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Montagne d'Areng

Le 13/08/2018

Ardengost, village Pyrénéens du bout du monde. 9 habitants et 9 kms depuis Arreau que l'on y accède par une petite route de montagne bordée de précipices, étroite, sinueuse et qui n'en finit pas. C'est donc au km 0 que l'on emprunta par des escaliers en pierres l'itinéraire amenant dans un premier temps au col de Sonère par le chemin de Marie annonçant la sortie du village, puis dans un deuxième temps par le chemin de la Lit, magnifique sentier bordé d'arbres et de granges d'un coté et de muret en pierre de l'autre. Comme nos yeux ne pouvaient pas admirer le paysage car crètes, sommets et fond de vallée étaient encombrés de stratus se mouvant au grès des vents et des brises, nos regards se portaient tout naturellement au niveau du sol et dès l'entame du bois des Gouttes qu'elle fut notre surprise de découvrir cèpes, pieds de mouton et girolles. Une fois atteint le col de Sonère, il nous suffisait ensuite de suivre la crète jusqu'à la montagne d'Areng, notre premier objectif de la journée. Les rochers de l'arête d'Arrouye s'avéra être un terrain de jeu pour alpiniste en herbe où quelques pas d'escalade furent entrepris. Le repas fut vidé de son sac dans le brouillard provenant de la vallée de Barrousse par une température très fraîche. Lors de la descente, chute au virage, main gauche dans les crottes de mouton, main droite et fesse gauche dans une plantes épineuse, j'en porte encore aujourd'hui les stigmates. Une éclaircie fugace nous permit d'atteindre la montagne de Pin mais par manque de visibilité notre deuxième objectif, le sommet du Templa qui devait nous permettre d'approcher les vallées Luchonnaises ne fut pas atteint. La descente par les cabanes de Jézeau puis d'Ardengost signifiait notre retour au village sous le soleil. Arreau et sa fête locale pouvait nous accueillir et ainsi prolonger cette belle journée autour d'un verre et d'un gateau à la broche offert gracieusement par Nicole. Il est à noter l'excellent comportement de D B, pas d'école buissonnière cette fois ci, œil de lynx dans les sous bois et fin connaisseur de champignon.

Lac de Migouelou

Le 10/08/2018

Mercredi  1 août  nous  étions  une  petite  brochette pour  monter au  lac  de  Migouelou par  le  chemin  habituel, tout  en  lacets .Le  ciel  s'est  ouvert sur  du  bleu et  nous  avons  mangé prés  du  refuge .

La  descente, par  le  lac  de  Touest, un  peu  confidentielle  mais  très  belle  se  mérite .


Après  le pot  de  l'amitié  à  Arrens  nous  nous  sommes  quittés , heureux .

Diane

Cabanes du Barétous. Ca sentait les vacances.

Le 08/08/2018

L'objectif de cette randonnée était de retrouver 9 cabanes, la croix des contrebandiers et en prime l'ascension du Pic d'Arlas dans le massif de la Pierre Saint Martin.

Cela devait être un cours de topographie et d'orientation mais est ce l'approche des vacances en ce 1er juillet, comme tous bons et jeunes élèves qui se respectent, au bout de 2 heures de cours, le groupe n'en faisait qu'à sa tête. La classe devenait incontrôlable, agitation, bruit, on n'écoutait plus le maître, garçons et filles se mettaient à délirer dans la cabane de Féas et même l'un d'entre eux prenait la porte et ne fut retrouvé que vers 17 heure à la sortie des cours. Voyons tout cela de plus près.

La 1ère cabane à chercher fut la cabane de Soudet non loin du col, Patou montait la garde et l'on ne s'en approcha pas car d'autres dangers existaient. J'en ai fait l'expérience il y a deux ans. Présence de Labrit montrant les crocs et proposition d'apéro (un Ricard) dès 9h du matin par le berger.

AABB Assouste, AAS, Bagès, Béost.

Le 06/08/2018

Dimanche 3 juin 2018. N'ayant pu obtenir les billets météorologiques pour effectuer notre traversée et découvrir la petite Amazonie des Pyrénées et une partie de la Jamaïque, c'est la vallée d'Ossau secteur Laruns qui nous accueilli en prenant une assurance tous risques que je nommerais l'AABB en raison du temps très orageux prévu. Rien de très engageant et rassurant en raison du brouillard et de la bruine sur la route entre Navarrenx et Buzy. Puis tempête de ciel bleu à partir d'Arudy qui nous accompagna jusqu'à 12h. Il fallait oser Joséphine.

8h30 nous empruntâmes le petit pont traversant le gave d'Ossau au niveau du quartier Pon situé sur la commune de Laruns. Passage obligé devant le château d'Espalungue où, soit disant, le fantôme du mousquetaire Aramis planerait encore et par un chemin très creux, humide et sombre, l'accès aux villages d'Assouste et d'Aas se fit assez rapidement. Le point de vue devient vite intéressant, le Cinq Mont, le Pic de Sesques et le Pic de Ger attirent notre regard où pas mal de neige notamment pour les 2 plus hauts sommets s'y trouve encore.

Nous quittâmes le village d'Aas par une petite route de montagne serpentant entre les granges enchaînant sur un bon sentier qui lui, nous amena directement à la Montagne Verte sous le regard de deux vautours peu farouches. Vu les conditions météo encore bonnes et l'heure hâtive, on se paya le luxe de faire une petite ascension vers un sommet anonyme coté 1380m qui nous permit d'ouvrir nos sacs et d'admirer les alentours depuis le Soum de Grum jusqu'à Laruns en passant par l'Aubisque, Gourette, le Pic de Ger, Eaux Bonnes, la Coume de Balour, le Pic de Gourzy, le Pic de Sesques, le Montagnon d'Iseye et le Cinq Monts.

Pendant le repas, le ciel se chargeait de nuages de plus en plus sombres et menaçants. Lever le camp devenait une obligation, retour par l'autre versant et direction Listo, du moins je le pensais car les renseignements pris suite à la rencontre avec un berger accompagné de son chien et de son troupeau de brebis nous obligea à rejoindre directement le hameau de Bagès. En effet, la passerelle sur le Canceigt n'existait plus, elle avait été emportée lors d'une crue. Heureusement puisque les premières gouttes et coups de tonnerre se firent sentir et entendre. La jonction des villages de Béost et d'Assouste se fit sous une averse orageuse. Une fois à la voiture vers 15h plus une goutte. Merci à Henriette, Cathy, Isabelle, Marie, Gisèle et Luther d'avoir osé la sortie malgré les prévisions météo plutôt alarmistes.

Aventure à l'Ossau

Le 24/07/2018

Heureusement que nous n'étions qu'une seule cordée de 2 ce lundi 23 Juillet. Matéo et moi avions décidé de faire la Fouquier, voie de 635m en face Est de l'Ossau.

Fouquier1

ça, c'est la théorie .....

Sommet du Vignemale

Le 20/06/2018

Tandis que nous subissons depuis de nombreux mois,les assauts d'une météo qualifiée de pourrie dans notre région,l'heure est arrivée de nous décider d'aller ou non,gravir les pentes du Vignemale,tant les prévisions météo sont pessimistes....

Néanmoins,ayant pris des infos la veille auprés du gardien du "refuge de Baysselance"(Pierre LAFONT,trés accueillant et sympa),je décide de maintenir cette sortie...le but; la "Pique Longue"...

Nous voici donc partis,  Marie jo,Luc,Bernard et moi meme,retrouver Fred et Antxon sur nos lieux de rendez-vous fixés auparavant.

Départ tardif,autour de 10h20,en ce Samedi trés ensoleillé depuis Gavarnie (au dessus des nuages),du barrage d'Ossoue...

Trés vite,nous traversons les premiers "névés" en dévers ,à 1900m d'altitude,mais la neige est ramollie,et de belles traces nous rassurent dans ces passages là..

Le "petit-dejeuner" semble déja loin,quand nous décidons de faire une halte dejeuner,non loin du refuge de Baysselance qui nous logera cette nuit.

Plus tard,nous arrivons au pied du refuge,ou une boisson fraiche sera la bienvenue....L'aprés midi se passera autour de ce lieu,à faire des petites "manip" de cordes et autres jeux...

Les nuits dans les refuges,ne sont guère de qualité...(ronflements,chaleur,froid,...)et tant d'autres désagréments se racontent autour du petit dejeuner matinal....trés matinal 5h30,pour profiter au max du regel nocturne,et ainsi d'une meilleure progression sur l'ensemble du glacier d'Ossoue.!

Magnifiques paysages,et déja beaucoup de monde (une centaine env)sur les pentes enneigés du massif.Crampons et Piolet sont obligatoires pour l'ascension du Vignemale...

Un "mur" de glace et neige se dresse enfin devant nous,immense et impressionnant...au sommet, le "Cairn" sommital..

Mais avant,il faut nous faire "notre place"  au milieu de ces gens,et gravir piolet à la main,ces "belles marches" taillées par le nombre de randonneurs précédent...

Montée demandant beaucoup d'attention,surtout aux moments de croisements avec ceux qui redescendent...et puis, aprés une crête "aérienne"et un peu ventilée,...nous voici au sommet de ce magnifique belvédère....360° de panorama à couper le souffle....on s'essaie à reconnaitre les nombreux sommets alentours...quelques photos...et déja il nous faut redescendre.   Pas trop de place la haut...! Tant d'efforts pour quelques minutes de bonheur pur..,mais quel plaisir..!

Le retour se fera avec autant d'attention,si ce n'est plus.! Revenu sur le glacier,nous allons aux "grottes RUSSEL" ,accessibles,tant l'épaisseur de neige est haute....deux ou trois photos,et nous reprenons le chemin du retour vers les voitures...La neige se transforme,et il devient de plus en plus difficile de progresser sans raquettes....Alors ,de petites "glissades" sur les postérieurs sont pratiques....! et gain de temps.Encore faut-il qu'elles soient "controlées..(je ne cite personne..)

Voilà,les voitures sont là.

Quelques moments encore de repos,en contemplant encore ce massif gigantesque et magnifique...et en route.!

Merci à ceux(et celle) qui m'ont accompagnés dans cette exigeante randonnée.

Lien photos 2

Joseph

 

 

B B B Vallée d'OO

Le 08/06/2018

Après plusieurs hésitations dues aux incertitudes météorologiques, les vallées verdoyantes d'Oueil, du Larboust et d'Oo pouvaient enfin nous accueillir avec leurs sommets enneigés, leurs forêts de conifères sombres et épaisses et de feuillus d'un vert tendre, leurs torrents tumultueux dûs aux pluies et à la fonte des neiges et leurs 24 villages et hameaux.
B COMME BROUETTE. MERCI LES ALSACIENS.
Le village d'Oo, point de départ de notre randonnée. Direction le village de Gouaux de Larboust, puis descente vers les cabanes d'Espoujau pour entamer ensuite la courte montée vers le lac d'Oo en passant par les granges d'Astau. Grosse affluence dans le secteur du lac qui dissonait avec la première partie du parcours où seul Goupil, Félixsssssssss et Marguerittessssssssss furent observés. Le lac d'Oo, magnifique panorama avec sa légendaire cascade faisant un bruit assourdissant et ses premiers 3000 tels que les pics Spijéoles, Belloc et Quayrat. Mais le ciel s'obscurcissait et les premières gouttes commençaient à tomber vers 16h. Retour à la case départ et en chemin descendant, curieuse fut notre rencontre avec une brouette remplie de bois et de pain, tractée et poussée par 2 jeunes gens accompagnés de 5 autres personnes qui montaient au lac d'Oo passer la nuit sous la tente pour enterrer la vie de jeune garçon de l'un d'entr'eux. La soirée allait être liquide au sens propre comme au sens figuré vu les pacs de bière et la nuit pluvieuse qui se préparait. Allaient ils réussir à allumer un feu comme ils le souhaitaient avec le contenu de la brouette ou bien allaient ils redescendre ? Mysrère. L'orage avait eu la bonne idée d'éclater une fois à l'abri aux granges d'Astau, mais il fallait atteindre le village 4 kms plus bas. Alors une séance d'auto stop s'improvisait et un couple de jeunes alsaciens ont eu l'aimable gentillesse de me redescendre jusqu'à la voiture que je ramena aux granges où m'attendaient Seb, Geneu, Babé, Nagore et Monique. Il ne restait plus qu'à rejoindre le gîte de Cathervielle, La Soulan, toujours bien reçu par J François et Nathalie. Après une douche bienvenue, la soirée pouvait commencer par un petit Jurançon et savourer le repas ensuite. En se couchant, une pensée en direction du lac d'Oo à nos jeunes gens croisés en chemin car la pluie ne cessait de tomber.

B COMME BOIS. ETRE AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT.
Dimanche matin une bonne surprise nous attendait. Le soleil et le ciel bleu étaient au rendez vous. Une fois le petit dej avalé, les bagages pliés et le superflus laissé dans les voitures, la montée et la traversée de la montagne d'Espiau pouvait commencer. Le Pas des portes atteint, on pouvait deviner la longue crête s'étalant devant nous et que l'on devait emprunter, admirer les sommets voisins et subodorer seulement les 3000 Luchonnais. Mai, est le mois du début des transhumances dans les Pyrénées et c'est tout naturellement que nous fumes accompagnés par de nombreux montons gris et blancs dans la montée du sommet Honteyde. Tellement envahissant, que l'on fut pris dans un épais brouillard. Ne voyant pas la fin de cette séance de brumisation, nous n'avions plus que le choix de redescendre dans la vallée voisine d'Oueil. Saupoudrés par une petite averse de grêle, l'espoir de rejoindre la crête de la coume du lion pouvait alors s'évaporer pour de bon. Midi approchant, le casse croûte fut pris à la cabane métallique de Cirès sous le soleil alors que les dernières brumes quittaient les sommets au dessus de nous, là où tout juste 1 heure auparavant nous marchions en direction du pic du Lion. C'est ce qui s'appelle être au mauvais endroit au mauvais moment. Après le repas et pas mal de regrets, on entama la courte mais raide descente vers le village de Cirès et ainsi retrouver le gîte le Grata Pès. Débarrassés de nos sacs à dos et ayant du temps devant nous, nous décidâmes de rejoindre le village de Bourg d'Oueil situé en amont, parcours facile en remontant la Neste d'Oueil mais nous réservant quelques bonnes surprises. En effet, Sébastien remarqua dans la rivière de drôles de branches émergeant de l'eau. Il s'avérait que c'était des bois de cerf. Alors judicieusement une partie de pêche s'improvisa, mais mal équipés avec nos bâtons de marche, la pêche fut infructueuse. Peine perdue, on allait y retourner avec un meilleur équipement. Puis, un peu plus haut, sous le regard de 2 biches on a pu assister au festin d'une vingtaine de vautours s'attaquant à une carcasse de cerf. Après avoir visité le village et sa petite station de ski, descente en direction du village de Cirès par l'autre rive puis retour sur le lieu de pêche. Avec du fil de clôture et une branche, la partie de pêche pouvait recommencer et ne tardait pas à être payante mais qu'elle ne fut pas notre surprise, non seulement il y avait les bois mais aussi la tête et le corps. Coincé sous un arbre couché en travers de la rivière et la force du courant, impossible de retirer l'animal. Dommage. Les filles et Seb aux fourneaux préparant un repas gargantuesque devancé par le traditionnel apéro au Pacherenc de Vic Bilh cette fois ci déclenchait rire et bonne humeur.

B COMME BAMBI. SOUS LE CHARME DES FRESQUES DES EGLISES DE BENQUE ET DE CAZAUX DE LARBOUST.

En ce lundi de Pentecôte, sous le soleil et le ciel bleu, paysages de prairies inondées de Narcisses en fleurs et sous le regard de ces dames de la forêts partout présentes dans cette vallée d'Oueil, le retour aux voitures s'annonçait des plus paisibles. Les villages de Mayrègnes et de Benqué Dessus et Dessous sur notre chemin pouvaient dévoiler leurs charmes et dans le recoin d'un champs notre attention et admiration fut portée sur une biche et son faon. A l'entrée du village de Mayrègne sur l'autre rive de la rivière, nous avons eu droit à un clin d'œil du seigneur des Pyrénées : l'Aneto. Repassant sur la rive droite, nous pûmes apercevoir le village de Saint Paul d'Oueil ainsi que son château. L'accès aux villages de Benqué Dessus et Dessous se fit par la voie du plan où nous pûmes découvrir et visiter les 2 églises dont l'une était ornée de fresques. Pour accéder à la vallée du Larboust, il a fallut monter au Cap de la Serre où un troupeau de vaches bien alertes avec veaux et taureau nous attendaient. Ce point de vue permettant de dominer les villages de Saint Aventin, Castillon et Cazaux de Larboust, Billière et Garin. Avant de plonger définitivement au fond de la vallée, le repas fut pris sous le soleil jouant de plus en plus à cache cache avec les nuages et pour finir la senpiternelle averse de fin de journée nous accompagna jusqu'aux voitures basées à Cathervielle. Sur le chemin du retour je n'ai pas pu m'empêcher de faire visiter les magnifiques fresques de l'église de Cazaux de Larboust datant du XVème siècle.
Un très bon séjour dans le Luchonnais avec ses paysages variés et légèrement contrarié par une météo capricieuse.
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