Articles publiés par nos membres

Seuls les membres ayant créé un compte peuvent proposer des articles.

Ce module est un blog, tous les membres inscrits (voir colonne de droite du site) peuvent écrire un article, mettre des commentaires et communiquer entre eux.

Vous pouvez rechercher ci-dessous les articles par mots-clés

 

 

 

 

 

Si j'étais magicien j'en ferai un collier de pierres précieuses.

Le 09/09/2018

- "Pas douleur mais des images de lacs scintillants au soleil qui persistent…. Est ce grave ?"
- "Dur...dur en sortant du lit mais après le démarrage, tout fonctionne avec de superbes images dans la tête… surtout le Vignemale dans toute sa splendeur et en plus pas de tique ! Merci encore !"
-"Bonjour Denis. Grand merci pour ce week end si réussi. A refaire, là ou ailleurs. Merci à ta femme de t'avoir libéré. Adischatz."
-"Bonjour Denis, pas de douleur mais je suis un peu au ralenti, je pense surtout aux personnes qui ont repris le travail ce matin. Merci encore pour ce superbe Week end. A bientôt."
-"Salut, le retour à la civilisation est très dur… Après avoir profité de ce superbe spectacle tout au long du Week end, je te souhaite bon courage pour la reprise. Ca ne doit pas être évident. A bientôt pour de nouvelles aventures. Bises ensoleillées."
-"Tu es trop choupinou !! les jambes vont biens mais j'aurai pas aimé travailler ce jour. Très bonne journée à toi avec pleins d'images de montagne dans la tête. Gros bisous et merci encore."
-"Bonjour Denis. Remise de la fatigue et même pas courbaturée. Vais m'occuper des photos. Merci pour ce beau tour dans nos Pyrénées."
Voici les commentaires du lendemain de quelques personnes qui m'ont accompagné tout au long de ce Week end. Je pense que beaucoup de choses sont dites à son sujet. La randonnée se voulait d'abord énigmatique, le lieu avait était gardé secret d'où son intitulé, puis ensuite merveilleux tout au long de son parcours, plusieurs types de terrains et de paysages furent rencontrés et traversés, parfois aériens et sportifs. Je remercie les 11 personnes qui m'ont fait confiance puisqu'une seule avait trouvé la destination, et rend grâce au soleil et au ciel bleu, pour qui avec eux, la journée de dimanche pouvait se passer dans les meilleures conditions. Quant à moi je n'étais là que pour vous mettre sur la bonne voie et vous servir.
Samedi un départ à 9h de la plaçotte suffisait sous le soleil mais déjà, une perturbation nuageuse (annoncée un peu pluvieuse) pointait son nez du coté des Landes alors que celle de la veille finissait de s'avanouir sur le piémont et les fonds de vallée. Direction Cauterets, la vallée du Lutour et arrêt au lieu dit "La Fruitière". Les préparatifs allaient bon train, un petit café à l'hôtellerie de la Fruitière car certains venaient de loin : Saint Jean de Luz et même de Donostia. et nous voila donc partis, le sac bien arrimé sur le dos à 11h40 en direction du refuge d'Estom Soubiran que l'on atteignait vers 13h où le repas de midi fut consommé en plein air, sous le soleil jouant à cache cache avec les nuages. Après avoir fait connaissance avec Patricia la gardienne du refuge, une petite ascension par un sentier bien sympathique fut entrepris jusqu'au lac de Hount Hérède qui avait pris un air de Loch écossais. En effet, la couverture nuageuse s'épaississant lors de la montée, nous nous retrouvâmes juste sous la base des nuages une fois arrivés au lac. Avant de s'installer pour grignoter, papoter et cueillir des myrtilles (n'est ce pas Marie Pia), quelques points de repères furent visualisés car les traces de sentes se faisaient rares dans le secteur. De retour au refuge vers 18h, un brin de toilette pour les uns et une douche pour les autres furent pris, puis l'heure de l'apéro sonnait. Notre ami Didier que je remercie tout particulièrement pour sa "presence safe back gard" nous sorti une bouteille de sangria. Le repas pouvait être servit dans la bonne humeur et les rires, où une expédition nocturne en cette nuit de pleine lune fut évoquée au col de "l'utérus" mais les conditions météo en décidèrent autrement. Donc tout naturellement passé 21h comme des poules (remarque elles ne manquaient pas), dodo.
Dimanche matin, réveil 6h30, petit dej 7h, et 7h30 tout le monde était dehors devant le refuge, les premiers rayons de soleil commençaient à illuminer les plus hauts sommets et enfin il était l'heure de prendre connaissance du fameux collier de pierres précieuses. Pour cela, il suffisait de suivre le collier (sentier) depuis son pendentif, le lac d'Estom, et, en enfilade, émeraudes et saphirs (lacs) se présentaient un à un devant nous dans leur écrin. Lacs de Labas, des Oulettes d'Estom Soubiran, Couy, Glacé, Petit Lac du Col, Gentiane, d'Aspé, de Mailh Arrouy et autres laquets ou lacots couronnés de pics approchant les 3000m pouvaient laisser en nous de magnifiques images qui au fur et à mesure que le temps s'écoulait se transformèrent en réminiscence scintillantes. Quelques passages délicats seront franchis avec prudence comme l'arête descendant du pic Labas, l'accès au lac Glacé par son déversoir et la raillère provenant de pic d'Aspé. Mais que dire à l'approche du col des Gentianes. Le massif du Vignemale se dévoilait peu à peu avec ses 3000 légendaires : Grand Tapou, Montferrat, Cerbillona, Pique Longue, Pointe Chausenque et pour finir le Petit Vignemale encerclant le glacier d'Ossoue agonisant en cette fin d'été. Magnifique, grandiose, de toute beauté, superbe, les adjectifs "sublimitifs" manquaient pour décrire ce que l'on admirait tous. Même l'estomac avait du mal à nous annoncer qu'il était midi. La pause déjeuner s'effectua de 12h à 13h15. Quelques uns d'entre nous franchiront la brèche de Pouey Mourou et accédèrent à 1 pic anonyme que je dédie à qui vous le savez (voir mes comptes rendus précédents) que l'on appela le Pic du Fermoir du Collier de Pierres Précieuses, 2804m suivant les indications portées sur le GPS de Didier, point culminant de notre séjour permettant d'avoir une vue sur les sommets du Cirque de Gavarnie, du Pic du Marboré laissant deviner la coiffe du Mont Perdu jusqu'au Pic des Gabietous.Il restait alors à redescendre de notre nuage et les 1700m de dénivelé, heureusement les sacs à dos étaient un peu plus légers mais les têtes, tellement remplies de belles images en couleur, avaient du mal à suivre et semblaient vouloir prolonger le séjour une fois revenu au refuge d'Estom. Les voitures étaient rejointes vers 19h.
Merci à : Anne Marie, Béa, Didier, Geneu, Géraldine, Gisèle, Isa, Marie Pia, Marie Christine, Nagore et Sylvie d'avoir réaliser cette randonnée avec moi et surtout dans la bonne humeur pyrénéenne.
Lien vers les photos

 

Dans Handicaf

Les Cigalons

Le 09/09/2018

Oui,Oui,vous lisez bien..!,les "Cigalons à Gavarnie". Il y a dans notre quotidien,des moments qui nous semblent difficiles, pénibles, ingérables, des moments ou on voudrait être ailleurs, quelqu'un d'autre....ne plus exister, tant ces difficultés nous paraissent insurmontables et injustes...

Dscn0578 1

Pourtant,il existe aussi des moments riches en partage, sincérité, simplicité, joie et douceur de vivre....tout simplement. J'ai eu l'occasion de profiter de ces quelques derniers moments là,en compagnie d'Henriette, et grâce à la complicité de Claude...Ce samedi 08 septembre, où nous avons eu le(s) plaisir(s) d'accompagner les "jeunes gens" du foyer Les Cigalons, à l'occasion d'une sortie montagne sur le site enchanteur de Gavarnie.

Nul besoin de vous parler du dévouement, de la gentillesse et de la proximité de Claude. Chacun d'entre-nous sait tout ça. Ni de vous parler du ( travail) quotidien, de cette présence constante, de chaque instant que donne sans compter les éducatrices (eurs) de ce joyeux groupe. Merci à Milaine, François..et vous autres..!

Alors, je vais plutôt parler d'eux, de Véronique, Mika, Annick, Simon, Laurence, Nadège, Lydie et tant d'autres dont je n'ai pas pu retenir le prénom, qui ont fait preuve de courage exceptionnel et d'intérêts, ce sentier du Col de boucharro, empierré, boueux par endroits et pentu, pour les mener au bord de la Cascade, juste un peu avant le refuge des Sarradets...

Un "pique-nique trés sympa, copieux,et divers où tout ce petit groupe a participé agréablement....faut dire qu'on commençait à avoir "faim"...et à cet âge là,...ça mange...!,"vaut mieux les avoir en photos....qu'en pension..!"

Mais, hélas assez vite, le ciel nuageux et ce petit vent froid nous ont contraint à écourter ce moment de convivialité ..Donc,retour vers le "Col des tentes" et les véhicules. Mais,ça n'a altéré en rien la bonne humeur et le plaisir de nos cigalons...Du reste, maintenant, ils connaissent la différence entre..."Un tas de cailloux...et un CAIRN...!"

C'est encore à eux que je souhaite remercier de nous avoir permis Henriette et moi de "leur tenir la main" durant cette courte journée, sur ces flancs de montagne.

Rendez-vous est fixé pour le mois de Mars, pour quelques journées en raquettes...et peut-être aux beaux jours....un "bivouac"en tentes....Hein Lydie..?...Où j'invite les "Cafistes" qui le souhaitent à se joindre à eux...!

Voilà.! c'est un résumé relativement bref,mais le souvenir de cette journée demeurera longtemps, et je souhaite retrouver ce "petit monde" à l'occasion du dîner de notre A.G, et relater ensemble ces "petits moments" de simplicité, et partager nos photos.

lien vers les photos.

Joseph.

 

Refuge de Vénasque et pic de Sauvegarde

Le 03/09/2018

Benasque1
31 août et 1er sept 2018.
Responsable: Pierre Dutreuilh. 6 participants.


Départ de l'Hospice de France par le chemin de l'Impératrice, très beau sentier boisé, afin de rejoindre le Cirque de la Glère. De là, une montée assez rude et sauvage nous mène au lac du Maille et de la Montagnette que nous ne verrons que le lendemain du Pic de Sauvegarde(vilain brouillard !!!). De là, nous gagnons le col de la Montagnette pour redescendre vers le refuge de Vénasque au bord des lacs de Boum, toujours dans le brouillard qui s'est bien installé! Nous aussi d'ailleurs dans ce petit refuge de 20 places, tout simple mais bien sympa, surtout son gardien! Après le repas, dodo au chaud car l'air est plutôt humide et la visibilité nulle!


Le lendemain, nous assistons à un beau lever de soleil sur une mer de nuages (ouf!) et voyons enfin les lacs!
Après le petit déjeuner,nous voilà repartis vers le Port de Vénasque qui dévoile un superbe panorama sur le massif de l'Anéto et de la Maladeta. Nous continuons vers le Pic de Sauvegarde (2738m) que nous serons les premiers à atteindre: rare car ce sommet est très fréquenté! Panorama immense sur le Perdiguère, les Posets...et sur les beaux lacs.Le retour se fera par le Port de la Picade, le Pas de l'Escalette, puis par les crètes de Crabides pour profiter au maximum des panoramas. Retour à l'Hospice de France: la boucle est bouclée.


Merci à Pierre pour cette proposition de rando, et à Michel aussi pour toutes ses connaissances. Geneviève, A.Marie, J-Pierre, et moi-même Géraldine étions ravis d'avoir participé à ces 2 jours de rando dans ce site Luchonnais de toute beauté!

Dans Escalade

Sortie CAF du 8 juillet 2018 à l'arête Sud de Pène Sarrière AD

Le 29/08/2018

Sarriere2018

Le soleil sera des nôtres pour cette journée au-dessus de Gourette.
Le seul problème pourrait-être que la route d'accès est coupée au niveau de la via ferrata.
Mais fort heureusement, Élodie qui s'est inscrite à la sortie du jour, est également en charge de l'accueil à la structure d'hébergement "les jonquilles" qui se trouve sur la station , et son véhicule permettra de nous remonter depuis la cassure où elle nous a fixé rendez-vous.
Nous voilà donc partis, Élodie, Edwige et moi, pour une magnifique journée sur cette belle arête bien aérienne.
Luis

Le lien vers les photos
 

TROIS COURONNES ou PENA de HAYAS

Le 19/08/2018

Pour ceux à qui le nom des "Trois couronnes" parle, ils comprendront certainement ce que nous avons réalisé hier...les autres,se feront une idée, en attendant qu'elle soit remis au programme...

Depuis le temps qu'on les aperçoit découper le ciel et l'horizon Espagnol, des premiers contreforts pyrénéens, et pour peu que l'on se trouve du coté d'Irun, ces Trois sommets là, il fallait "les faire" un jour ou l'autre...!

Ce fut fait hier, Samedi 18/Aout avec 11 éléments du CAF d'Orthez, et je dois ajouter "de bons éléments" car cette randonnée là, si elle été classée R.M par son faible dénivellé (700m), n'en demeure pas moins délicate, voire "technique", tant de nombreux passages demandent de l'adresse, du sang-froid et pas mal de courage pour ces quelques randonneurs "montagne" peu habitués à évoluer sur ce type de rocher et terrain engagé...

Le départ se fait du sommet du Col Elurretxe (490m) où nous laissons nos voitures .9h10, le groupe s'élance sur le sentier (fort bien marqué) trés emprunté par de nombreux randonneurs. Tout en marchant, aprés la sortie d'une belle forêt commencent à se dessiner les pourtours de notre destination.

Boucle effectuée en passant par la droite, avec en premier l'ascension du "Erroilbide"( 836m) et suivant; le "Txurrmurru" (826) et enfin le "Hirumuga" (806m).

Si l'approche se fait dans un cadre paisible, les discussions, ou les" blablabla" vont "bon train", les premiers "murs" à franchir laissent vite place à  plus de "silence" et de concentration...Il faut reconnaître que nous sommes à la fois impressionnés et admiratif des premières difficultés...

L'emploi d'une corde, de sangles et de mousquetons va bien débloquer et rassurer certains passages "aériens"et techniques de quelques parois.

Somme toute...!,avec sagesse et attention ,le groupe parvient à gravir tous ces passages, et c'est avec une "large banane" que cette courageuse bande arrive au sommet du plus terrible des sommets, sachant que le plus dur est derrière..

On se sent fort, comblé, rêveur, bref... Heureux d'avoir surmonté de tels moments d'escalade....car c'était aussi de l'escalade pure..

Franchement, les Trois couronnes se méritent. A ne pas sous estimer...c'est de la montagne à l'état pur.

Félicitations à René, pour avoir fait preuve de courage dans cette ascension du haut de ses 82 ans sans me tromper. ( Bon,en même temps, il pouvait pas faire autrement...!)

Allez, BRAVO à cette agréable équipe et MERCI aux filles; Mariejo , Béatrice  ,Isabelle ,Henriette , Martine,et aux garçons; Luc ,Didier ,J-Pierre ,J-Marie ,Guy ,et....René.

MERCI aussi à M-Dominique MARTRAY, Lorianne et Aurélien, pour leur agréable et sympathique compagnie au long de cette belle journée et à leur aide et soutien....

Mais le plus important....,ça s'est fait dans la bonne humeur....!

Voici le lien des rares photos..!  Evidement, les passages compliqués ne sont pas visibles car à ces moments là, nos mains étaient plus occupées à tenir les prises que l'appareil photo...MDR..!

Lien vers les photos

 

A bientôt dans d'autres AVENTURES...

Rando Anatoalpine.

Le 14/08/2018

C'est au fin fond de la Soule entre Sainte Engrâce et Larrau et en cette journée de canicule annoncée que 2 courageux randonneurs et 6 courageuses randonneuses prirent le départ au lieu dit Abarakia pour cette randonnée un peu spéciale il est vrai puisqu'elle s'annonçait anato alpine. Anato pour anatomie et alpine pour son effet un peu aérien sur la fin du parcours. Celle ci a débuté un peu plus haut que prévu suite à une erreur d'aiguillage de ma part ce qui réjouissait tout le monde puisque 250m de dénivelé venait d'être avalés sans effort car fait en voiture. Quelques hectomètres ont suffit pour atteindre les muscles du molet, anciennement dénommés les jumeaux externes et internes. Sur ceux ci, un point orientation est fait devant un troupeau de moutons. De là, une jolie vue se dessine devant nous, vallée du Saison alimentée sous nos pieds par les gaves de Larrau et de Sainte Engrâce, forêts des Arbailles et d'Iraty, le village de Larrau, les pics d'Orhy et d'Anie et la Pierre Saint Martin. Laissant de coté les os du cunéiforme et du naviculaire au pic Jaura 1069m et ses 5 métatarses et phalanges nommés Suhatzé, Errékabeltza, Jaura, Othoqui et Urusterry qui trempent leurs bouts des ongles dans les 2 gaves. De coté aussi la voute plantaire au niveau du col des 3 croix 998m, le talon Zagnhaguia 1240m et le tadon d'achille au bois d'Huduréta 1210m. Une fois passé les muscles gastroenémiens ou triceps sural Négumendi 1307m et otchogorria 1411m, légère descente vers l'arrière du genou au col d'Hernako 1359m. Devant nous se présente les 2 muscles de la cuisse à savoir le grand adducteur Sarrimendi 1484m et le biceps crural Izeyto 1464m. La jonction de la cuisse et de la fesse s'opérant au niveau du col de Kurutché 1383m, il restait à gravir le plus beau muscle du corps humain, le grand fessier au sommet d'Eskantola 1511m. Puis petite descente au creux des reins du coté du cayolar d'Eskantola 1444m avant de poursuivre la montée du muscle grand dorsal qui nous permit d'atteindre l'extrémité ouest de la clavicule au port de Belhay 1731m. Nous avons laissé à droite le trapèze Chardekagagna 1893m et pris à gauche la clavicule, une crête effilée et abrupte qui nous mena au point culminant de la randonnée, le Karchila 1982m et de suivre du regard jusqu'au deltoïde la Queleta avant qu'elle n'entame sa descente vertigineuse. Et la tête me direz vous ? Y'en a pas, c'était à nous d'y promener la notre ce jour là. La porte du congélateur laissait ouverte et le ventilateur tournait à plein régime. Pour preuve, la chair de cocotte sur les bras de ces dames. A 14h nous pûmes prendre le repas et contempler tous azimuts le beau décor qui se présentait devant nous. A 15h la descente pouvait s'amorcer, le pic d'Orhy avait besoin de passer chez le coiffeur, sa tête se couvrait d'une longue chevelure brumeuse du à la chaleur qui régnait au fond de la vallée. Un grand bravo à Camille, Sylvie, Anne Sophie et Carolyne, avec force, courage, ténacité, abnégation et un peu de souffrance elles ont vaincu leurs craintes du début puisque c'était un retour à la compétition pour les unes et découverte du milieu montagnard pour l'autre. Quant à Didier et Françoise rien à dire, une simple formalité pour eux. Très bonne ambiance et merci à tous. Le pot de l'amitié sous les arcades de Tardets-Sorholus était bien mérité.

Petite Amazonie des Pyrénées et Jamaïque

Le 13/08/2018

La petite Amazonie des Pyrénées, coincée entre deux forêts, la forêt des basses Baronnies et la forêt des hautes Baronnies, est nichée au fond d'une vallée où coule l'Arros sur 6 kms. Forêt dense, humide et sombre, nombreuses plantes, fougères et buis de grande taille recouvert de mousse y trouvent refuge. Une fraîcheur presque automnale nous attendait au sortir des voitures et nous obligea à mettre les manches longues. La rando commença par une piste longeant la rivière jusqu'à la gourgue d'Asque et sa grotte puis par un sentier de découverte la surplombant. Ensuite la trace se faisait de plus en plus aléatoire mais balisé par endroit dès l'entame du ruisseau de l'Artiguette jonglant d'une rive à l'autre le tout toujours dans une ambiance équatoriale. Pour atteindre la cabane de l'Artiguette il a fallu quitter le fond de la vallée, monter à travers prairies et bosquets, souvent le plus directement possible en louvoyant pour atténuer la pente parfois. Le col d'Oueil lusent et sa cabane pouvait alors montrer le bout de leur nez et ont été rejoints vers 12h30. L'heure de sortir le repas du sac sonnait, celui ci fut pris autour d'une yourte de buis où un petit vent frais asséchait la sueur de nos fronts comme si on avait laissé la porte du frigo ouverte. On se paya même le luxe d'une sieste d'une heure alors que les températures en plaine commençaient à monter. Vers 14h direction le col des Estrets où la Spugues de las Arès, grotte de taille remarquable où une chèvre telle une déesse gardait les lieux nous montrait son agilité sur les pentes de la paroi. Un magnifique sentier balisé d'une tête de loup dans une forêt de hêtres nous permîmes d'atteindre le col de Couradabat. La recherche de la croix de l'enfant ne fut pas entrepris en raison de pentes jonchées de fougères sous une chaleur qui commençait à nous envelopper, la descente nous amena dans un premier temps à la découverte du courtaou d'Artigaléou (cabane refuge) puis dans un second temps dans la coume de l'homme mort. Le chemin forestier était devenu un véritable champs de bataille infesté de taon ressemblant à des 0, Spitfire ou autres Messerschschmit nous prenant pour cible en nous fonçant dessus sans répit. Le sentier déjà peu visible qui devait nous faire découvrir la deuxième curiosité de la journée avait disparu sous des branchages suite à des travaux forestier. Le retour au fond de la vallée de l'Arros se fit avec prudence jusqu'au chemin qui nous amena voir la Jamaïque, l'histoire ne dira pas si les 6 explorateurs purent gouter une saveur typique de ce pays. Le retour au parking fut une simple formalité mis à part quelques tiques ramassées au passage d'une prairie. Quelques uns d'entre nous n'ont pas hésité à tremper pieds et jambes dans la rivière. Randonnée curieuse et particulière effectuée en basse montagne pour la saison mais qui méritait d'être réalisée et surtout appréciée par Isa, Béa, Géraldine, Denise, Gisèle et moi même.

Bricolage au Lurien

Le 13/08/2018

Pas beaucoup d’amateurs pour le Lurien, comme toujours, mais la qualité des participants compensait largement la quantité.
A 6 heures (il faut ça) départ du rond point du pêcheur à Susmiou, à 7h50, on attaque la foret.
Dès le départ, les chaussures de Perrine explosent, Camille et elle étant venus à vélo depuis Grenoble, ils ont dû se contenter de ce que j’ai trouvé dans le grenier : rien de rare...
St Joseph qui est plein de ressource rafistole ça à l’Elastoplaste, et à midi, tout le monde est au sommet.
On y croise même un curé en soutane, comme quoi, le matériel ne fait pas tout, quand on a la volonté (ou la foi pour d’autres)...
Hélas, le fabuleux paysage n’est pas au rendez-vous, les nuages bouchant la vue vers le Palas, le Balaïtous et l’Ariel.
Ramassage de génépi pour les gosses bien sur puis après 50 mn d’arrêt, descente tranquille, d’autant que les godasses donnent se serieux signes d’agonie.
C’est là qu’intervient St Bernard, il a perdu un Machard dans une rando passée...mais il a une paire de lacets qui vont sauver la descente de Perrine.
Tout le monde se retrouve à la Caverne, aux Eaux Chaudes autour de bières et de crêpes, bien méritées.
Merci à Joseph, Bernard, Renaud, Didier, Marie Jo, et mes gosses, Clément et Camille et sa copine Perrine pour avoir fait cette belle sortie.

Les images, c'est ici