut que le chemin prévu...

Je me suis trompé et j’ai commis une erreur de débutant.J'ai eu trop confiance aux éléments extérieurs du terrain et pas assez vigilant…

Je voyais bien que « quelque chose » ne collait pas sur mon GPS et mon Altimètre, mais je n’ai pas pris le temps de "poser le sac" pour bien vérifier le tracé…Désolé les gars,je serai plus attentif la prochaine fois....ou pas..!

Si au début de la journée, nous hésitions sur le nom de ce fameux sommet,…Blanco ? Négro ?...,je peux vous assurer que depuis, chacun de nous connait son nom…et ne l'oubliera pas..

Le tout fait que nous avons perdu prés d'1h30 et sommes redescendus près de 400 m pour reprendre le bon chemin.

On décide alors de prendre des forces en consommant notre pic-nic, et j’en profite pour faire un bref Topo. Carte,et reglette sont de rigueur pour mesurer notre itinéraire restant..

Il est prés de 13H,il y a encore7 kms a parcourir.

Pour l’avoir fait l’année dernière ( Oui,je sais ce que vous vous dites.. !),je me souviens que la route est encore longue,difficile et semés de nombreux passages,tous délicats, aériens et « casse-gueule » a souhaits..

D'abord, par de véritables Murs Verticaux qui se dressent devant nous, avec trés peu de prises « mains-pieds ». Des blocs de granits tranchants, surchauffés par le soleil, instables sous nos poids, nous déséquilibrants parfois. Des passages « aériens », le corps et le sac dans le vide pour contourner les rochers.Des pierres acérées , blessants nos mains et genoux, déchirants les fonds de sacs, des dalles rendues glissantes, polies par le nombre de passages répétés…et le manque d’eau qui va se faire sentir….Oui, je sais que la route va être longue encore…

Il faut savoir si nous allons pouvoir continuer, ou envisager une autre option..

« Je pense que c’est jouable, mais il faut partir maintenant et ne pas trop traîner… »

Nous parvenons au Col de Pondiellos,et la seule vue des Lacs du même nom et celle de notre « Jean-Pierre » au loin, nous redonnes espoir et envie de poursuivre nos efforts.

La victoire ne sera que plus belle…Dscn1709"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"

Le premier "rempart" apparaît en même temps que le premier des Trois Pics…Impressionnants et imprenables. Pourtant, une « sente » se devine en progressant, pas évidente, mais toujours avec prudence il nous faut avancer…

Par manque de temps (estimé),nous faisons l’impasse sur le "Pic Oriental" (après tout, nous avons presque gravi le Carmo- Negro…),pour nous réunir enfin au sommet du Pic Central. Aprés de gros efforts,et devant cette impressionnante "dalle grise claire", majestueuse a la fois,et craintive, visible de beaucoup de nos sommets pyrénéens et que chacun contemple,et imagine sa traversé.

Impressionnante.. ? Pas tant que ça.. .On la traverse assez bien,sans aucune difficulté majeure..mais restons concentré...!

On continue après une petite pause « photos ».La station de Formigal se distingue, tout comme l’Anayet, l’Ossau, La Gde Fache, etc…etc., de nombreux villages se découvrent,des  sillons d’avions dans le ciel apparaissent aussi.Bref,nous voiçi au sommet des Pics de l'Enfer,sur une longue crête qu'il nous faudra franchir tout a l'heure..

Quelques randonneurs croisés,des" HOLA",échangés,et on redémarre.

La descente aussi se devine, longue et inquiétante a la fois.Vivement le " Col d’Enfer" que l’on retrouve un sentier pédestre herbeux…et le ruisseau qui saura étancher notre soif..

Quelques Névés içi et là, mais point de ruisseau pour remplir les gourdes...et le soleil qui cogne...!

Ce moment arrive enfin a 17H00…aprés une longue descente,tantôt en crêtes,tantôt en devers,sur des pierres et rochers trés vifs...le Col et la délivrance,mais pas la fin encore. Je sais qu’il reste 2H a marcher..

Vu l’heure, nous envoyons deux éclaireurs a l’avant, prévenir le refuge de" Bachimana", d’un possible retard du groupe, car les « forces vives »diminuent…a vu d’œil… !l’eau aussi.

Evelyne et Didier seront chargés de cette besogne. Pour une fois,leurs « allures rapide » ne sera pas  réprimée…!.au contraire.

Nous arriverons finalement 30Mn après eux, vers 19h30,assez tôt pour nous abreuver d’une grande bière et de prendre une bonne douche avant le repas de 20h15 (COVID oblige plusieurs services).

Nous sommes tous fatigués, les pieds me font mal, chauffent,me brulent, j’en vois qui « galère » depuis longtemps et qui font preuve de beaucoup de courage..de souffrances cachées.

Nous avons tous été au-delà de ce que nous pouvions endurer ce jour là. Les grosses difficultés étant derrière nous, il ne faut pas pour autant se relâcher,se déconcentrer. Il faut continuer a descendre….encore et encore.

On distingue nos deux éclaireurs un peu plus bas dans la vallée, traversant un Névé…l’espoir renait..un peu.

Interminable cette fin de journée, elle aura bien méritée son nom des Pics d'enfer..

J'ai de plus mal aux pieds,au dos,je me questionne;"Qu'es ce que je f...içi.?

Le bruit d’un ruisseau se fait entendre, l’herbe apparaît au milieu de cet environnement minéral,un peu d'ombre de quelques arbres..chétifs.

Mon altimètre affiche 2400m,et je sais que le refuge se situe vers cette altitude.. on est sur un petit plateau et il nous faut contourner le lac de Bachimana, sur ses rives hautes,qu'enfin, le refuge apparaît au loin,au bord de ce lac,juché sur une petite hauteur.

 Nous mettrons 25mn pour poser nos sacs a l’entrée, et nous diriger vers l’accueil ou après l’application des mesures sanitaires, nous dévalerons un « CAGNON »bien mérité…et peut-être deux...Je sais plus.!

Devant cette récompense si mérité,nous commençons a réaliser l'exploit.

Si pour certains,cela ne représente pas grand-chose, pour nous,Randonneurs de Montagne pour la plupart, celà revient a avoir réalisé un grand évènement...pensez.! vaincre les Pics d'enfer..!!!

Demain. ? Eh bien demain, ce sera une autre journée….de transition,de repos.!

Nous récupérons nos voitures laissées au parking, irons déjeuner au restaurant au Pourtalet, et ce sera le retour…

Nul doutes que je dois féliciter comme il se doit, et même un peu plus les membres de cette équipe.

Vraiment un GRAND BRAVO et FELICITATIONS, non seulement a vous tous, qui avez puisés vos forces au plus profond de vous-même, mais aussi et surtout de m’avoir fait l’honneur et le plaisir de votre présence et amitié durable..

Un grand "coup de chapeau (casquette) a toute l'équipe.!

MENTION MERITE a ;

  • Sophie, qui a chaque moments a fait preuve d’aide et de soutien spontané.
  • Luc D, qui malgré son appréhension a ce type d’ascension et de terrain n’a pas démérité.Loin de là.
  • A nos deux « éclaireurs » Evelyne et Didier, bien méritant également.
  • Et enfin a « mon pote » leblou, qui anime de sa présence et de son amitié.

 

 Lien photos 2

 A très vite.. !